Sixième manche du SITCC,
Confignon, Genève (Suisse),
21/02/2009.

Edité le 25/02/2009.
Réactualisé le 08/03/2009.
Photos: Dom91's dad et Georges.
Textes: Georges.
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Introduction.

Après trois manches au Grand-Saconnex, retour dans la salle de Confignon près de Bernex (qui avait déjà acceuilli le warm-up et la seconde manche) pour cette sixième et avant-dernière manche du SITCC. 68 pilotes étaient présents, un effectif relativement constant malgré l'absence de plusieurs ténors de la "Division 2" notamment, mais rattrappée par la venue de nouveaux pilotes.

La piste.

La moquette verte de Confignon est maintenant bien connu des pilotes et procure un bon grip global. Après les derniers tracés qui devenaient de plus en plus techniques au fil des manches, retour à des trajectoires plus rondes, plus fluides pour cette manche, où il fallait plus conserver la vitesse en courbe.

Technique.

Le plateau du SITCC se veut de plus exhaustif niveau représentativité, car on trouve quasiment toutes les marques présentes sur le marché européen, HPI/Hot-Bodies, Schumacher, X-Ray, Corally, Yokomo, Team Associated, Team Losi, Tamiya, Kyosho, Team Magic...

Quelques autos en photos...

Petit tour totalement subjectif et absolument pas représentatif des stands pour cette avant-dernière manche du SITCC. Point de Hot-Bodies Cyclone, deTamiya TRF416 ou autres X-Ray T2'008 ou 009 (enfin si, mais avec une particularité qui la distingue notablement) donc, mais des autos qui sortent un peu des sentiers battus cette fois-ci.

La Team Associated TC3 Team de Jérémy Bignens.

Décidemment cette auto de légende a de bien beaux restes. Preuve en est des podiums réguliers en "Division 2" et en "Division 3", à l'exemple de la TC3 Team de Jérémy Bignens régulièrement sur le podium en "Division 3", dans un état impeccable. Il faut dire que tout est là, une transmission avec un bon rendement et intéressante avec les "petites" motorisations, une bonne fiabilité, des amortisseurs qui tiennent la route, et surtout des géométries de suspension très bien étudiées et qui ont été maintes fois copiées. Bien des constructeurs actuels ne réussissent pas à faire aussi bien que cette auto qui date de 1999! Point noir cependant, certaines pièces détachées commencent à être dures à trouver et les prix des N.I.B. (new in box) commencent à prendre sérieusement l'ascenceur.
Mais le plus incroyable (petit clin d'oeil aux discussions surréalistes qu'on peut lire sur de nombreux forums spécialisés), c'est que cette auto était LiPo-ready alors que le Lithium-Polymère était encore un fantasme de laboratoire, les photos ci-dessous le prouvent ;-)

La Schumacher SST 2000 de Jules Reverdy.

En photos ci-dessous, la Schumacher SST 2000 du jeune pilote Jules Reverdy. Il semblerait que ce châssis, qui fut un des premiers châssis typés "compétition" de la catégorie touring, date de 1996 environ.

La X-Ray T2'008 de Raffaele Tolotta.

Raffaelle Tolotta, qui évolue en "Division 1", a fait anodiser en rouge l'intégralité des pièces en aluminium de sa X-Ray T2'008 par une société spécialisée de la région genevoise. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le résultat est particulièrement réussi!

La Tamiya TT01-R de Rupert Kent.

Rupert Kent a décroché une place en finale A de la "Division 2" avec un Tamiya TT01-R (avec une carrosserie réaliste loin d'être taillée pour la compétition), devant une armada d'autos bien plus évoluées techniquement et surtout bien plus coûteuses!

Une première Yokomo MR4-TC.

Parmi les trois châssis Yokomo dont disposait la famille Guigli, on retiendra en premier cette première MR4-TC première du nom, en excellent état de conservation, qui doit dater d'avant 2000, et qui roulait ici, se plaçant en finale B de la "Division 2".

Une seconde Yokomo MR4-TC.

Cette seconde Yokomo, qui ne roulait pas, appartient également à la famille Guigli. Par rapport à la précédente en photos ci-dessus, il s'agit également d'une MR4-TC, mais d'une version ultérieure (une version Pro?). Si l'architecture et les pièces semblent similaires, beaucoup de choses avaient en fait évoluées (platine supérieure, châssis, triangles, etc.). Une version similaire gagna aux mains de David Spaschett les championnats d'Europe à Vichy en 2000 (voir reportage d'époque sur ce même site).

La Team Magic E4 JR RTR de Valentin Germano.

Première apparition sur le circuit SITCC d'une Team Magic E4 en version JR RTR (qui diffère encore légèrement de la JS ARR au niveau équipement) au main d'un jeune pilote, Valantin Germano. Début délicat en course, car les réglages d'origine ne conviennent guère pour la moquette, et la radio livrée avec ce kit RTR n'offre malheureusement pas de limitation de débattement (pas bien du tout ça Monsieur Team Magic...) - d'où l'implantation un peu curieuse de la biellette sur le palonnier du servo de direction. Malgré une architecture similaire, de nombreuses pièces diffèrent entre la version JR et les versions haut-de-gamme RS et FS, ce qui ne l'empêche pas de conserver quelques détails franchement agaçants, comme par exemple des ressorts d'amortisseurs plus courts que la normale (donc impossible par exemple de s'en faire prêter de plus adaptés par un autre pilote...). Sinon, le châssis est très, mais alors vraiment très soft. Avec des réglages plus adaptés, il sera intéressant de voir les possibilités de ce châssis peu courant en conditions de course. Rendez-vous donc aux prochaines courses pour en juger.

La Team Magic E4 RS d'Eric Petoud.

Eric Petoud a délaissé sa X-Ray pour une Team Magic E4 RS.

Une Corally RDX.

En photos ci-dessous, une Corally RDX, qui est donc de la génération avant la Phi actuelle (et en attendant la Phi 2009 présentée au salon de Nüremberg en février).

Résultats en "Division 3".

La pôle sera décrochée par Jean-Jacques Walther avec un 25 tours en 5min02.62, devant Mathias Kohler dans le même tour avec un temps de 5min05.13 et Dominique Voegtli, également dans le même tour avec un temps de 5min05.70.
La première course de la finale sera très serrée, puisque les quatre premiers pilotes, respectivement Dominique Voegtli, Jean-Jacques Walther, Jean-Claude Bignens et Bastien Donada, finiront dans le même tour à environ quatre secondes d'écart.
Comme le veut le règlement, le vainqueur de la première course partira en dernier, l'ordre de la grille de départ de la seconde finale étant l'inverse de l'ordre d'arrivée de la première. Cette seconde manche sera aussi serrée que la première, puisque sept des huit pilotes finiront quasiment dans le même tour. Et à ce petit jeu, ce sera Jean-Jacques Walther qui sera le plus fort, suivi comme son ombre par Richard Ros et Bastien Donada.
Vincent Guigli remportera avec un net avantage les deux courses de la finale B, Gilles Schmid les deux courses de la C et Tristan Degenève les deux de la D.

Finale

Place finale
au général

Place en
qualification

Place lors
de la première
finale

Place lors
de la seconde
finale

Pilote

Châssis

A

1

1

2

1

Jean-Jacques Walther

X-Ray T2'007

A

2

4

3

4

Jean-Claude Bignens

/

A

3

7

4

3

Bastien Donada

/

A

4

3

1

7

Dominique Voegtli

Hot-Bodies Cyclone TC

A

5

6

7

2

Richard Ros

Hot-Bodies Cyclone TC

A

6

2

5

6

Mathias Kohler

X-Ray T2

A

7

5

6

5

Jérémy Bignens

Team Associated TC3

A

8

8

8

8

Serge Maurer

/

B

1

1

1

1

Vincent Guigli

Yokomo

B

2

2

2

4

Cédric Decrausat

/

B

3

6

4

2

Michael Jacinto

/

B

4

4

3

5

Julien Voeffray

/

B

5

3

7

3

Mario Voegtli

Hot-Bodies Cyclone TC

B

6

5

5

8

Nicolas Rossier

/

B

7

8

6

7

Maxime Guigli

Yokomo

B

8

7

10

6

James Erne

X-Ray T2 '007

C

1

2

1

1

Gilles Schmidt

/

C

2

7

3

2

Alex Pineda

C

C

3

3

5

3

René Thyllet

Kyosho TF-5

C

4

4

2

7

Xavier Mangematin

/

C

5

8

4

5

Valentin Germano

Team Magic E4 JR RTR

C

6

5

6

4

André Degenève

Hot-Bodies Cyclone TC

C

7

1

7

8

Jérémy Rossier

/

C

8

6

8

6

Patrice Vionnet

Hot-Bodies Cyclone S

Résultats en "Division 2".

Grégory Commeau survole les qualifications en "Division 2" et décroche la première place sur la grille de départ avec un 28 tours en 5min05.80. Rodrigo Amendoeira est second avec un 27 tours en 5min09.38 et Laurent Montbailly troisième avec un 27 tours en 5min09.85.
Le poleman Grégory Commeau remporte la première manche de la finale A, juste devant Loïc Volpe et Heli Spreng. La seconde course quant à elle sera elle remportée par Loïc suivi de Grégory et Heli.
La première course de la finale B sera remportée par Laurent Lemaitre, la seconde par Joao Godinho. Enfin, les deux courses de la finale C verront Nuno Machado franchir par deux fois la ligne d'arrivée en premier.

Finale

Place finale
au général

Place en
qualification

Place lors
de la première
finale

Place lors
de la seconde
finale

Pilote

Châssis

A

1

1

1

2

Grégory Commeau

X-Ray T2'007

A

2

4

2

1

Loïc Volpe

X-Ray T2'007

A

3

6

3

3

Heli Spreng

Schumacher Mi3

A

4

3

4

5

Laurent Montbailly

/

A

5

8

5

4

Rupert Kent

Tamiya TT01-R

A

6

2

6

8

Rodrigo Amendoeira

Hot-Bodies Cyclone TC

A

7

5

8

6

José Arza

Hot-Bodies Cyclone TC

A

8

7

7

7

Stéphane Reverdy

Team Losi JRXS-R

B

1

1

2

1

Joao Godinho

/

B

2

2

3

4

Daniel Caiazza

Hot-Bodies Cyclone TC

B

3

3

5

2

Dominique Tranquille

Hot-Bodies Cyclone TC

B

4

4

4

3

Thierry Morandi

Tamiya TRF415 MSXX

B

5

5

1

7

Laurent Lemaitre

/

B

6

7

6

5

Cédric Degenève

HPI RS4 Pro4

B

7

8

7

6

Stan Hirschy

Tamiya TA05-R IFS

B

8

6

8

8

Antonio Alj

/

C

1

2

/

/

Nuno Machado

/

C

2

3

/

/

Eric Allemand

/

C

3

1

/

/

Eric Petoud

Team Magic E4 RS

Résultats en "Division 1".

Jean-Marc Betticher décroche la pôle-position avec un 31 tours en 5min03.51, une petite seconde devant Arnaud Soulignac; Bastien de Marco est troisième (30 tours en 5min01.70).
Jean-Marc Betticher sera le plus rapide lors de la première course de la finale A de cette "Division 1" et franchira en premier la ligne d'arrivée à l'issue des cinq minutes de course, suivi à environ sept secondes de Walter Pollet-Villard; Bastien de Marco est troisième.
La seconde course de la finale A verra encore les temps tomber, car les meilleurs piotes seront deux dixièmes plus vite au tour dans celle-ci que dans la précédente. Au final, ce sera Arnaud Soulignac qui l'emportera devant Bastien de Marco et Walter Pollet-Villard.
La première course de la finale B sera remportée par Paul Franceschi, et la seconde par Adrien Duborgel.

Finale

Place finale
au général

Place en
qualification

Place lors
de la première
finale

Place lors
de la seconde
finale

Pilote

Châssis

A

1

1

1

3

Jean-Marc Betticher

Hot-Bodies Cyclone TC

A

2

3

3

2

Bastien de Marco

DMe 850

A

3

5

2

4

Walter Pollet-Villard

X-Ray T2'009

A

4

2

6

1

Arnaud Soulignac

X-Ray T2'009

A

5

6

4

5

Cham Dassanayake

X-Ray T2'008

A

6

8

5

6

Fabien Fragnière

X-Ray T2'008

A

7

4

7

7

Arnaud Buffat

X-Ray T2'008

A

8

7

8

8

Alexandre Amort

Team Associated TC5-R

B

1

1

1

2

Paul Franceschi

Hot-Bodies Cyclone Hara Edition

B

2

2

3

1

Adrien Duborgel

X-Ray T2'008

B

3

6

2

5

Juan Cachafeiro

Tamiya TRF416 World Edition

B

4

3

6

3

Nicolas Crausaz

Hot-Bodies Cyclone TC

B

5

7

5

4

Yann Gradelet

Corally RDX Phi

B

6

4

4

8

Renaud Ott

Hot-Bodies Cyclone TC

B

7

5

8

6

Nicolas Hugenin

Tamiya TRF416

B

8

9

7

7

Alexandre Roy

X-Ray T2'007

B

9

8

9

9

Georges Camicas-Aycardi

Tamiya TRF416

B

10

10

10

10

Rafael Tolotta

X-Ray T2'008

Ce samedi de course s'est terminée par une tombola organisée pour les pilotes encore présents après le démontage de la piste, avec de très beaux lots offerts par les sponsors (Neidhart Distribution, Team Orion, le magasin RC-Plus...), dont plusieurs avions R/C, de nombreuses pièces, auto-collants, etc.

Autres sites ayant fait ou susceptibles de faire un reportage sur cette course:

Merci aux organisateurs pour leur collaboration.
Les résultats fournis par ce site n'ont pas de valeur officielle.
Photos: Dom91's dad et Georges.
Textes: Georges.