Première manche du SITCC 2011-2012,
Grand-Saconnex, Genève (Suisse), 05/11/2011.

Edité le 04/12/2011.
Réactualisé le 08/12/2011.
Texte et photos: Georges.
Cliquer sur les photos pour les agrandir.

Introduction.

Pas moins de 67, oui, 67 pilotes avaient répondus présents pour cette première manche Touring du championnat hivernal SITCC, qui porte depuis l'année dernière officiellement le nom de "Team Orion Swiss Indoor Touring Car Championship", toujours organisé par les dévoués bénévoles de l'ERMC. Après une première manche en tout-terrain qui avait fait le plein trois semaines auparavent, on peut déjà pronostiquer que la saison 2011-2012 s'annonce également en Touring comme une réussite.

Une excellente ambiance décontractée, des qualifications pleines de suspens et des finales très disputées... Que demander de plus?

Pas mal de nouveautés sont apparues au niveau du règlement. Ainsi, la motorisation devient identique en Division 1 et Division 2, à savoir un 13.5. Et le traitement change cette année, il s'agit du Muchmore V-Made Acute Carpet Traction red (MM03432) fourni par l'organisation, et se fait maintenant sur une table commune. On en reparle plus bas.

Point notable, les pilotes lors de leur inscription jaugent dans l'ensemble bien leur niveau, puisqu'à la suite du classement général à l'issue de la journée, le premier tiers est essentiellement composé de pilotes de la Division 1, le second de ceux de la Division 2 et le troisième de ceux de la Division 3.

La piste.

La moquette grise "Track" du club, qui a maintenant selon nos informations bientôt onze ans, vieillit toujours aussi bien. Le grip sera toutefois un peu déconcertant lors des premiers tours de roue, chose normale car la moquette n'avait pas servi depuis des mois. Il montera cependant notablement au fil des manches pour se stabiliser en début d'après-midi. Le tracé reste toujours dans l'esprit SITCC, c'est-à-dire suffisament roulant pour que les débutants y prennent du plaisir, et suffisament technique pour satisfaire les plus exigeants, et parfaitement adapté au grip plus peu léger qu'à l'accoutumée de cette première manche.

Technique châssis.

La Serpent 411 d'Arnaud Soulignac.

Arnaud Soulignac roule depuis peu sur la dernière production Serpent en matière de touring 1/10° électrique, la S411. On remarquera sur le châssis de ce pilote l'adoption de plusieurs options de la marque, comme par exemple les triangles en version hard (quasi-indispensables), le bâti-moteur version 2, et le montage d'amortisseurs Tamiya Fluorine.

Le Tamiya FF-03 Pro de Stan Hirschy.

Ce pilote, qui participe régulièrement aux manches de Tamiya Cup suisses, n'a pas hésité à s'engager avec le dernier et élégant modèle traction de la marque aux deux étoiles. Après quelques ajustements au niveau des réglages, cette auto s'en sort plutôt pas mal sur la moquette, même si sa motricité ne peut pas vraiment rivaliser avec celle des modèles à quatres roues motrices. Mais quel plaisir de rouler "différent"!

La Kyosho TF-6 de Jean-Marc Betticher.

En photos ci-dessous, la Kyosho TF-6 fraîchement montée de Jean-Marc Betticher.

Le Tamiya TA06 de Luc Lavergnat.

Luc Lavergnat pilotait ici le dernier châssis moyen-de-gamme de la Tamiya, le TA06, dont l'architecture alimente bien des discussions. Le châssis photographié ici n'avait pas été monté avec les basculeurs à l'avants, mais avec les amortisseurs en position plus traditionnelle. Sur ce châssis original avait été monté une carrosserie très réaliste de BMW, qui grâce à un module d'origine 3Racing, permettait d'alumer les phares et clignotants en prenant ses informations sur le récepteur. Ainsi, suivant la vitesse, à l'avant on passe des feux de croisement à plein phare, suivant la position du servo de direction, les clignotants s'allument, et bien sûr les feux stop s'allument quand on freine.

La Schumacher Mi4 de Heli Spreng.

Heli Spreng roulait avec l'unique Schumacher du plateau.

Une HPI RS4 Pro2.

Vue dans les stands, une HPI RS4 Pro2, un châssis qui doit avoir maintenant une bonne dizaine d'années et qui rappellera bien des souvenirs aux pilotes les plus anciens...

La Team Associated TC6 de Ito.

José "Ito" Arza, un grand fidèle des courses genevoises, roule depuis la fin de la saison dernière sur une TC6, une auto dont il se dit ravi (comme l'auteur de cet article d'ailleurs). Sur son auto, Ito a installé des bagues de serrage de tringlerie issues de l'aéromodélisme sur les barres anti-roulis entre les cellules pour assurer un meilleur guidage, de la visserie Torx en inox sur l'ensemble de l'auto et plus particulièrement sur les supports de triangle (car l'inox est plus mou, en cas de choc violent, c'est théoriquement la vis qui se tordra avant la cellule) et des rondelles épaisses au niveau des supports supérieurs des amortisseurs, ceci afin de monter ces derniers de façon plus perpendiculaire aux triangles. Naturellement, la platine supérieure n'est fixé à l'arrière que par quatre vis, et non six vis, omettant les deux reliant normalement la platine aux paliers intermédiaires.

A propos de Team Associated, une TC6.1 est annoncée, avec des évolutions dont certaines se contentent plus de suivre la mode commerciale (différentiel à pignons et spool monobloc) et d'autres beaucoup plus intéressantes, comme par exemple de nouveaux triangles plus rigides, de nouveaux étriers de direction et supports de triangle. Vu le faible nombre de pièces impliquées dans cette évolution, une transformation d'une TC6 en TC6.1 devrait pouvoir se faire à peu de frais. Et c'est tant mieux!

Le Tamiya TRF417 de Yann Gradelet.

Yann Gradelet, un autre habitué des championnats de France, présentait comme à l'habitude une auto avec une préparation sans aucune faute de goût. En témoignent par exemple les chapes de rotule percées, des cardans en acier à l'avant et à l'arrière, des sorties de spool en acier également, le câblage uniquement gaîné noir, une couronne usinée RW Racing (simplement ce qu'il se fait de mieux) et l'adoption du système de réglage en hauteur de la carrosserie de chez Yokomo. A noter l'utilisation d'un variateur GM Racing.

La X-Ray T3 de Stéphane Compagnon.

Ce pilote roulait avec deux différentiels à pignons, un à l'avant et un à l'arrière.

La Team Associated TC6 Factory Team de Frédéric Beys.

La TC6 de Frédéric Beys, un autre habitué des championnats de France, présentait un certain nombre de points de préparation, comme par exemple un support arrière d'amortisseurs retravaillé pour que la chape supérieure côté roue ne bute pas contre, un troisième plot avant de carrosserie pour récupérer un peu d'appui, mais surtout pour rallonger drastiquement la durée de vie de cette dernière, et l'adoption d'un différentiel à pignons à l'arrière d'origine Yokomo, opération qui nécessite l'adoption de cardans Yokomo également. Cette modification n'est plus nécessaire si on souhaite rouler avec un différentiel à pignons maintenant qu'il en existe des dédiés à la TC6 chez Spec-R ou Team Associated.

La X-Ray T2'007 de Grégory Commeau.

La X-Ray T2'007 (qui comme son nom l'indique, date de 2007) de Grégory Commeau a repris du service après une petite pause, avec une finale A à la clef.

Technique pneus.

Depuis la saison 2009-2010, les pneus imposés sont les MuchMore Absolute 32 sur jantes pleines blanches avec inserts, également tous deux d'origine MuchMore. Par contre, ils ne sont plus depuis un certains temps livrés montés-collés. Maintenant connus et appréciés des pilotes, ils offrent un bon grip, une usure raisonnable et un comportement sain et homogène.

Le traitement change cette année, il s'agit du Muchmore V-Made Acute Carpet Traction red (MM03432), et se fait maintenant sur une table commune près du comptage. Quelques doutes planaient à ce sujet, pas sur l'intérêt de la chose, mais plutôt sur la façon de s'organiser et de procéder. Mais au final, tout s'est bien passé, aucune bousculade ou autre problème à signaler. Au contraire, la table de traitement est même devenue un endroit convivial et aussi l'occasion de voir si on a juste ou non sur le timing de son traitement. De plus, cela efface grandement les risques de suspicion de triche, et l'ambiance ne s'en porte que mieux.

Tout autre forme de traitement ou de nettoyage étant interdit, un bon compromis semblait être d'appliquer une première fois le traitement, d'essuyer le pneu avec du papier ménage pour enlever le dépôt puis d'opérer le traitement proprement dit et de le laisser agir.

Quasiment aucun pilote des finales A et B ne chauffaient ses pneus, juste un ou deux tours avant le départ et ce bien dans la trajectoire, ceci pour éviter de ramasser de la poussière.

Technique accus et motorisations.

Comme déjà écrit précédemment, la motorisation devient identique en Division 1 et Division 2, à savoir un brushless 13.5. Le grip du jour et les dimensions de la piste ne permettaient pas aux pilotes possédant un variateur à timing variable d'avoir un réel avantage. Au contraire, beaucoup de pilotes arrivés avec des réglages un peu trop pointus ont calmé rapidement leur variateur afin de pouvoir mieux maîtriser leur châssis. Concernant les ratios employés, cela partait un peu dans tous les sens (de 4.0 à 8.0 semble-t-il!) et dépendait surtout du variateur et des réglages employés.

En Division 3 sont imposés les brushless Team Orion 24.5T ou Carbon 18T.

Concernant les accus LiPo, les homologués pour cette course sont les Team Orion, les HPI Racing Plazma et les nVision, quelque soit leur modèle ou leur génération.

Ambiance.

Comme déjà dit plus haut, plusieurs pilotes n'ont pas hésité à venir rouler avec des carrosseries inhabituelles par rapport à celles qu'on rencontre en compétition, à l'image de cette élégante Lamborghini en photos ci-contre. Comme pour la Tamiya TA06 présentée précédemment, les phares sont fonctionnelles.

Par contre, en photos ci-contre, assurément la carrosserie la plus vilaine du plateau!

Mais son propriétaire le prend avec humour. Voilà ce qui arrive quand votre détaillant habituel vous conseille mal en matière de masquage...

La course s'est naturellement terminée après l'annonce des résultats par la célébrissime et très courue tombola, avec toujours autant de lots (kits d'auto RC, radio-commande, accus LiPo, moteurs, chargeurs, avions et hélicoptères R/C, t-shirts, carrosseries, accessoires divers) issus des différents sponsors (Team Orion, Neidhart Distribution et les magasins RC-Plus et RC-Max).

Résultats.

Les résultats détaillés se trouvent en lien ici.

Arnaud Soulignac signe dans la dernière manche de qualification un 26 tours en 5min07.075s, ravissant la pôle-position à Jean-Marc Betticher, second en 26 tours en 5min07.168s. En 26 tours, on trouve encore deux pilotes, Bastien De Marco au volant de son toujours mystérieux prototype en 5min07.214 et Cham Dassanayake en 26 tours 5min10.948s. Derrière, c'est également très serré, car on trouve pas moins de douze pilotes en 25 tours.

Les finales seront au nombre de deux, mais d'une durée de sept minutes.
Cham Dassanayake remporte la première finale A, un cheveu devant ses deux poursuivants, Arnaud Soulignac et Jean-Marc Betticher, ce dernier signant lors de cette manche le meilleur temps au tour absolu avec un 11.243s.
Arnaud Soulignac remporte la seconde finale A, devant Cham Dassanayake et Bastien De Marco. Arnaud Soulignac l'emporte au final.
Nicolas Huguenin remporte la finale B, Raffael Tolotta la C, Rodrigo Amendoeira la D, Antonio Alj la E, Laurent Thevenot la F, Eric Petoud la G et Morgan Bollongeat la H.

Podium de la finale H.

Podium de la finale G.
Podium de la finale F. Podium de la finale E.

Podium de la finale D.

Podium de la finale C.
Podium de la finale A.

Finale

Place
en finale

Place
en qualification

Pilote

Châssis

A

1

1

Arnaud Soulignac

Serpent S411

A

2

4

Cham Dassanayake

Tamiya TRF416 World Edition

A

3

2

Jean-Marc Betticher

Kyosho TF-6

A

4

3

Bastien De Marco

Prototype DMe850 version 2011

A

5

6

François Bossetti

X-Ray T2R Pro

A

6

5

Paul Franceschi

X-Ray T3

A

7

8

Alexandre Amort

Team Associated TC6

A

8

7

Grégory Commeau

X-Ray T2'007

B

1

1

Nicolas Huguenin

Tamiya TRF417

B

2

2

Didier Baltensperger

Tamiya TRF416 World Edition

B

3

3

Frédéric Beys

Team Associated TC6

B

4

4

Georges Camicas Aycardi

Team Associated TC6

B

5

6

Lorenz Schmid

Hot-Bodies TCX

B

6

7

Yann Gradelet

Tamiya TRF417

B

7

8

Arthur Brule

Hot-Bodies TCX

B

8

5

Laurent Canetti

Tamiya TRF416 World Edition

C

1

4

Raffael Tolotta

Yokomo BD5

C

2

1

Juan Cachafeiro

Yokomo BD5

C

3

3

Sébastien Cuanoud

X-Ray T2R Pro

C

4

2

Jonathan Porta

Hot-Bodies TC-FD

C

5

5

Christophe Schmidt

X-Ray

C

6

8

Nicolas Crausaz

Hot-Bodies Cyclone TC

C

7

6

Joao Godinho

/

C

8

7

Maxime Rebourg

X-Ray

D

1

1

Rodrigo Amendoeira

Hot-Bodies TCX

D

2

3

Vincent Guigli

/

D

3

7

Heli Spreng

Schumacher Mi4

D

4

8

Lavergnat Luc

Tamiya TA06

D

5

2

Claude Alain Pralong

X-Ray T3

D

6

6

Jean-Claude Bignens

Tamiya TRF417

D

7

4

Stéphane Compagnon

X-Ray T3

D

8

5

Jérémy Bignens

Tamiya TRF416

E

1

2

Antonio Alj

/

E

2

3

Patrice Carpano

X-Ray T3 2011

E

3

4

Thierry Morandi

/

E

4

5

Cédric Decrauzat

Hot-Bodies TCX

E

5

7

Laurent Montbailly

/

E

6

1

Michael Jacinto

/

E

7

6

Pascal Chappuis

/

E

8

8

Alessandro Carusi

/

F

1

7

Laurent Thevenot

/

F

2

6

Lionel Chavaz

/

F

3

2

Jean-Michel Ecuvillon

/

F

4

3

Cédric Léger

/

F

5

1

Alex Pineda

/

F

6

5

Nuno Machado

/

F

7

4

Jose Arza

Team Associated TC6

F

8

8

Joel Volet

/

G

1

2

Eric Petoud

Hot-Bodies Cyclone

G

2

1

André Grégory

Hot-Bodies Cyclone TC

G

3

4

Ricardo Lage

3Racing Sakura S

G

4

7

Maxime Guigli

/

G

5

5

Yann Vigny

/

G

6

3

Stan Hirschy

Tamiya FF03 Pro

G

7

8

Joao Machado

/

G

8

6

Gilles Schmid

Hot-Bodies Cyclone

G

9

9

Marc Camporini

/

H

1

4

Morgan Bollongeat

/

H

2

3

Jean-Gilles Guigli

/

H

3

6

Pascal Carlin

/

H

4

1

James Erne

X-Ray T2

H

5

5

Pierre-André Thill

Hot-Bodies Cyclone TC

H

6

2

Julien Mallinjoud

/

H

7

7

Claudine Spreng

/

H

8

9

Anne-Dominique Masseau

/

H

9

10

Iara Godinho

/

H

10

8

Alexis Banderier

Tamiya TA05 V2

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Texte et photos: Georges.