Coupe de Genève 2019,
Meyrin, Suisse, 05/10/2019.

Edité le 21/10/2019.
Réactualisé le 21/10/2019.
Texte et photos: Georges.

Introduction.

A la date du samedi 5 octobre devait se dérouler normalement la cinquième manche des GeMC Series. La météo annonçait normalement de la pluie jusquà très tôt le matin, puis un temps sec mais couvert sur l'ensemble de la journée. Ces prévisions se sont avérées presque justes, hormis le fait qu'elles se trompaient de trois ou quatre heures dans le temps. En effet, la pluie a persistée encore une partie de la matinée, ce qui a découragé un certains nombre de pilotes qui ne sont pas venus ou qui, découragés, sont repartis. Dommage, car en fin de matinée, le ciel s'est dégagé et le soleil a même bien percé les nuages durant l'après-midi.

En accord avec les pilotes encore présents (15 inscrits en catégorie Touring et 6 en catégorie Formule 1), la course a été maintenue, écourtée d'une qualification (trois au lieu de quatre) et avec une pause de midi raccourcie, et surtout transformée en Coupe de Genève. La manche cinq des GeMC Series initialement prévue a été reportée à la date de réserve le samedi suivant.

Six pilotes présents ayant fortuitement glissé une Traction dans leur Track-Pack "au cas où" avant de venir à cette course, une catégorie spécifique a été improvisée pour la tester en condition de course.

La piste.

Comme à l'accoutumée, le tracé de cette course avait été gardé secret jusqu'à la veille de la course où il a été révélé.

Le tracé choisi se voulait plus roulant initialement que les précédents. Le sens de rotation était horaire, avec donc la (fausse-)ligne droite en descente. Après un freinage à bien gérer pour arriver à la bonne vitesse, on tombait sur un dédale de virages, puis sur un tronçon presque droit perpendiculaire à la ligne droite ramenant l'auto face au pilote. Ce tronçon est totalement inédit et n'avait jamais été exploité auparavant. On tombait ensuite sur un virage presqu'à 90°, puis, après un court morceau droit, sur une grande courbe à droite, un virage serré à plus de 180° à gauche, puis de nouveau un virage serré à plus de 180°, cette fois-ci à droite qui débouche sur la ligne droite.

A l'usage, il s'avéra plus technique que prévu, et au final, très intéressant à rouler.

Technique Touring.

La ARC R11 Mid équipée du "Mid chassis conversion kit" d'Arnaud Soulignac.

La ARC R11 Mid d'Arnaud Soulignac (qui n'a finalement pas roulé lors de cette journée) était équipée du tout nouveau "Mid chassis conversion kit" de la marque, commercialisé depuis peu.

Ce kit de conversion contient notamment un châssis en carbone (un en aluminium est disponible en option), un bâti moteur, deux courroies et un platine supérieure et divers accessoires. Le moteur est ainsi avancé d'environ 25mm. La platine supérieure peut être montée dans les deux sens, de sorte à moduler le flex entre l'avant et l'arrière. Le flex de la platine peut être de plus encore moduler en montant ou pas une pièce en forme de X sur celle-ci à différents emplacements afin de plus ou moins rigidifier ladite platine. Une autre pièce en forme de trident peut être également montée pour plus ou moins rigidifier l'arrière du châssis. A remarquer que ARC a fait le choix technique de mettre un tendeur sous le brin inférieur de la courroie arrière.

D'après le pilote, cette conversion Mid donne à la R11 sensiblement plus de train avant.

La Team Associated TC7.2 de Sébastien Leuenberger.

Deux pilotes roulaient à cette manche avec une TC7.2, et Sébastien Leuenberger était l'un deux. Ce pilote finira d'ailleurs quatrième en finale A à son volant.

Des rumeurs courent actuellement sur les forums et les réseaux sociaux sur l'avenir de Team Associated dans le domaine de la piste électrique. Toutefois, cela n'est pas pas très clair et ne semble pas être de source officielle. Mais il faut dire que maintenant, à l'heure où paradoxalement les canaux d'informations se multiplient, il devient de plus en plus difficile de recouper les informations.

La Tamiya TA07 Pro de Loïc Hervé.

Comme je l'ai déjà écrit plusieurs fois, j'ai beaucoup de sympathie pour les productions moyen-de-gamme Tamiya que sont le TA07 et le TB05. En effet, si elles ne sont pas forcément les mieux placées au niveau rapport prix/équipement face à certaines autos d'origine chinoise ou taïwanaise et même si elles ne sont pas sans défaut, leur conception explore des solutions techniques fort ingénieuses, et surtout celles-ci respectent ce qui fait l'essence de ce qui est le modélisme, à savoir l'expérimentation. En effet, ces deux châssis permettent d'adopter différentes implantations des masses grâce à différentes positions de montage du moteur possibles, ce qui modifie radicalement le comportement de l'auto.

Le TA07 en version Pro photographié ci-dessous est celui de Loïc Hervé, qui participait à sa première course lors de cette journée. Il finira second de la sous-catégorie "Débutants" et à une encourageante troisième place en finale B au classement général.

Technique Traction.

La catégorie FWD (ou Traction en français) improvisée pour cette Coupe de Genève ressemblait presqu'à une catégorie monotype, puisque cinq châssis sur six étaient des MST TCR. En effet, cette auto 1/10° électrique minimaliste développée par MST, a fait nombre d'adeptes au club GenevaModelCars. En effet, elle présente un philosophie intéressante. Tout d'abord, elle offre tout d'abord une modularité permettant d'adopter différentes dimensions de carrosserie (empattement de 245mm, 251mm ou de 257mm) et différentes implantations moteur, FF, MR ou RR, en deux roues motrices. Les épures de suspension sont simples, car composées d'un triangle fixe inférieur et d'un triangle supérieur mobile, et sont identiques à l'avant et à l'arrière. La suspension est assurée par un simple ressort. Le choix technique d'opter pour un différentiel à billes est compréhensible et peut se justifier sur une Traction ou une Propulsion deux roues motrices, mais commercialement, c'est un peu plus délicat vu la destination première de cette auto. En effet, monter, régler et entretenir un différentiel à billes n'a rien de compliqué en soi, mais un différentiel à pignons bien conçu aurait été plus en adéquation avec le concept global. La transmission est du type "Direct Drive", c'est-à-dire que le pignon moteur engrène directement avec la couronne du différentiel. La TCR est livré soit nue, soit avec une carrosserie (réaliste et détaillée), soit dans une version RTR.

Sur la piste, la TCR très fun à piloter et à voir rouler. Propulsée par un moteur brushless 13.5T ou 17.5T en mode Zero Timing et chaussée de pneus Hudy A1-36, l'auto en photos ci-dessous montée en traction moteur avant (FF) atteint vite des vitesses pas très raisonnables, aidée par un poids plume, tout en restant pilotable. Toutefois, avec un moteur brushed Silver Can type Mabuchi 540 tout simple associé à un variateur électronique de vitesse de bonne facture, il doit y avoir moyen de se faire bien plaisir sans trop s'attirer les foudres de son banquier.

L'auto est favorisée en pointe et en accélération par son poids, qui est bien plus faible que les châssis FWD plus orientée compétition. Pour s'amuser vraiment et un peu compenser la suspension minimaliste, il convient de la chausser de pneus performants. Les pneus livrés d'origine sont certes réalistes, mais pas vraiment utilisables. Les pneus performants étant quasiment systématiquement montés sur des jantes pleines, la plupart des pilotes de cette catégorie ont ajoutés des autocollants sur leurs jantes.

Cet essai de compétition en Traction se transformera-t-il en véritable catégorie en 2020? L'avenir le dira. Toutefois, il est bon de rappeler à l'esprit cette règle absolue: "trop de catégories tue les catégories".

Dans tous les cas, absolument rien n'interdit dans le règlement des GenevaSeries de rouler avec une Traction en catégorie Touring. Et il en va de même dans bien d'autres championnats.

La MST TCR de Jonathan Porta.

Sur les photos de la voiture du vainqueur du jour, on peut voir une barre de renfort supérieure entre le train avant et le train arrière. Celle-ci est de confection personnelle, réalisée à partir d'une baguette en carbone pour cerf-volant, et est destiné à donner plus de rigueur au comportement de l'auto. La carrosserie n'est pas celle d'origine, il s'agit d'une Protoform Europa. La motorisation est confiée à un brushless sensored 17.5T premier prix (que l'on retrouve sous plusieurs marques comme Surpass Hobby, Himoto, Fenix, etc.) et le contrôleur est un Toro TS50.

D'autres astuces de préparation sont encore visibles sur cette auto. Ainsi, la voie arrière est élargie avec l'installation des cales de 5mm d'épaisseur livrées dans le kit à droite et à gauche. Cela permet de poser et de calmer le train arrière. Le triangle avant supérieur a été déplacé vers l’extérieur en utilisant les trous extérieurs sur la fusée et sur la cellule. De la vraie graisse à friction, comme celle utilisée en piste 1/12° électrique (type Corally Damper Syrup ou CRC Damper Grease par exemple) a été appliquée sur les axes de suspension pour freiner les mouvements et éviter que la suspension ne soit trop typée ressort.

Les sorties de différentiel en aluminium proposées en option ont été montées, mais elles ne sont pas considérées comme indispensables par ce pilote.

Plus de renseignements concernant cette auto sur le site de ce pilote: RC4Life.

La MST TCR de Daniel Caiazza.

La TCR de ce pilote présentait une préparation similaire à celle-présentée ci-dessus. Ainsi une barre de renfort supérieure confectionnée à partir d'une à partir d'une baguette en carbone pour cerf-volant a été montée entre le train avant et le train arrière pour rigidifier l'auto en longitudinal. La voie arrière a été élargie avec l'installation des cales de 5mm d'épaisseur de chaque côté afin de calmer le train arrière, et le triangle avant supérieur a été déplacé vers l’extérieur en utilisant les trous extérieurs sur la fusée et sur la cellule.

Le moteur est un SkyRC 17.5T avec un variateur en mode Zero Timing. L'accu est un de type "Shorty". Des autocollants ont été apposés sur les jantes pour augmenter le réalisme.

La MST TCR de Maxime Franceschi.

L'auto de ce jeune pilote, motorisée par un brushless 13.5T en mode Zero Timing, arborait une carrosserie de Subaru Impreza (livrée décorée), certes pas vraiment conforme à l'esprit "Traction", mais à la décoration fort distrayante. Ainsi, pour ne pas payer de droits, le fabricant a fait preuve de créativité. Ainsi, on a droit à "Subapu", "Pirelti", etc.

Si on peut considérer sans nul doute la MST TCR comme une auto robuste, elle n'est pas totalement incassable pour autant, surtout quand on insiste beaucoup à lui faire lécher le balisage. La pièce fusible du train avant semble être, si on en croit la photo ci-contre, le triangle inférieur.

La Team XRay T4 équipée du kit de transformation FWD de Zero Tribe de Georges Camicas-Aycardi.

L'auto de ce pilote était la seule du plateau qui n'était pas une MST TCR. Il ne s'agit pas d'une T4F, mais bien d'une T4 version 2016 équipée du kit de transformation FWD du fabricant japonais Zero Tribe. Par rapport aux MST TCR, le poids en plus se ressent, mais en contrepartie, l'auto semble un peu plus posée et le comportement global un peu plus rigoureux.

Pour ceux qui pousseraient des cris d'orfraie en voyant cette carrosserie Protoform Dodge Dart (sortie en 2014, une éternité!), elle respecte malgré tout l'esprit Traction, car la Dodge Dart version 2012 à l'échelle 1, conçue avec l'aide du groupe italien Fiat (qui avait racheté Chrysler), était en effet, de base, une traction (hormis la version Rally, quatre roues motrices). Une BittyDesign HC-F, plus légère que la Protoform Dart, était prévue, mais faute de temps, elle n'a pu être finie à temps.

Technique Formule 1.

La Team XRay X1 2019 de Michael Hangartner.

Les Team XRay X1, dans leurs différents millésimes, constituent la majorité du plateau en catégorie Formule 1. En photos ci-dessous se trouve celle de Michael Hangartner, équipée de quelques options de la marque, dont notamment le "X1 Fully Independent Rear Wing Mount Set" référence 373522. Il s'agit d'un support d'aileron qui permet de solidariser ce dernier non pas au pod arrière, mais directement au châssis.

Pour ceux qui souhaiteraient reproduire cette intéressante couleur verte mate pour leur carrosserie, en voici le secret. Tout d'abord, il faut appliquer normalement du Racing Green (Tamiya PS-22) à l'intérieur, puis du "Flat Clear" (Tamiya PS-55) à l'extérieur pour matifier le tout.

La Team XRay X1 2019 de Peter Forster.

Depuis la saison 2018, le halo (un dispositif de sécurité protégeant la tête d'un pilote automobile de monoplace dont l'habitacle est ouvert) est devenu obligatoire suite au règlement de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) en Formule 1, Formule 2 et Formule 3 notamment. Cependant, les halos sont plutôt rarement représentés en Formule 1 1/10° électrique.

La Formule 1 de Peter Forster comportait un halo, issu de la fabrication additive. Il s'agit probablement du "Javelin Halo-001" de la marque 3DRC créée par Michael Vollmer, et disponible sur la plateforme Shapeways.

Technique autres.

Vu dans les stands, cet intéressant test de montage de ventilateur 40x40mm pour refroidir le moteur sur une Touring 1/10° électrique effectué avant une version plus définitive. En effet, pour rabaisser un peu le centre de gravité de l'auto et pour augmenter le volume de dégagement d'air du ventilateur, ce dernier est monté incliné par rapport au châssis.

Résultats.

Les résultats complets se trouvent à l'adresse suivante: http://www.myrcm.ch/myrcm/main?dId[O]=26980&pLa=fr&dFi=geneva&dId[E]=49004&tId=E&hId[1]=org

Résultats en catégorie Formule 1.

En qualification, Daniel Ghirlanda survole nettement le reste du plateau, reléguant souvent ses poursuivants directs à au moins un tours. Le suspense se joue plutôt pour les places d'honneur, et c'est Sylvio Kiesewetter qui prend la seconde place, suivi de Peter Forster.

Les trois manches de finale respectent parfaitement la hiérarchie établie en qualification, puisque Daniel remporte les trois manches, Sylvio finit trois fois deuxième et Peter trois fois troisième.

Le jeune pilote Antoine Dubois remporte la sous-catégorie "Débutants".

Ci-contre, une photo de groupe des trois pilotes d'Outre-Sarine qui ont roulés en catégorie Formule 1.

Finale

Position

Catégorie

Pilote

Total
points

Points
par manches

Châssis

A

1

Formule 1

Daniel Ghirlanda

12

3:6, 1:6 [2:6]

Gonzo F1 2020

A

2

Formule 1

Sylvio Kiesewetter

10

1:5, 2:5 [3:5]

Team XRay X1

A

3

Formule 1

Peter Forster

8

1:4, 2:4 [3:4]

Team XRay X1 2019

A

4

Formule 1

Michael Hangartner

6

2:3, 1:3 [3:3]

Team XRay X1 2019

A

5

Formule 1 Débutants

Antoine Dubois

4

2:2, 3:2 [1:2]

Team Associated RC10 F6

A

6

Formule 1

Loic Hervé

0

1:0, 2:0 [3:0]

Tamiya F104

Résultats en catégorie Traction / FWD.

En catégorie Traction, Georges Camicas-Aycardi décroche la pôle-position, suivi comme son ombre par Jonathan Porta. Daniel Caiazza se positionne en troisième position.

En finale, Jonathan prend l'avantage en remportant deux manches sur trois, montant ainsi sur la plus haute marche du podium, contre une manche pour Georges, qui prend donc la seconde position. Laurent Maggi ravit la place de troisième à Daniel et monte sur la dernière marche du podium.

Finale

Position

Catégorie

Pilote

Total
points

Points
par manches

Châssis

A

1

Traction (FWD)

Jonathan Porta

12

3:6, 2:6 [1:5]

MST TCR

A

2

Traction (FWD)

Georges Camicas-Aycardi

11

1:6, 2:5 [3:5]

Team XRay T4 avec kit FWD Zero Tribe

A

3

Traction (FWD)

Laurent Maggi

8

3:4, 1:4 [2:3]

MST TCR

A

4

Traction (FWD)

Daniel Caiazza

7

2:4, 1:3 [3:3]

MST TCR

A

5

Traction (FWD)

Maxime Franceschi

0

1:0, 2:0 [3:0]

MST TCR

A

6

Traction (FWD)

Paul Franceschi

0

1:0, 2:0 [3:0]

MST TCR

Résultats en catégorie Touring Car.

En qualification, Bastien de Marco s'adjuge la pôle-position. Xavier Deparde, très proche de Bastien, est second et Sébastien Leuenberger troisième.

Bastien remporte les trois manches de la finale A. Xavier, avec deux secondes places, monte sur la seconde marche du podium, et Paul Franceschi, quatrième en qualification, remonte sur Sébastien et lui prend la troisième place.

Michael Hangartner remporte la finale B.

Finale

Position

Catégorie

Pilote

Total
points

Points
par manches

Châssis

A

1

TC 13.5 Open

Bastien De Marco

16

3:8, 1:8 [2:8]

Awesomatix A800 MMCX

A

2

TC 13.5 Open

Xavier Deparde

14

3:7, 1:7 [2:5]

Team XRay T4'2017

A

3

TC 13.5 Open

Paul Franceschi

13

2:7, 3:6 [1:6]

Team XRay T4'2019

A

4

TC 13.5 Open

Sébastien Leuenberger

11

2:6, 3:5 [1:5]

Team Associated TC7.2

A

5

TC 13.5 Open

Georges Camicas-Aycardi

8

3:4, 2:4 [1:4]

Tamiya TA07MS

A

6

TC 13.5 Open

Laurent Maggi

6

3:3, 2:3 [1:3]

Team XRay T4'2019

A

7

TC 13.5 Open

Daniel Caiazza

4

1:2, 3:2 [2:1]

ARC R11

A

8

TC 13.5 Open

Anthony Volta

3

2:2, 3:1 [1:1]

Team Magic E4 JR

B

9

TC 13.5 Open

Michael Hangartner

14

1:7, 3:7 [2:7]

Team XRay T4'2019

B

10

TC 13.5 Débutants

Olivier Dubois

12

3:6, 2:6 [1:1]

Team Associated TC7.2

B

11

TC 13.5 Débutants

Loic Hervé

10

2:5, 3:5 [1:5]

Tamiya TA07 Pro

B

12

TC 13.5 Débutants

Maxime Franceschi

8

2:4, 1:4 [3:3]

Team XRay T4

B

13

TC 13.5 Débutants

Sophie Franceschi

7

3:4, 1:3 [2:0]

Yokomo MR4TC-SD

B

14

TC 13.5 Open

Georgios Galyfianakis

6

1:6, 2:0 [3:0]

Destiny RX-10S

B

15

TC 13.5 Débutants

Marko K

5

2:3, 1:2 [3:2]

Awesomatix A800

Quelques autos sur la grille de départ en catégorie Traction.

Quelques autos sur la grille de départ en catégorie Touring.

Action en catégorie Formule 1.

En savoir plus:

Texte et photos: Georges.