Projet Touring 1/10° électrique "Améthyste" version 2016.

Edité le 27/03/2016.
Réactualisé le 27/03/2016.
Texte et photos: Georges.

Projet "Améthyste", la suite!

Après une première version présentée l'année dernière sur ce même site, le projet "Améthyste" revient avec les beaux jours dans une nouvelle livrée, sobrement dénommée "version 2016" et offrant un certain nombre d'évolutions sensibles.

Tout d'abord, le moteur a migré au centre de l'auto et l'accu de propulsion est passé derrière le moteur. Au-delà du changement évident dans la répartition des masses que cette modification implique, l'auto a retrouvé du flex sur l'arrière. La précédente version était en effet trop rigide sur l'arrière, ce qui pénalisait la motricé, malgré un indéniable potentiel.

Cette nouvelle conception a impliqué la réalisation de deux nouvelles platines supérieures et d'un châssis en carbone de 2 millimètres d'épaisseur, particulièrement étroit, mesurant entre 58 et 72 millimètres de large! Bien sûr, les deux courroies ont été changées, et leurs passages réétudiés. Eu égard à leur position centrée et à la volonté de centrer également au mieux l'électronique, les courroies doivent faire quelques détours par des tendeurs, ce qui n'est pas sans influence sur la roue-libre. La transmission comprend naturellement un axe rigide à l'avant et un différentiel à pignons à l'arrière. Les poulies sont maintenant de 20 dents au lieu de 18, ce qui donne un rapport interne dans le ton de ce qui se fait maintenant depuis l'arrivée des motorisations brushless (39/20, soit 1.95 de ratio). En main, l'auto offre un flex nerveux, avec un hystérésis très faible.

Les amortisseurs sont maintenant des Roche RC à gros volumes (issus d'un set destiné à la Yokomo BD7, devenus depuis une référence dans le milieu et dont la fabrication a semble-t-il cessée) associés à des ressorts Ride. Les trains roulants sont issus des productions Hot-Bodies, et le dessin du support de servo flottant est inspiré de celui de la WRC Racing STX.

L'auto peut rouler avec deux types de packs, soit avec un shorty traditionnel (2S pour environ 4200-4600mAh) en position transversal arrière, soit avec un "ultra-shorty", de taille plus réduite (69.2x46.8x24.9mm contre 96x46.4x25mm si on compare chez un fabricant au hasard) et délivrant environ 2600mAh en 2S. L'adoption de ce dernier donne à l'auto un silhouette inhabituellement fine et ne peut que contribuer au recentrage des masses et à l'allègement de l'auto (135 grammes pour l"ultra-shorty" contre 190 grammes pour le shorty conventionnel). L'autonomie de 2600mAh est juste suffisante sur cinq minutes, il faudra donc être prudent en course.

Des évolutions sont déjà au programme, comme un châssis avec une forme légèrement revue, comprenant quelques chanfreins bien placés et sans l'appendice à l'arrière du châssis inspiré du Drift, qui bien que semblant très cool, risque de gêner lors des transfert des masses, et peut-être un changement de sous-traitant pour l'usinage du carbone.

Mais au final, comment se comporte l'auto sur la piste? Pour avoir eu la possibilité vider un pack avec (configuration: motorisation brushless 13.5 avec timing variable, pneus  Volante V5T-PG36R sans traitement sur la toute nouvelle piste bitume du genevamodelcars), le comportement est très intéressant. Ce qui étonne, c'est à quel point l'auto est saine. Rarement prise en défaut, elle pardonne beaucoup, tout en restant extrêmement plaisante à piloter, ce qui peut paraître paradoxal. Une des raisons en est probablement le rayon de braquage qui est très faible et une entrée et une sortie de virage efficaces et prévisibles, de gros avantages sur ce circuit tout en virages. Mon meilleur temps au tour avec l'Améthyste restera toutefois légèrement supérieur à celui réalisé le même jour avec ma XRay T4 2016 (de mémoire, 17s084 contre 16s867), toutefois les temps au tour sont très réguliers, bien plus qu'avec mon auto habituelle. Et il y a encore possiblité de faire encore progresser l'auto au niveau des réglages (barre antiroulis plus ferme par exemple). L'influence des tendeurs de courroies se fait légèrement sentir, mais en fait, on adopte instinctivement un léger filet de gaz aux doigts pour le compenser, et elle sait se faire oublier au bout de quelques tours.

On vous invite à suivre les évolutions de cette auto sur le blog de son concepteur, Jonathan Porta, RC4Life!

En savoir plus:

  • Le blog de Jonathan Porta, RC4Life.

Texte et photos: Georges.