Les suspensions avant et arrière sont relativement classique avec de longs triangles inférieurs surmontés de biellettes à pas inversés (déjà prémontés à la bonne longueur!) associés à des amortisseurs hydrauliques de gros volume à émulsion (c'est-à-dire sans coupelle de volume constant) à corps en plastique.

Le châssis est basé sur une grande pièce injectée en plastique permettant de loger la batterie en position longitudinale. La batterie s'insère par le dessous de l'auto grâce à un couvercle amovible pivotable et qui se vérrouille par deux clips et qui est de plus sécurisée par un loquet glissant.

La transmission est à deux courroies, placées relativement au centre de l'auto, et à moteur en position centrale arrière, ce qui fait que, en raison du logement longitudinal de ladite batterie, que la couronne est placée relativement en hauteur, comme dans les années 90 justement, et que les courroies avant et arrière voient chacune leur chemin guidé sur leur brin inférieur par une poulie pour contourner ledit logement.
Les différentiels avant et arrière sont à pignons et la couronne (en 48DP et de format standard) est monté sur un slipper.
La transmission est entièrement carénée, et le carénage supérieur n'est pas thermoformé en polycarbonate comme on pourrait le penser en premier, mais en plastique transparent injecté!

Les jantes et les pneus sont de monte traditionnelle 2.2 pouces compatible avec la plupart des propositions du marché.

L'auto comporte beaucoup de pièces en plastique, mais la plaque du support moteur est en alliage d'aluminium.

L'ensemble respire la qualité, plus particulièrement au niveau de l'injection des pièces plastiques et de l'ajustement entre celles-ci, et démontre un grand soin dans la conception. Ici le focus a été fait sur la simplicité, la facilité d'entretien et d'utilisation et une certaine robustesse. Cela s'est fait au détriment du poids de l'auto qui semble assez lourde en comparaison d'autres autos du marché et d'une transmission relativement bruyante en raison de son carénage.

Au final, cette proposition de G-Force est intrigante et séduisante. Elle ne s'adresse pas vraiment au marché généraliste du loisir, ni au marché de la haute compétition, mais par exemple à des débutants exigeants, à d'anciens pilotes qui ont eu déjà un Auto8 ou un AutoRCM dans les mains et qui veulent reprendre gentiment, à des "casual drivers" qui veulent participer à des compétitions locales à leur rythme avec un engin original, à des adeptes de Vintage qui veulent rouler "Old-School" en prenant plus de risques qu'avec une ancienne auto. Bref, le Xtrada n'est pas vraiment un produit mainstream, mais pourrait répondre à bon nombre de besoin de niches.

Pas encore de retour du comportement sur la piste de ce G-Force XStrada, mais les bons ingrédients semblent déjà être réunis pour un résultat sympathique.