Seconde manche du
championnat genevois hivernal 2005-2006
à Préverenges, Suisse
12/11/2005

Edité le 13/11/2005.
Réactualisé le 15/11/2005.
Textes et photos: Georges.

L'organisation:

Après la première manche s'étant déroulée le 15 octobre, le complexe indoor CRF Power de Préverenges a accueilli de nouveau une manche du championnat genevois en ce samedi 12 novembre 2005.

L'équipe du club de l'ERMC se chargera tout du long de la journée du comptage et de la gestion de course pendant que le staff CRF géra l'accueil et la buvette. Comme d'habitude, une excellente organisation pour accueillir au mieux les pilotes.

La participation était en nette hausse pour cette seconde manche, avec des pilotes qui n'ont pas hésités à venir de fort loin. Etaient présents en majorité des pilotes de la région de Lausanne et de Genève, plusieurs suisses-allemands, de nombreux français (frontaliers habitués, de la région lyonnaise et de la ligue 10, et même d'Antibes) ainsi qu'un pilote belge, avec une très bonne ambiance dans les stands. On sent que la date de la World Carpet Cup se rapproche à grand pas et la prochaine manche devrait avoir des allures de Warm-up!

La piste:

La piste a peu évoluée depuis la précédente édition en teme de grip. Le tracé devrait être modifié en vue de la World Carpet Cup organisée en décembre. Il devrait être plus sinueux, avec moins de freinage et peut-être augurer d'un retour à la roue-libre, ou de l'association roue-libre intermédiaire et spool.

Technique châssis:

Hot Bodies

La récente Hot-Bodies Cyclone séduit de plus en plus de pilotes, et ce malgré quelques défauts de jeunesse et un prix assez élevé. Mais son look fait des ravages! On devrait donc la voir fleurir en grand nombre sur la piste dans peu de temps. Le set-up de Jean-Marc Betticher utilisé pour cette course est disponible ici.

En photos ci-contre et ci-dessous, la Hot-Bodies Cyclone de Benoît Thomaes.

La Hot-Bodies Cyclone de Benoît Thomaes.

La Hot-Bodies Cyclone de Benoît Thomaes.
La Hot-Bodies Cyclone de Benoît Thomaes.
La Hot-Bodies Cyclone de Benoît Thomaes.
La Hot-Bodies Cyclone de Benoît Thomaes.

La Hot-Bodies Cyclone de Benoît Thomaes.

La Hot-Bodies Cyclone de Benoît Thomaes.

HPI

Plusieurs RS4 Sprint et quelques Pro4 dans les stands. Pas de news particulière à signaler pour cette dernière, l'attention se portant sur sa cousine, la Hot-Bodies Cyclone.

X-Ray

X-Ray était certainement la marque la plus représentée du plateau, et presque tous les modèles étaient représentés, de la vénérable version T1 à rotules jusqu'à la dernière FK05, en passant par la Raycer et la FK04.

On l'a déjà dit, beaucoup de FK05 dans les stands. Si l'auto plaît indéniablement à leur propriétaire, il est assez amusant de constater que les réglages se différencient beaucoup entre les pilotes. Outre les réglages des cinématiques de suspension, les choix de châssis (2, 2.5 ou 3mm) et de platine (origine, large ou réglable), mais également de transmission (multi-diff soit en position spool, soit en roue-libre intermédiaire) divergent également.

Sur l'auto de Ronny Lnenicka, déjà présentée dans un reportage précédent, on pouvait noter la présence d'amortisseurs d'origine Serpent (visible sur la photo ci-contre), qui devrait préfigurer les futurs productions de X-Ray.

Tamiya

Outre la présence de quelques TRF415 en version "classic" ou MS, on pouvait apprécier la nouvelle version MSX, aux mains par exemple de Benoît Labbez. L'auto est certes magnifique, mais elle semble un peu moins facile à appréhender que les versions précédentes. Le dernier châssis de la marque aux deux étoiles offre aussi beaucoup plus de flex que ses aînées.

A noter la présence de châssis moins typés compétition, comme des TB01 ou des TA04, preuve qu'il est inutile de posséder le dernier châssis "bling-bling" pour se faire plaisir en course.

La Tamiya TRF415 MSX de Benoît Labbez.

La Tamiya TRF415 MSX de Benoît Labbez.

La Tamiya TRF415 MSX de Benoît Labbez.
La Tamiya TRF415 MSX de Benoît Labbez.
La Tamiya TRF415 MSX de Benoît Labbez.
La Tamiya TRF415 MSX de Benoît Labbez.
La Tamiya TRF415 MSX de Benoît Labbez.

Corally

Quatre Corally RDX dénombrées dans les stands. RAS, sinon que Walter Pollet-Villard a définitivement adopté sa modification de l'implantation des amortisseurs avants (présentée dans le reportage précédent), consistant à les ancrer derrière le support grâce à des triangles retouchés. Les amortisseurs se retrouvent ainsi reculés d'environ 1cm, réduisant ainsi sensiblement les masses en porte-à-faux à l'avant, avec un gain sensible sur la piste selon ce pilote (mais cependant une plus grande fragilité des triangles).

Team Associated

Seul le pilote français Sébastien Fender disposait ici de la dernière TC4 Factory Team. Son auto avait déjà été détaillée sur ce site lors d'un récent reportage.

Yokomo

Très peu de Yokomo dans les stands.

Autres

Aucune Schumacher aperçue dans les stands.

Bastien de Marco roulait toujours ici avec le très élégant prototype conçu par son père.

Catégorie Drift

Contrairement à la précédente course, pas de démonstration de Drift cette fois-ci en raison du timing chargé de la course.

Technique moteurs

En catégorie 23 tours, les derniers moteurs livrés par Team Orion possèdent un axe de rotor sensiblement plus long qui dépassent d'environ 5mm côté tête, sans doute pour les identifier plus facilement au contrôle. Les rapports se situaient environ autour de 6.0.

En catégorie "Modified" et "Experts", beaucoup de pilotes apprécient sur cette piste le confort procurer par les moteurs avec un rotor de type "Grooved", comme les Corally Black ou certaines séries de Team Orion, bien que certains soient revenus en arrière pour des questions de consommation (manche de 6min). Les rapports se situent entre 7 et 8 environ pour les moteurs 12 tours. En catégorie "Experts", un majorité de 12 tours même si cette catégorie autorise tous les bobinages et les brushless, le moteur le plus puissant devait être un 10 tours. Pour revenir aux brushless, malgré les nombreuses déclarations enthousiastes sur divers forum, aucun pilote n'en utilisait ici, car les retours d'expérience (sérieux) sont pour le moment peu concluants, en raison d'un manque de fiabilité principalement (contrôleurs qui fument un peu facilement, aimants des moteurs fragiles...)

Technique accus:

La catégorie 23 tours permet aux jeunes pilotes d'utiliser des packs en stick typés "Loisir" sans souci.

Avec un 12 tours (ou plus) sur 6 minutes, des 3300 mAh peuvent faire l'autonomie, à condition d'être doux sur la gachette et de ne pas "tuner" le moteur de trop. Avoir des 3700 constituait donc un sécurité indéniable. Principalement du GP (triés par Team Orion, Corally, Akkuplus, Fusion Power, Peak, Hurricane, ProMatch Racing...) dans les stands, et quelques éléments V-Tec triés par LRP. Pas de gaine IB aperçu. Alors que les derniers IB3800 donnent des chiffres supérieurs sur les machines de trie aux GP3700, sur la piste, le GP3700 reprend l'avantage en terme de sensation de boost dans la plupart des cas. L'explication tiendrait au fait que ces accus changent de comportement avec la fréquence des variateurs (les machines de trie sont à courant de décharge constant), information à prendre au conditionel bien sûr. On en revient à l'intérêt de monter des condensateurs à faible impédence sur les variateurs électroniques....

Le passage à 6 minutes des manches pour ce championnat ne va pas sans problème pour certains pilotes. Ainsi, pour un temps similaire sur la piste, à moteur, accus et ratio égaux, on peut avoir 30 secondes à une minute entre deux pilotes. La différence se situe principalement sur deux point, le réglage de l'auto et le pilotage.

Entre deux réglages différents donnant une performance similaire sur la piste, celui qui "enroule" le plus facilement, celui qui génère le moins de sous-virage, celui qui nécessite le moins de relance possible aura l'avantage en autonomie.
Et il est évident qu'écraser la gâchette alors que ce n'est pas forcément utile consomme.

Pour gagner en autonomie, une astuce simple consiste à partir avec un accu tiède, voir froid. On perd en "pêche" car on accroie la résistance interne de l'élément, mais on garde la même énergie globale car on "auto-limite" l'accélération, gosse consommatrice d'électrons. Plus subtile comme méthode, la charge par step-charging disponible sur les chargeurs modernes (7A jusqu'à 2500mAh, 0.2A jusqu'à 2530mAh, puis fin de charge à 4A par exemple) qui permettent d'avoir un bon compromis en pêche et autonomie (l'accu prend plus decharge tout en ayant une température en fin de charge moindre).
On voit aussi se multiplier sur les stands des refroidisseurs d'accus en aluminium type MuchMore (en photo ci-contre), qui permettent de dissiper les calories plus à coeur que ne le ferait un ventilateur (qui refroidit principalement en surface, créant ainsi un gradient thermique dans l'élément qui peut être néfaste, et qui risque de compromettre la détection de fin de charge par delta-peak).

En nouveauté chez Team-Orion et Peak Racing est annoncé un pack LiPo de 7.4V et 4800mAh spécial automodélisme, d'un encombrement sensiblement équivalent à un pack 6 éléments GP3700, pour un poids nettement inférieur. Outre le prix qui reste assez élevé encore, reste à en estimer la fiabilité et surtout la sécurité.

Autre nouveautés chez Team Orion, des packs "Oscar Special" basés sur les GP3700.

Plusieurs nouveaux éléments sont annoncés et/ou disponibles depuis peu.
En premier lieu, des GP3900. Inutile de se ruer dessus, les premières séries sont annoncées comme très décevantes en boost et pour le moment réservées aux packs en sticks de loisir. A surveiller quand même car GP fait progresser en permanence ses éléments.
Ensuite, les Infinite Power IP3800SC, qui sont certainement des Intellect Brothers avec une nouvelle gaine.
Puis enfin les Vigor Power, un nouveau fabriquant pour le moment inconnu qui annoncerait dans ses specifications techniques des chiffres hallucinants (à vérifier bien sûr).

Technique carrosseries:

Sur cette piste, la Protoform Stratus 3 semblait être particulièrement appréciée. On trouvait aussi des Mazda 6 et des Stratus 1, ainsi que des Ride très tendance en ce moment, en version Accord ou MkIII (plus rarement).

Technique pneus:

Deux types de montes étaient principalement utilisés par les pilotes, mais toujours basées sur les Take-Off CS27. Ils étaient soit montés en configuration SRCCA (inserts JB Inserts Ultra light Blue-Yellow-Blue-thin et jantes JB Wheels 24 mm Hard Yellow), soit en configuration World Carpet Cup 2005 (inserts JB Inserts Ultra light Blue-thin et jantes JB Wheels 24 mm Hard White). Les jantes Team Orion / JB Wheels couleur blanche Hard sont réputées légèrement plus rigide que les jaunes Hard, et les inserts totalement bleus sont un peu plus fermes que les bleus avec une bande jaune.

En matière de traitement, beaucoup de pilotes utilisaient le Team Orion rose-violet. Quelques-uns employaient du Corally TC2 ou du CS, parfois du LRP. Très peu de pilotes chauffaient les pneus. Un constat, les CS27 (comme beaucoup de pneus d'aileurs) n'apprécient vraiment pas d'être nettoyés avec certains sprays moteur, car ils dénaturent le caoutchouc, voir les font légèrement craqueler en surface, les transformant ainsi en pneus pour Drift... Une solution adoptée par de nombreux pilotes est de nettoyer les pneus avant traitement avec... du traitement! On badigeonne le pneu avec le traitement, on nettoie de suite avec du papier ménage non pelucheux, puis on traite normalement le pneu.
Certains restent néanmoins adeptes du spray moteur, car il permet de rendre le pneu plus "réceptif" au produit de traitement. Néanmoins, il convient de faire des essais préalables pour éviter les mauvaises surprises, car les formulations de spray moteur varient suivant les marques (l'odeur peut être très différente), voir suivant les batches de production si la marque change de fournisseur.

Autres

Vu sur le stand d'Olivier Bening, cette sorte de petit trétaux pliable qui permet de gagner de la place sur sa table, un accessoire simple et pratique adopté par de plus en plus de pilotes.

Résultats en catégorie 1/10° électrique Standard 23 tours

Aïe-aïe-aïe...pas de photo du podium pour cette catégorie... Sorry!

En qualification, Cédric Lecamp donne le ton avec un 30 tours en 369.87s, soit deux tours de plus que la pôle réalisée à la première manche sur cette même piste! Qui ose encore dire qu'avec un moteur 23 tours, on se traîne??? Suivent Kessler Sébastien (29/ 370.37) et Sieber Stephan (28/ 360.00).
Kessler Sébastien remporte la première finale, suivi de Cédric Lecamp et Sieber Stephan. Pour les deux finales suivantes, l'ordre sera le même, en premier, Cédric Lecamp, en second Kessler Sébastien et en troisième Marinelli Antonio.
Daddanayake Chamicham remporte la finale B et Fama Pipo la C.

Finale

Position
en
finale

Position
en
qualification

Pilote

Châssis

A

1

1

Lecamp Cédric

X-Ray T1 FK05

A

2

2

Kessler Sébastien

X-Ray T1 FK04

A

3

4

Marinelli Antonio

X-Ray T1 FK05

A

4

6

Emmenegger Thomas

X-Ray T1 Raycer

A

5

3

Sieber Stephan

/

A

6

8

Petoud Eric

/

A

7

5

Faure Sylvain

/

A

8

7

Wunderlin Carlos

X-Ray T1 FK05

B

1

1

Daddanayake Chamicham

X-Ray T1 FK05

B

2

2

Furlenmeier

/

B

3

7

Kessler Jean-François

/

B

4

6

Lambert Matthias

/

B

5

4

Chappuis Jérome

/

B

6

3

Vuilleumier Luis

/

B

7

5

Gysler Marc

/

B

8

8

Eggel Thomas

/

C

1

1

Fama Pipo

/

C

2

4

Muller Hans Ruedi

/

C

3

5

Eggel Gilles

/

C

4

2

Bouvier Patrice

/

C

5

3

Vankerberghem Romain

/

Résultats en catégorie 1/10° électrique "Modified"

En catégorie "Modified", Rodrigues Paolo survole ses adversaires en signant un 32 tours en 368.62s. Derrière, Franceschi Paul signe un excellent 31 tours en 361.90s (qui a vite repris le rythme après quelques mois d'absence sur les courses) et Fender Sébastien en 31/ 363.07. Lors de la manche précédente, seul deux pilotes avaient atteints les trente tours, et maintenant, ils seront 11 à passer ce cap... Ca commence à aller sacrément vite... et les finales s'anoncent, comme dans les autres catégories, fort serrées!
Paolo Rodrigues remporte la première finale A devant Bossetti François et Fender Sébastien. La seconde le sera par Franceschi Paul devant Rodrigues Paolo et Jadot Christophe. La troisième finale sera decisive pour le podium, et c'est finalement Paolo Rodrigues qui remporte ce round devant Bossetti François et Jadot Christophe.
La finale B est remportée par Julien Jost et la C par Gilles Cosandey.

Finale

Position
en
finale

Position
en
qualification

Pilote

Châssis

A

1

1

Rodrigues Paolo

X-Ray T1 FK05

A

2

7

Bossetti François

X-Ray T1 "Pivot Balls Suspension"

A

3

4

Jadot Christophe

X-Ray T1 FK05

A

4

2

Franceschi Paul

X-Ray T1 FK05

A

5

5

Valantin Fabien

X-Ray T1 FK05

A

6

8

Cachafeiro Juan

Tamiya TRF415MS

A

7

3

Fender Sébastien

Team Associated TC4 Factory Team

A

8

6

Beining Olivier

Corally RDX

B

1

2

Jost Julien

Corally RDX

B

2

3

Camicas-Aycardi Georges

X-Ray T1 FK05

B

3

1

Fragnière Fabien

X-Ray T1 FK05

B

4

7

Gerber Thomas

Hot-Bodies Cyclone

B

5

8

Marcucci Eric

X-Ray T1 FK05

B

6

6

Crausaz Nicolas

Hot-Bodies Cyclone

B

7

4

Gaillard Alain

HPI RS4 Pro4

B

8

5

Garcia Carlos

Hot-Bodies Cyclone

C

1

1

Cosandey Gilles

HPI RS4 Pro4

C

2

5

Eyholzer Harald

/

C

3

2

Beausire Cédric

X-Ray FK04

C

4

4

Mir Alain

X-Ray FK04 XRC

C

5

3

Arza José

HPI RS4 Pro4

Résultats en catégorie 1/10° électrique "Expert"

En catégorie "Expert", quatre pilotes franchiront les 33 tours. En pôle, on trouve Pollet-Villard Walter (avec un temps de 362.49s), Betticher Jean-Marc (362.90s), Alexandre Amort (369.21s) et Thomaes Benoît (370.10s). Le rythme s'accélère aussi dans cette catégorie, car les cinq premiers pilotes étaient en 32 tours à la course précédente sur cette même piste!!!
"Lord" JMB gagne la première finale, devant Pollet-Villard Walter et Thomaes Benoît. La seconde sera remportée par Thomaes Benoît, suivi de Betticher Jean-Marc et Pollet-Villard Walter. La troisième finale sera décisive pour le podium. Alors qu'il mène en tête, Walter Pollet-Villard voit sa course stoppée net par le bris d'un triangle de sa RDX à un peu plus de la mi-course. JMB remporte ce round devant Thomaes Benoît et Bastien de Marco.
La finale B sera remportée par Nicolas Vouilloz.

Finale

Position
en
finale

Position
en
qualification

Pilote

Châssis

A

1

2

Betticher Jean-Marc

Hot-Bodies Cyclone

A

2

4

Thomaes Benoît

Hot-Bodies Cyclone

A

3

1

Pollet-Villard Walter

Corally RDX

A

4

5

De Marco Bastien

Prototype DMe

A

5

6

Buffat Arnaud

X-Ray T1 FK05

A

6

3

Alexandre Amort

Hot-Bodies Cyclone

A

7

7

Ronny Lnenicka

X-Ray T1 FK05

A

8

8

Etienne Loïck

Corally RDX

B

1

1

Vouilloz Nicolas

Hot-Bodies Cyclone

B

2

3

Kroos Mischa

Hot-Bodies Cyclone

B

3

4

Ragaut Hugo

Hot-Bodies Cyclone

B

4

5

Novelle Frédéric

HPI Pro4

B

5

2

Labbez Benoît

Tamiya TRF415 MSX

Autres sites ayant fait ou susceptibles de faire un reportage sur cette course:

Merci aux organisateurs pour leur accueil symphatique.
Résultats extraits du site de l'ERMC.
Les résultats fournis par ce site n'ont pas de valeur officielle.
Textes et photos de Georges.