Première manche du SITCC 2010-2011, Grand-Saconnex, Genève (Suisse), 09/10/2010.

Edité le 30/10/2010.
Réactualisé le 30/10/2010.
Texte et photos: Georges.
Cliquer sur les photos pour les agrandir.

Introduction.

Avec le retour de l'hiver qui s'annonce, retour en indoor pour une nouvelle saison palpitante du SITCC, qui porte maintenant officiellement le nom de "Team Orion Swiss Indoor Touring Car Championship", toujours organisé par les dévoués bénévoles du club ERMC.

Le règlement propose toujours trois catégories que voici:

  • Touring Car "Division 1", moteur brushless (Team Orion 10.5, 13.5 version 2010 ou antérieure, ou encore Carbon BL 18T) ou moteur brushed Katana 23 tours.
  • Touring Car "Division 2", moteur brushless (Team Orion 13.5 version 2010 ou antérieure, ou encore Carbon BL 18T) ou moteur brushed Katana 23 tours.
  • Touring Car "Division 3" (catégorie que l'on pourrait qualifier de "Standard", "Promotion" ou "Découverte"), combo brushless Team Orion Carbon 18T (rapport interne minimum imposé) ou moteur brushed Katana 23 tours (rapport interne minimum de 8.0).

Les pneus imposés restent les MuchMore Absolute 32 montés-collés, le traitement pour pneus est toujours unique, remis le jour de la course et à rendre après la course. Une même fiole est à partager entre plusieurs pilotes. Et les accus LiPo homologués restent les Team Orion et les HPI, chargés dans un sac de sécurité pour LiPo. Pas de changement notable donc d'un point de vue technique, mais par contre, c'est sur le format de course qu'il y a du changement. En effet, chacune des cinq manches adoptera un format différent, "Le Mans" pour la première, "Sprint" pour la seconde, "Reedy Race" pour la troisième, "Enduro" pour la quatrième et format surprise pour la dernière.

Pour cette première, ce sera donc "Le Mans", ce qui signifie trois manches de qualification de cinq minutes, regroupées par division, mais le classement pour le départ des finales se fera sans distinction de division. Un format intéressant, qui a plu aux pilotes comme aux organisateurs.

Ce qui ne change pas (heureusement :-), c'est la célèbre tombolat, toujours aussi richement fourni par les sponsors, avec à gagner, entre autres, une auto RTR complète, deux radios Ansmann 2.4GHz, des bombes nettoyantes, des moteurs brushless et brushed, des charbons, des autocollants...

45 pilotes avaient répondu présent pour cette première manche, un nombre en retrait par rapport à l'année précédente. mais rien d'inquiétant toutefois, car de plusieurs pilotes inscrits pour l'ensemble de la saison ne pouvaient pas être présent ce samedi.

La piste.

La moquette grise du club ne prend (presque) pas une ride au fil des années. Le grip lors des premiers tours de roue était cependant un peu déconcertant, car la moquette n'avait pas servi depuis des mois. Il montera cependant notablement au fil des manches pour se stabiliser en début d'après-midi. Le tracé est toujours dans l'esprit SITCC, id est suffisament roulant pour que les débutants y prennent du plaisir, et suffisament technique pour satisfaire les plus exigeants.

Technique châssis.

Le plateau du SITCC s'annonce sous le signe de la variété, puisqu'une grande partie des marques présentes sur le marché étaient représentées, X-Ray, Tamiya, Hot-Bodies, Team Magic, Team Losi, Robitronic, 3Racing, Kyosho et Corally (avec un prototype de la version 2011), et pas forcément avec des châssis up-to-date ou typés compétition, preuve que ce type de courses est vraiment ouvert à tous. Seuls n'étaient pas recencées au bataillon Schumacher cette fois-ci (car il y en avait au moins toujours une ou deux la saison passée) et Team Associated (la situation devrait peut-être changer avec l'arrivée très attendue TC6).

Autre présence remarquée, celle du prototype DMe850 dont nous avions déjà parlé lors du reportage sur la manche du championnat suisse 2010 se déroulant à Lostallo. Toujours pas de photo autorisée, mais pour ses premiers tours de roues sur moquette, cette auto, à côté duquelle les modèles du marché actuel paraissent bien fades, s'adjuge la pôle et gagne les trois finales A. Peut-être pas la détentrice du meilleur temps au tour de la journée (de très peu toutefois), mais une constance bluffante sur cinq minutes.

La 3Racing Sakura Zero d'Arnaud Soulignac.

La 3Racing Sakura Zero sera la nouvelle monture d'Arnaud Soulignac pour le championnat de France 2011. 3Racing qui a maintenant un nouvel importateur pour l'hexagone. Comme déjà écrit il y a quelques mois, pour une toute première réalisation en matière de Touring 1/10° électrique, la Sakura Zero surprend en bien, et voir même détonne même à côté des cafouillages, voir des râtés incompréhensibles de certaines marques réputées plus aguerries. L'époque où 3Racing était synonyme de qualité médiocre à pas cher semble bel et bien être révolue. Rien de vraiment révolutionnaire, on est une synthèse des (bonnes) solutions actuelles piochées chez Tamiya, TOP Racing, Hot-Bodies et X-Ray. 3Racing a aussi certainement bien pioché dans sa propre gamme d'options pour les autres marques. Ce qui ne l'empêche nullement d'offrir une foultitude de détails spécifiques et sympathiques, comme un accès super rapide au différentiel arrière, un châssis avec des découpes spécifiques aux LiPo et un flex symétrique, des pions métalliques sous les vis de droop, un système pour centrer la direction lors du réglage du pincement avant, des supports de triangles avec pions de centrage (précis, fiable, simple et pas cher), un support de couronne intégrant les roulements et limitant le risque de voilage de la couronne, des poids à fixer, etc. Chose curieuse, les amortisseurs, bien que ressemblant aux Tamiya, sont sensiblement plus courts, à voir le pour et le contre. Reste à voir la fiabilité dans le temps de cette auto, mais pour une première, certains concurrents feraient bien de se remettre en question. Cette auto commence à avoir son petit succès et reste à surveiller de près.

Sur l'auto de ce pilote, on remarquera des rondelles (de 0.5mm probablement) sous la platine supérieure et les paliers au niveau du moteur pour modifier le flex, une astuce empruntée à Tamiya modifiant sensiblement le comportement de l'auto, mais qui ne convient pas forcément à tous les pilotes. Le différentiel à pignons ne sera pas utilisé toutes les manches. Pour le reste, on laissera parler les photos.

La Corally RDX Phi prototype version 2011 de Yann Gradelet.

Une première série de photos de la future version de la Corally RDX Phi version 2011 est disponible dans le reportage sur la manche du championnat suisse 2010 se déroulant à Lostallo. Yann Gradelet disposait également d'un prototype de la version 2011 qui devrait sortir commercialement à la fin de cette année. Espérons que les défauts constatables seront corrigés pour la version commerciale.

Ce pilote avait monté des amortisseurs Tamiya, infiniment plus performant que ceux d'origine.

La X-Ray T3 de Serge Boudet.

Serge Boudet avait équipé sa X-Ray T3 d'un châssis "LiPo Spec" d'origine Exotek. "Assez raide pour jouer au ping-pong avec" selon les termes même du pilote, celui-ci a réalisé quatre trous oblongs intelligement placés dans ce châssis. Et ça a l'air de plutôt bien marcher sur la piste, avec une place en A à la clef. Serge Boudet employait un différentiel à pignons, avait monté des supports de carrosserie à l'horizontal sur le support d'amortisseurs arrières et soigné la fixation des supports de triangle avec des vis costaudes et pratiques.
Petit clin d'oeil à ce pilote avec un lien sur des photos (avec un numérique d'époque à disquette 3.5 pouces!) d'un prototype sur base de Schumacher SST'99 qu'il avait réalisé en...2000 et qui avait fait son effet à l'époque!

La Hot-Bodies TCX de Jonathan Porta.

Sur sa Hot-Bodies TCX, ce pilote emploie en lieu et place de la fixation d'origine du pack des pièces Exotek pour l'immobiliser. Des supports de servo en plastique, pièces inutilisées d'une grappe du kit fixées sur des trous pré-existants de la platine supérieure, servent à empêcher le pack de trop rentrer en cas de choc latéral.

Une X-Ray T1 FK05.

Présente à cette course, une X-Ray T1 FK05, plus toute jeune mais toujours vaillante! Une auto qui vieillit très bien malgré ses cinq ans d'âge.

La Team Magic E4 RS'09 de Jordy Dubuis.

Quelques photos de la Team Magic E4 RS'09 de ce jeune pilote, qui bénéficiait des astuces présentées dans cet article dédié.

La Maverick Strada de Jean-Marc Betticher.

Petit challenge personnelle pour Jean-Marc Betticher, plus habitué normalement à truster les podiums, qui roulera ici avec une Maverick Strada, un châssis à bas coût normalement typiquement orienté loisir, juste montée la veille au soir. Seules modifications, le montage d'anciens amortisseurs Yokomo trouvés dans sa caisse de terrain et l'adaptation sur place d'un montage improvisé d'une couronne 64DP pour avoir le rapport adapté au format "Division 3". En effet, la couronne d'origine est en module 0.5, qui ressemble au 48DP employé en compétition, mais qui n'est pas du tout compatible dans les faits. Comme il n'a pas pu trouver de pignon de 0.5 adapté sur la course, un montage d'une couronne de 64DP a été effectué.
Evidemment, difficile de jouer la pôle-position avec tel un châssis, mais Jean-Marc remporte néanmoins la finale C avec, soit devant l'ensemble des pilotes de la "Division 2" et quelques-uns de "Division 1"quand même! Et ce devant des châssis plus "prestigieux". Excellente démonstration pour démontrer qu'il ne faut pas avoir peur de s'inscrire dans des courses, même avec un châssis à "petit budget"!

La Tamiya TRF416X de Franco Rizzo.

Sur sa Tamiya TRF416X, Franco Rizzo testait un châssis d'origine Smokem. Malgré le fait que ce dernier connaisse un certains succès en compétition, ce pilote n'était pas très convaincu à la fin de sa journée de course.

La Team Losi JRX-S Type R d'Alexandre Amort.

Alexandre Amort roule cette saison avec une Team Losi JRX-S Type R. alexandre testait ici un platine supérieure d'origine Exotek, plus souple que celle d'origine, mais qui reste plus raide qu'une platine d'origine retaillée.

Technique pneus et traitements.

Les MuchMore Absolute 32, livrés montés-collés (plutôt correctement dans l'ensemble d'ailleurs) sur jantes pleines blanches avec inserts, également tous deux d'origine MuchMore sont maintenant connus des pilotes depuis leur adoption la saison dernière. Ils offrent un bon grip, une usure raisonnable et un comportement sain et homogène.

Le traitement fourni semble être du Team Orion rose, peut-être additioné d'un peu de bleu. Tout autre forme de traitement étant interdit, un bon compromis semble être de nettoyer le pneu avec le traitement lui-même (mais pas trop vite, car le traitement agit même après essuyage), puis juste après d'opérer au traitement proprement dit.

Technique accumulateurs.

Un pilote présent nous a présenté des accus d'une nouvelle marque, Gens Ace, pas utilisés ici car pas homologués pour le SITCC et le SIORC.

Résultats.

Les résultats complets de la course se trouvent en lien ici.

Finale

Place en
finale

Place en
qualification

Pilote et Division

Point en
finale

Châssis

A

1

1

Bastien De Marco (D1)

2 [ 1 1 1]

Prototype DMe 850 version 2011

A

2

3

Arnaud Soulignac (D1)

4 [ 2 2 8]

3Racing Sakura Zero

A

3

2

Walter Pollet-Villard (D1)

6 [ 3 3 3]

X-Ray T3 avec châssis Black'Art

A

4

4

Cham Dassanayake (D1)

6 [ 4 4 2]

Tamiya TRF 416X

A

5

5

François Bossetti (D1)

10 [ 5 5 6]

X-Ray T3R

A

6

6

Vincent Cavard (D1)

11 [ 6 6 5]

X-Ray T3

A

7

7

Nicolas Huguenin (D1)

12 [ 8 8 4]

Tamiya TRF416X

A

8

8

Serge Boudet (D1)

14 [ 7 7 7]

X-Ray T3 avec châssis Exotek

B

1

4

Franco Rizzo (D1)

3 [ 1 2 5]

Tamiya TRF 416X avec châssis Smokem

B

3

3

Renaud Ott (D1)

4 [ 3 6 1]

Hot-Bodies Cyclone TC

B

2

1

Alexandre Amort (D1)

6 [ 2 4 4]

Team Losi JRX-S Type R

B

4

5

Yann Gradelet (D1)

6 [ 4 3 3]

Corally RDX Phi prototype 2011

B

5

8

Grégory Commeau (D1)

6 [ 5 1 8]

TOP Photon avec châssis CEFX

B

6

2

Laurent Canetti (D1)

7 [ 8 5 2]

Tamiya TRF 416X

B

7

7

Georges Camicas Aycardi (D1)

13 [ 7 7 6]

Tamiya TRF 416 avec châssis Exotek

B

8

6

Lionel Troyon (D1)

13 [ 6 10 7]

Team Magic E4 RS'09

C

1

2

Jean-Marc Betticher

2 [ 1 1 1]

Maverick Strada

C

3

4

Jonathan Porta (D1)

6 [ 2 4 4]

Hot-Bodies TCX

C

2

3

Rodrigo Amendoeira (D2)

6 [ 3 6 3]

Hot-Bodies Cyclone TC

C

4

5

Yael Zurfluh (D1)

6 [ 4 2 6]

/

C

5

1

Arthur Brule (D2)

9 [ 7 7 2]

Hot-Bodies TCX

C

6

8

Michael Jacinto (D2)

10 [ 5 8 5]

/

C

7

7

Jean-Claude Bignens (D2)

11 [ 6 5 7]

Tamiya TRF416 World Edition

C

8

6

Maxime Weebourg (D1)

11 [ 8 3 8]

Hot-Bodies Cyclone

D

1

6

Stéphane Reverdy (D1)

3 [ 2 1 2]

Team Losi JRX-S Type R

D

3

5

Jordi Dubuis (D2)

3 [ 3 2 1]

Team Magic E4 RS

D

2

3

Xavier Colmagne (D1)

4 [ 1 3 6]

Robitronic Avid 2

D

4

1

Stan Hirschy (D2)

8 [ 4 5 4]

Tamiya TRF 416 World Edition

D

5

4

Cédric Decrauzat (D2)

8 [ 5 7 3]

Hot-Bodies Cyclone TC

D

6

2

Daniel Caiazza (D2)

10 [ 6 4 8]

Hot-Bodies Cyclone TC

D

7

8

Jean-Jacques Walther (D2)

12 [ 7 8 5]

/

D

8

7

Eric Petoud (D2)

13 [ 8 6 7]

/

E

1

1

Grégory Jury (D2)

2 [ 1 1 1]

Hot-Bodies Cyclone TC

E

3

4

Dominique Wohlwend (D2)

4 [ 2 4 2]

/

E

2

3

Mathias Kohler (D2)

5 [ 7 2 3]

X-Ray T2'008

E

4

2

Richard Lecoupeau (D2)

6 [ 3 3 4]

/

E

5

7

Gilles Schmid (D3)

9 [ 4 8 5]

Tamiya TRF 416 World Edition

E

6

8

Pierre-André Thill (D3)

12 [ 6 6 6]

/

E

7

6

Valantin Germano (D3)

12 [ 5 7 7]

Team Magic E4 RS'09

E

8

5

Richard Ros (D2)

13 [ 8 5 8]

Hot-Bodies Cyclone TC

F

1

1

André Grégory (D2)

2 [ 1 1 1]

Hot-Bodies Cyclone TC

F

3

3

Joel Volet (D3)

4 [ 4 2 2]

/

F

2

2

Fabio Martins (D3)

5 [ 2 3 4]

/

F

4

4

Patrice Vionnet (D2)

6 [ 3 4 3]

Hot-Bodies Cyclone TC

F

5

5

Anne-Dominique Masseau (D3)

10 [ 5 5 5]

/

Texte et photos: Georges.