GeMC Series 2019 Round 4
(Championnat Genevois, manche 4),
Meyrin, Suisse, 31/08/2019.

Edité le 06/09/2019.
Réactualisé le 09/09/2019.
Texte: Georges.
Photos: Daniel, Anthony et Georges.

Introduction.

Cette quatrième manche des GenevaSeries a totalisé 12 inscriptions en catégorie Formule 1 et 36 en catégorie Touring. Une participation stable et encourageante, malgré l'absence de plusieurs habitués pour cause de vacances. Au sujet de la participation, plusieurs points sont encourageants. Ainsi, si on note un seul pilote inscrit en "Débutants" en catégorie Formule 1, la plateau de cette catégorie s'étoffe régulièrement depuis quelques temps grâce à l'arrivée de nouveaux pilotes d'outre-Sarine. En catégorie Touring, on notera l'arrivée de nouveaux pilotes, mais aussi le retour à la compétition de plusieurs anciens pilotes qui avaient arrêtés, mais également la présence de sept pilotes en en catégorie "Débutants".

Cela me renforce dans l'idée que la stratégie visant à privilégier le concept de "Casual Racing" est payante et porte ses fruits, lentement mais sûrement. Si la motivation me vient, j'écrirais peut-être un petit article sur ce concept de "Casual Racing", bien plus intéressant à mon avis que les fausses-bonnes idées du type courses monotypes ou du type multiplication des catégories.

La piste.

Le tracé, dévoilé la veille au soir sur les réseaux sociaux et le site internet du club, était totalement inédit et n'avait jamais été testé auparavant.

Celui-ci tournait dans le sens horaire. La petite ligne droite sous le podium (où se trouve la petite flèche bleue sur la figure ci-contre) débouchait sur une (fausse) courbe de plus de 180° à droite enchaînant immédiatement sur une courbe serrée à gauche et sur une chicane. Après une légère courbe à gauche, on débouche sur une courbe serrée à droite d'environ 180° qui lance sur la (fausse) ligne droite en descente. Après un freinage à bien gérer pour arriver à la bonne vitesse, on entre dans un virage à 180°pour se lancer dans une double chicane, qui, avec la bonne trajectoire, peut être négocié presqu'en suivant une droite, et qui donne sur un nouveau virage serré à 180°. Après un petit tronçon légèrement courbe, on plonge dans un virage à plus de 180° à droite qui débouche sur la petite ligne droite sous le podium.

Un circuit étonnant sur le papier, et qui en réalité s'avéra très intense à rouler, car à la fois technique et rapide. A mon humble avis, il s'agissait du tracé le plus intéressant et le plus amusant à rouler de cette année.

Technique.

Pas de photos de Formule 1 cette fois-ci. On essayera de réparer cet oubli la prochaine fois!

La Team XRay T4 2019 Mid-Motor Conversion Zero Tribe de Cham Dassanayake.

Après Bastien de Marco (voir reportage sur la troisième des GenevaSeries 2019), Cham Dassanayake est le second pilote du championnat à s'être laissé convaincre par le kit de conversion "Mid-Motor" de la marque japonaise Zero Tribe pour la Team XRay T4.

En fait, même si le terme "Mid-Motor" est couramment utilisé, le moteur n'est pas rigoureusement au centre de l'auto. C'est en réalité l'axe portant les poulies des courroies et la couronne qui s'y trouve, ce qui permet d'avoir deux courroies de longueur égale. Avoir deux courroies de longueur égale permet d'avoir un comportement plus facile et plus prévisible, et il est plus facile de gérer la tension des courroies. Si une auto à l'implantation moteur classique, il convient d'avoir une courroie avant plus tendue que celle de l'arrière, car si la courroie arrière est trop tendue par rapport à celle de l'avant, le train arrière aura tendance à prendre le pas au train avant à l'accélération, car la puissance arrivera sur le train arrière puis sur le train avant. Toutefois, la tension des courroies et leur bon dosage sont difficiles à apprécier car les courroies ne sont pas de la même longueur. Avec le "Mid-Motor", il est plus facile de gérer ce paramètre. De plus, avec cette configuration, le moteur est avancé, et donc les masses le sont également, même si le contrôleur passe derrière le moteur. Donc on aura la sensation d'avoir plus de directivité, tout en ayant une auto qui pardonne plus facilement (le train arrière décrochant moins facilement), mais peut-être au détriment de la motricité.
Le flex est également modifié, puisque le monolithe rigide obligatoire que constitue le support moteur est avancé de plusieurs centimètres, ce qui change profondément le rapport de flexion entre l'avant et l'arrière dans le cas où aucun renfort n'est employé. Et c'est sans compter les effets gyroscopiques générés par l'ensemble couronne et poulies de courroies et rotor du moteur dont les effets sont difficiles à quantifier.

Il est toutefois difficile de se prononcer de manière radicale sur cette nouvelle tendance "Mid-Motor". Certains pilotes rapportent que le changement observé est minime au niveau comportement, d'autres rapportent avoir obtenus beaucoup plus de directivité... Contradictoires comme observations? A priori oui, mais en y réfléchissant un peu, pas tant que ça en réalité. En effet, les pilotes, une fois le kit "Mid-Motor" monté, repartent souvent avec comme réglages initiaux ceux de la configuration initiale. Et suivant les choix opérés sur ces derniers, la pondération des effets du "Mid-Motor" sur ceux-ci ne sera pas la même, et cela explique ces constats a priori divergents. Cependant, d'après les dires des pilotes, une constante revient: si leur record du tour ne progresse pas ou peu, les temps au tour sur une manche sont par contre plus réguliers.

Alors est-ce la fin des configurations "Rear Motor"? S'il est effectivement probable que de plus en plus de fabriquants proposeront d'emblée des kits "Mid-Motor" d'origine sans passer par la case kit de conversion, cela ne signe pas forcément l'arrêt de mort du "Rear Motor", car ce dernier pourrait avoir toujours l'avantage dans certaines conditions d'accroche, avec certaines motorisations, ou avec certains types de pneus. L'avenir pourrait être idéalement d'avoir des kits proposant d'emblée de pouvoir adopter plusieurs implantations du moteur possibles, à l'image du Tamiya TA07MS, mais sans les limitations imposées par la monocourroie. Ce serait très simplement réalisable avec quelques astuces de conception, et ce avec un surcoût de production quasiment anecdotique. L'avenir pourrait être donc idéalement la modularité.

Cham Dassanayake était le seul pilote du plateau à employer sur le train arrière de son auto un ARS (Active Rear Suspension), c'est-à-dire du pincement et/ou de l'ouverture variable à l'arrière à l'enfoncement.

La Team Magic E4 RS4 de Nicolas Huguenin.

Nicolas Huguenin effectuait lors cette quatrième manche des GenevaSeries 2019 son retour à la compétition avec une très jolie troisième place en finale B au volant de sa vénérable Team Magic E4 RS4, une auto qui se fait de plus en plus rare sur ce championnat.

La Tamiya TRF418 de Michel Maurer.

Ce pilote roule avec une Tamiya TRF418, une auto sortie fin 2013, qui a encore de beaux restes sur la piste.

Alors que certains croyaient fermement qu'elle se retirait définitivement de la compétition (ce qui n'a jamais été dit officiellement), la marque aux deux étoiles a sorti ces derniers mois de nombreuses pièces optionnelles intéressantes pour mettre à niveau ses modèles haut-de-gamme, pièces qui préfiguraient ce que sera le futur TRF420 annoncé pour la fin de l'année. A l'heure de l'écriture de ces lignes, et même s'il n'y a pas encore de photos officielles, de nombreuses informations et vues CAO ont été publiés. Pas de "Mid-Motor", Tamiya reste dans une configuration classique, mais l'auto est presque entièrement nouvelle. De nombreux points qui étaient critiqués sur les précédentes productions ont été corrigés et/ou modernisés.

La Turnigy TD10 de Sébastien Bernard.

Cette auto (probablement la version 2) était vendue par le géant Hobbyking pour environ 80$ jusqu'à il y a peu. Pour ce prix difficile à battre, on avait un vrai kit à monter d'une Touring 1/10 électrique, sans carrosserie, mais livré néanmoins avec des roues. L'auto en photos ci-dessous est quasiment d'origine, et on peut voir qu'elle offre une transmission classique à deux courroies avec un différentiel à pignons, un châssis, une platine supérieure et des supports d'amortisseurs en composite fibres de verre et époxy, des amortisseurs hydrauliques à corps filetés en aluminium, un support moteur en aluminium, des cardans articulés à l'avant (mais pas à l'arrière), des biellettes à pas inversés, et on en oublie! La TD10 ne peut renier sa filiation avec la Sakura Zero S (dont elle va jusqu'à reprendre la couleur rose de l'anodisation), et toutes ses pièces sont compatibles avec cette dernière et d'autres modèles plus haut-de-gamme de la marque 3Racing (qui a abandonné sa couleur fétiche, le rose justement, depuis quelques temps déjà).
Son propriétaire s'en dit fort satisfait, même si son différentiel arrière a cassé dans une des finales.

Technique carrosseries.

En finale A Touring, neuf pilotes sur dix utilisaient une carrosserie ZooRacing, soit des Dogbollox (DBX), soit des Hellcat. Mais la concurrence semble se réveiller. On attendait une réponse de Montech, mais c'est du côté de Protoform qu'elle est venue avec la Turismo. On entend déjà au loin les détracteurs de ce nouveau style de carrosseries pousser des cris d'orfraie sur le manque de réalisme de celles-ci. Mais souvent, ces personnes ne les ont tout simplement pas essayé, et le gain de performances ainsi que le plaisir de pilotage qu'elles procurent font qu'il sera très difficile de revenir en arrière.
Pour revenir à la Protoform Turismo (qui s'inspire de la Porsche Mission E ou de la Taycan dont elle reprend les dessins de phares), ce n'est certes pas un prix de beauté, mais elle est bien plus agréable à regarder en vrai que sur les premières photos officielles. Et ce n'est pas une simple copie de la DBX, car le dessin, surtout sur l'avant, est fort différent. Le porte-à-faux avant est moins proéminent, la lame plus arrondie, et le montant A est également sculpté autrement. Sur la piste, cela donne une carrosserie dans le coup, mais avec son propre caractère.

Vu sur la piste lors de cette course, une Zoo Racing Zoodiac GT, une carrosserie très populaire dans certaines catégories en Allemagne (petite piqûre de rappel: "trop de catégories tue les catégories"), et qui est admise dans le règlement des GenevaSeries.

Action en catégorie Touring Car!

Action en catégorie Formule 1!

Résultats.

Les résultats complets se trouvent à l'adresse suivante: http://www.myrcm.ch/myrcm/main?pLa=fr&dFi=gemc&dId[E]=45458&hId[1]=arv

En photo ci-contre, l'ensemble des pilotes inscrits en que "Débutants" en catégorie Formule 1 et Touring Car.

Résultats en catégorie Formule 1.

En qualification, Daniel Ghirlanda s'impose avec en moyenne presqu'un tour d'avance sur ses poursuivants, et ce malgré un plateau un peu plus fourni à chaque course dans cette catégorie Formule 1. Aux deuxième et troisième places, on trouve également deux autres pilotes d'outre-Sarine, Chrigu Baeriswyl et Michael Hangartner.

Dans les manches de finales A, le peloton se rapproche un peu du leader Daniel Ghirlanda sans pouvoir toutefois réellement l'inquiéter. Le suspens se situe surtout au niveau des places d'honneur du podium. Chrigu Baeriswyl défend vaillamment sa deuxième place sur la grille et monte logiquement sur la seconde marche du podium. Sylvio Kiesewetter, deux fois troisième sur les trois manches de finale, monte sur la troisième marche du podium.

Peter Forster remporte la finale B devant Ivan Baltensperger et Antoine Dubois.

Antoine Dubois remporte la sous-catégorie "Débutants" au volant de sa Team Associated RC10 F6.

Finale

Position

Catégorie

Pilote

Total
points

Points
par manches

Châssis

A

1

Formule 1

Daniel Ghirlanda

16

3:8, 2:8 [1:8]

Gonzo F1 2020

A

2

Formule 1

Chrigu Baeriswyl

14

2:7, 1:7 [3:7]

Team XRay X1 2019

A

3

Formule 1

Sylvio Kiesewetter

12

1:6, 2:6 [3:1]

Team XRay X1

A

4

Formule 1

Alex Carusi

10

3:6, 2:4 [1:3]

Team XRay X1

A

5

Formule 1

Michel Maurer

10

3:5, 1:5 [2:3]

Team XRay X1 2018

A

6

Formule 1

Steve Joye

9

2:5, 1:4 [3:4]

Team XRay X1

A

7

Formule 1

José Arza

5

3:3, 2:2 [1:1]

Tamiya TRF102

A

8

Formule 1

Michael Hangartner

4

1:2, 3:2 [2:1]

Team XRay X1 2019

B

9

Formule 1

Peter Forster

8

3:4, 1:4 [2:3]

Team XRay X1 2019

B

10

Formule 1

Ivan Baltensperger

7

2:4, 3:3 [1:3]

Team XRay X1 2019

B

11

Formule 1 Débutants

Antoine Dubois

4

3:2, 2:2 [1:1]

Team Associated RC10 F6

B

12

Formule 1

Pascal Carlin

2

1:2, 2:0 [3:0]

Tamiya F104

Résultats en catégorie Touring Car.

Les qualifications en catégorie Touring Car offrirent plus de rebondissements qu'en catégorie Formule 1, car au moins cinq pilotes parmi les plus rapides peuvent prétendre à la pole-position: Cham Dassanayake, Alexis Banderier, Bastien De Marco, Xavier Deparde et Paul Franceschi. A l'issue des quatre manches de qualification, Cham Dassanayake s'impose devant Bastien De Marco et Alexis Banderier.

Bastien De Marco remporte les trois manches de finale A et remporte donc la course au volant de sa Team XRay T4'2019 Mid Zero Tribe. Le véloce Alexis Banderier, qui signera le best-lap de la journée en qualification et en finale avec son Awesomatix, monte sur la seconde marche du podium, et Xavier Deparde (Team XRay T4'2019) sur la troisième.

La finale B est remportée par Laurent Maggi, dopé par un récent changement de châssis, suivi de Georges Camicas-Aycardi et Nicolas Huguenin de retour aux affaires.

Maxime Weebourg remporte la finale C devant Daniel Caiazza et Ivan Baltensperger.

La finale D est remportée par Anthony Voltas suivi de Michel Maurer et de Julien Pellaton.

Sophie Franceschi gagne la finale E suivie de Gian Pinelli et de Raphaël Carlin.

La sous-catégorie "Débutants" a été remportée par Olivier Dubois, suivi de Sébastien Bernard et de Maxime Franceschi.

La grille de départ de la finale A de la catégorie Touring Car.

Cherchez l'intrus!

Finale

Position

Catégorie

Pilote

Total
points

Points
par manches

Châssis

A

1

TC 13.5 Open

Bastien De Marco

16

3:8, 2:8 [1:8]

Team XRay T4'2019 Mid Zero Tribe

A

2

TC 13.5 Open

Alexis Banderier

14

2:7, 3:7 [1:1]

Awesomatix A800 MMCX

A

3

TC 13.5 Open

Xavier Deparde

12

2:6, 1:6 [3:6]

Team XRay T4'2017

A

4

TC 13.5 Open

Steve Matthey

10

1:5, 3:5 [2:4]

Team XRay T4'2019

A

5

TC 13.5 Open

Cham Dassanayake

9

1:7, 3:2 [2:1]

Team XRay T4'2019 Mid Zero Tribe

A

6

TC 13.5 Open

Paul Franceschi

9

2:5, 1:4 [3:1]

Team XRay T4'2019

A

7

TC 13.5 Open

Grégory Commeau

7

3:4, 2:3 [1:3]

Awesomatix A800

A

8

TC 13.5 Open

Renaud Brusselle

5

3:3, 1:2 [2:2]

Yokomo BD9

B

9

TC 13.5 Open

Laurent Maggi

14

3:8, 1:6 [2:5]

Team XRay T4'2019

B

10

TC 13.5 Open

Georges Camicas-Aycardi

14

2:7, 3:7 [1:1]

Tamiya TA07 MS

B

11

TC 13.5 Open

Nicolas Huguenin

12

1:8, 3:4 [2:1]

Team Magic E4 RS4

B

12

TC 13.5 Open

Nicolas Crausaz

11

2:8, 3:3 [1:2]

Kyosho TF7.7

B

13

TC 13.5 Open

Georgios Galyfianakis

11

2:6, 1:5 [3:1]

Destiny RX-10S

B

14

TC 13.5 Open

Steve Joye

10

1:7, 2:3 [3:2]

Team XRay T4'2018

B

15

TC 13.5 Open

Pascal Carlin

10

3:6, 2:4 [1:3]

Team XRay T4'2018

B

16

TC 13.5 Open

Antonin Bernard

9

3:5, 1:4 [2:2]

Team XRay T4

C

17

TC 13.5 Open

Maxime Weebourg

16

3:8, 2:8 [1:7]

Team XRay T4'2018

C

18

TC 13.5 Open

Daniel Caiazza

15

1:8, 3:7 [2:5]

ARC R11

C

19

TC 13.5 Open

Ivan Baltensperger

13

2:7, 1:6 [3:6]

Team C TC10

C

20

TC 13.5 Débutants

Olivier Dubois

10

2:6, 3:4 [1:3]

Team Associated TC7.2

C

21

TC 13.5 Open

Alex Carusi

10

1:5, 3:5 [2:1]

HPI Pro5

C

22

TC 13.5 Open

Alexandre Steube

8

2:4, 1:4 [3:1]

3Racing Sakura XIs

C

23

TC 13.5 Open

Cédric Courant

5

2:3, 1:2 [3:2]

Yokomo BD8

C

24

TC 13.5 Open

Matthew Joye

5

3:3, 2:2 [1:1]

Team XRay T4

D

25

TC 13.5 Open

Anthony Voltas

16

3:8, 2:8 [1:7]

Team Magic E4 JR

D

26

TC 13.5 Open

Michel Maurer

14

1:8, 3:6 [2:6]

Tamiya TRF418

D

27

TC 13.5 Open

Julien Pellaton

14

2:7, 3:7 [1:2]

Hot-Bodies Cyclone

D

28

TC 13.5 Débutants

Sébastien Bernard

10

3:5, 1:5 [2:2]

Turnigy TD-10

D

29

TC 13.5 Débutants

Maxime Franceschi

9

2:5, 3:4 [1:4]

Team XRay T4

D

30

TC 13.5 Débutants

Sam Hecq Bucher

7

2:4, 3:3 [1:3]

Mugen MTC1 2018

D

31

TC 13.5 Open

Marc Wirtz

6

1:6, 2:0 [3:0]

Yokomo BD9

D

32

TC 13.5 Open

Roland Steube

5

2:3, 3:2 [1:1]

3Racing Sakura Advance

D

33

TC 13.5 Débutants

Sophie Franceschi

8

3:4, 2:4 [1:4]

Yokomo MR4TC-SD

D

34

TC 13.5 Débutants

Gian Pinelli

6

3:3, 2:3 [1:3]

Team XRay T4

D

35

TC 13.5 Débutants

Raphaël Carlin

4

3:2, 2:2 [1:2]

Tamiya TT02

D

36

TC 13.5 Open

Romain Hecq

0

1:0, 2:0 [3:0]

Mugen MTC1 2018

En savoir plus:

Texte: Georges.
Photos: Daniel, Anthony et Georges.