Vintage: HPI Super RS4 (2003),
montée en deux roues motrices.

Edité le 29/10/2013.
Réactualisé le 29/10/2013.
Texte et photos: Georges.
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La HPI Super RS4 est sortie aux environs d'avril 2003. Elle se voulait le pendant électrique de la Super Nitro. Ces deux autos, à l'échelle dites "Super Size", se caractérisaient par des dimensions supérieures aux autos habituelles à l'échelle 1/10°. Plus concrètement, la Super RS4 offrait un empattement au choix de 280 ou 300mm et une voie entre 220 et 223mm, le tout pour un poids annoncé d'approximativement 1700g avec carrosserie. Kyosho et Tamiya se sont également risqués à ce type d'exercice, Kyosho avec les Super Ten (en versions électriques et thermiques, dont des versions avec un moteur rotatif d'origine O.S. Engine ou un moteur quatre temps!) et Tamiya avec ses TGX à moteur thermique.

Eu égard à son positionnement niveau prix sur le marché et à sa destination loisir, le châssis et la platine supérieure de la HPI Super RS4 sont en FRP. Le châssis offre une découpe pour accueillir des accus saddles NiCd ou NiMH en 2x3 (soit 7.2V), mais également en 2x4 (soit 9.6V). Il est également possible d'y monter des packs en sticks, et bien sûr des LiPo modernes.

Elle était livrée par exemple avec une carrosserie de Lamborghini Murcielago, de Porsche 911 Turbo ou de Subaru Impreza.

La transmission à quatre roues motrices était d'origine à deux courroies, mais son propriétaire a souhaité la remonter en deux roues motrices, en mode propulsion. Pour le plaisir de tester en premier lieu, mais aussi parce que la courroie avant nécessite pour fonctionner correctement plusieurs tendeurs de courroie. Les magnifiques plaques moteur anodisées bicolore ne sont bien sûr pas d'origine, mais elles sont bien d'époque, récupérées sur des réalisations présentées à l'époque déjà sur ce même site (lien 1 et lien 2)

L'auto en photos roule avec une carrosserie de Toyota GT-One peinte dans sa livrée d'époque.

Les amortisseurs d'origine, à la conception perfectible dirons-nous, ont laissé avantageusement leur place à des TRF de chez Tamiya. Le différentiel à pignons arrière sera rempli d'une huile un peu épaisse pour faciliter le pilotage en mode propulsion.

Et sur la piste, comment se comporte ce bolide? Et bien pas si mal pour des premiers tours en mode deux roues motrices. Bien sûr, l'auto est loin d'être surmotorisée, ceci afin de ne pas abîmer la carrosserie et de risquer de casser quelques choses, certaines pièces détachées étant difficiles à se procurer. Le pilotage se doit d'être fin et le dosage de l'accélération subtile, mais son pilote trouve ce type de pilotage fort plaisant et formateur!

Merci à Serge de m'avoir permis de photographier son châssis!

Texte et photos: Georges.