Vintage: Schumacher Cougar II
avec châssis en fibres de carbone Eurocomposite.

Edité le 08/12/2008.
Réactualisé le 14/12/2008.
Textes et photos: Georges.

Tout d'abord, un grand merci à Ito qui a laissé son précieux Schumacher Cougar II pour cette séance photo!

Après un premier sujet sur une des mythique piste 1/12° de la marque de Northampton, la SPC, voici une petite présentation d'un Schumacher Cougar II.

Schumacher s'intéresse au tout-terrain électrique dès 1984 avec le Cat, un quatre roues motrices décliné en plusieurs versions et qui marquera l'histoire de la compétition R/C, notamment par le titre mondial décroché en 1987 par Masami Hirosaka. En 1988, Schumacher commercialise son premier 4x2, le Top Cat, avec des solutions techniques étonnantes comme des amortisseurs avants montés in-board, un châssis en tôle d'aluminium embouti, une boite de transmission par courroie, etc. Puis ce sera le Cougar en 1990, dont la principale modification sera le retour des amortisseurs avants à une position plus conventionnelle, plus pour des raisons commerciales (ambition sur le marché américain, assez conservateur) que pour des raisons techniques semble-t'il. Le Cougar II, une évolution beaucoup plus en profondeur du Cougar qu'on ne pourrait le penser, sort en 1992. Par rapport à son prédécesseur, plusieurs choses ont changées, la qualité des plastiques, le châssis anodisé, les jantes, un train avant redessiné, les amortisseurs à piston réglable (quatre positions), les supports d'amortisseurs avant et arrière, la cellule de transmission, le différentiel (beaucoup plus fiable, plus constant, mieux centré et protégé), la couronne, le train arrière, le slipper (plus fiable, plus fin en réglage, démontage de la couronne sans perdre le réglage), les cardans (avec une fourche intérieure dans un corps en aluminium), etc. Initialement, le Cougar II était disponible en trois versions différentes, Sport, Racing et Team. D'autres déclinaisons suivront par la suite ("Work's" pour le haut-de-gamme, "Club10" pour l'entrée-de-gamme, etc.)

L'exemplaire en photo ne possède plus le célèbre châssis en aluminium embouti (affectueusement surnommé à l'époque, la "poêle à frire"), mais un superbe châssis EuroComposite en fibre de carbone qui reproduit les formes "baignoire" de celui d'origine. EuroComposite était le nom d'un fabricant français de pièces en carbone pour les châssis de compétition. Les amortisseurs ont été remplacés par des Team Associated, la référence de l'époque, et qui se défendent toujours bien à l'heure actuelle. En effet, si Schumacher avait déjà fait beaucoup de progrès dans le domaine des amortisseurs sur le Cougar II, c'était loin d'être encore à la hauteur des productions américaines. Les biellettes à pas inversé de couleur rouge à l'arrière sont des PK. Les étriers avants en nylon blanc sont d'origine Team Associated. But avoué, moins de chasse pour plus de directivité, le Cougar ayant tendance à être un peu fainéant du train avant. A noter également sur la voiture présentée, des jantes Yokomo dont le systeme de fixation de roues qui va avec

Le variateur électronique est quasiment de la même époque, un Novak Tempest Pro, un peu encombrant mais quasiment increvable. La motorisation (un Team Orion V2) et les accus (des GP3300) sont sensiblement plus actuels, mais le but est de faire rouler un peu cette pièce de l'histoire de la R/C.

Place maintenant aux photos...

Texte et photos: Georges.