Vintage: Tamiya Toyota Hilux 58028 (1981).

Edité le 20/01/2019.
Réactualisé le 20/01/2019.
Photos: Laurent "Nuggets".
Texte: Georges.

Le récit de cet article commence lorsque le père de Laurent récupère un vénérable Tamiya Toyota Hilux datant des années 80. Laurent, en voyant cette auto Vintage équipée d'un châssis métallique et d’une boite de vitesse, se dit que qu'elle constituerait un sujet intéressant pour le site OverRC.com et me propose donc une série de photos, une excellente idée dont je le remercie encore!

L'idée de Laurent et son père était de tenter de moderniser un peu l'auto, en la laissant dans son jus au maximum, bref, de juste mettre un récepteur 2.4GHz pour la rendre roulante sans la dénaturer. Au programme, la restauration a compris un dépoussiérage complet et un démontage et nettoyage des moyeux avant qui peuvent s’embrayer à volonté. Un récepteur et des servos plus modernes ont également été installés. La boîte de vitesse, semblant fonctionner parfaitement, n'a pas été démonté. De plus, selon la notice, elle était montée d'origine.

La Tamiya Toyota Hilux, référence 58028, fait partie d'une longue lignée de modèles de la marque aux deux étoiles qui existent toujours, que les Tamiyaphile appellent "3-Speed". Ces modèles s'articulent autour d'un châssis à longerons métalliques (certaines versions plus abordables ont été dotés d'un châssis moulé en plastique) et d'une boîte mécanique à trois vitesses.

Mais regardons plus en détails ce pick-up Toyota Hilux.

A l'arrière se trouvent presqu'en porte-à-faux au-dessus des roues une boîte transparente accueillant le récepteur et les trois servos. En effet, une radiocommande quatre voies minimum (car il est possible d'jouter encore des modules d'éclairage, de son, etc.) pour animer l'enfin. Cette boîte transparente était également destinée initialement à loger la batterie, de format spécifique (NiCd de 6v, 4000mAh), offrant à l'époque environ 30-40 minutes d'autonomie selon lle matériel publicitaire de l'époque.

Le châssis s'articule autour de deux longerons métalliques longitudinaux sur lesquels se greffent les ponts roulants par l'intermédiaire de suspensions à lames.

La boîte, implantée entre les deux longerons, comporte trois vitesses et est actionnable en marche par un servo. Les moyeux de roue avant sont débrayables manuellement, et il n'y a pas de différentiel. En effet, on peut passer d'une transmission quatre roues motrices en première vitesse à un mode propulsion sur les deux autres rapports. Le moteur, un valeureux Mabuchi 540, est implanté sensiblement entre les roues avants, en ligne avec la boîte de vitesses.

Un boîtier métallique implanté sur la gauche du châssis loge le variateur de vitesse. Ce dernier est une sorte d'hybride entre variateur de vitesses mécanique et électronique.

La carrosserie, très détaillée, est composée de plusieurs pièces moulées en plastique, dont un habitacle et une figurine de pilote.

Encore un petit mot sur la partie radio. Lorsque l'auto a été récupérée, elle était équipée de trois servos Accoms IC AS-3, qui portaient des prises qui ne correspondent plus aux standards actuels. Un récepteur Spektrum plus contemporain a été installé, car Laurent et son père n'étaient pas en possession de l'émetteur correspondant au récepteur d'origine, et les servos Accoms remplacés par des Futaba s3003.

Ne reste plus qu'à attendre le retour des beaux jours pour que ce Tamiya 3-Speed puisse se confronter à son véritable élément, la nature!

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Photos: Laurent "Nuggets".
Texte: Georges.