TCC (Touring Car Championship), quatrième et dernière manche, Sallanches, France, 21/09/2008.

Edité le 27/09/2008.
Réactualisé le 01/10/2008.
Textes et photos: Georges.
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Introduction.

Après une troisième manche (qui était en fait la cinquième programmée, mais la pluie s'étant méchamment invitée lors de deux manches, celles-ci durent être annulées) s'étant déroulée le samedi à Frontenex (Genève) près de la frontière franco-suisse, le TCC (Touring Car Championship) s'est déplacé le dimanche à Sallanches, à quelques kilomètre de là en France voisine.
Bien connue (et appréciée) des pilotes électriques, notamment pour avoir accueuillie fin août la Coupe de France Touring 1/10° électrique, cette piste est gérée par les bénévoles du club M.A.R.S.-Léman. Située dans la zone industrielle de Sallanches, près de la sortie d'autoroute, elle offre un développé d'environ 200m pour une largeur d'environ 4m, et elle offre tout le confort nécessaire (stands couverts, tables en dur, 220V, etc.)
Les bénévoles du club M.A.R.S.-Léman animèrent la buvette et côté comptage, on retrouve comme à l'accoutumée Jean-Marc Betticher de l'ERMC au comptage et au micro.
Un peu plus d'une vingtaine de pilotes avaient fait le déplacement pour cette course, qui s'est déroulée avec un temps couvert et frisquet, mais heureusement sans une seule goutte de pluie.

Technique.

Parmi les châssis présents (en électrique) sur cette course, les Hot-Bodies Cyclone sont majoritaires comme d'habitude sur ce championnat, de la version d'entrée de gamme S à la dernière TC, mais aussi plusieurs X-Ray (version T2'007 ou T2'008), deux Tamiya TRF416, une Serpent S400 et une Corally RDX Phi.

Quelques châssis présents...

La X-Ray T2'007 de François Bossetti.

Depuis peu, François Bossetti a adopté une X-Ray T2'007, déjà modifiée pour pouvoir passer les packs type 3600 ou 3800 mAh Team Orion (les 4800 et 5000 devraient également passer logiquement avec cette modification - information à vérifier). Ces modifications ont impliquées de retoucher le palier droit au niveau du moteur, un léger coup de Dremel sur la platine supérieure et un recoupage des pièces en plastique immobilisant le pack. Malgré le risque de tweak, ce pilote préfère la sécurité et le côté pratique de la barette en carbone de fixation de l'accu.

La Corally RDX Phi de Yann Gradelet.

Yann Gradelet roulait ici en configuration brushless 6.5 et 5 éléments, soit la configuration du championnat de France en catégorie SSB.
Ce fut l'occasion de voir lors d'une opération de maintenance la conception du nouveau différentiel Corally. Etonnante conception, car celui-ci comporte pas moins de 18 billes, de petits diamètre, et réparties sur deux rangées. Il ne comporte pas vis suceptible de casser et ne comporte pas de butée à billes, car l'appui se fait sur un roulement épaulé, comme sur a plupart des 1/12° pistes - heureusement, le roulement est bien plus gros que sur une 1/12°! La petite clef est faite sur mesure et requise pour pouvoir accéder à l'écrou métallique destiné à régler le différentiel.

La X-Ray T2'007 de Matthias Kohler.

La X-Ray T2'007 de Matthias Kohler, vainqueur en catégorie "Stock", complètement d'origine.

La Serpent S400 de Walter Pollet-Villard.

La Serpent S400 de Walter Pollet-Villard avait certes été photographiée il y a peu de temps pour un reportage sur ce même site (en l'occurence la dernière manche du championnat suisse à Frontenex), mais c'était l'occasion d'observer son implantation d'un accu LiPo (un Team Orion 3800 ici) monté légèrement déporté sur le côté, cette auto ne permettant pas une implantation totalement centrée en raison du dessin du palier droit au niveau du moteur. Occasion également d'observer quelques détails de préparation, parmi lesquels (liste naturellement non exhaustive) le travail sur le montage de la mini-platine arrière, les joints toriques ultra-mous sur la tige d'amortisseur, etc. Cette disposition d'accu qui pourrait intriger ne l'empêchera nullement de signer la pôle et d'empocher la victoire en catégorie "Modified" ici à Sallanches, là où il était déjà monté sur la troisième marche de la Coupe de France mi-août. Côté motorisation, un brushless 3.5; associé au faible poids et aux 7.4V du LiPo, ça envoie violent...

Résultats de la course.

Résultats en catégorie "Sport".

Mathias Kohler décroche la pôle-positon juste devant Dominique Voegtli. Les finales seront très discuptés entre ces deux protagonistes, mais elles tourneront à l'avantage du poleman. Mario Voegtli est troisième et Patrice Vionnet quatrième.

Résultats en catégorie "SuperSport".

Prenant sa revanche sur sa finale B en catégorie SSB lors de la dernière Coupe de France, Juan Cachafeiro l'emporte en catégorie "SuperSport" (motorisation brushless 10.5 et LiPo) devant le poleman Romain Hecq, qui avait dominé le samedi à Frontenex, Georges Camicas-Aycardi, Jérémy Frey et Rodrigo Amendoeira. Pour ceux qui s'interrogerait sur les performances de ce combo LiPo/10.5, les temps réalisés ce samedi sont équivalents à ceux réalisés il y a trois ans en brushed 12 tours 6 éléments, hors considérations relatives à la météo, aux pneus et aux poids miniumum qui étaient différents à l'époque. Autant dire que cela va suffisament vite pour se faire peur...

Résultats en catégorie "Modified".

Parti d'emblée en configuration brushless 3.5 et LiPo, une configuration fortement déconseillée à ceux qui frottent le balisage un peu trop souvent et aux châssis approximativement préparés (désintégration assurée!), Walter Pollet-Villard arrivera à dompter les chevaux et signera la pôle-position devant le vainqueur de la veille, Jean-Marc Betticher, qui lui roule en cinq éléments. Pour les finales, ce dernier passera en LiPo, mais Walter Pollet-Villard gère son avantage sur la grille de départ et l'emporte au final. Jean-Marc Betticher monte sur la seconde marche du podium, non sans avoir signé un nouveau record du tour absolu pour cette piste. 14s10, soit 3/100° de mieux que celui signé par Aurélien Tréhout lors de la dernière Coupe de France, qui était encore auparavent déténu par une piste 1/10° thermique. Malgré son "petit" brushless 6.5 avec "seulement" cinq éléments, Yann Gradelet accroche la troisième place, devant François Bossetti, Cham Dassanayake, Sébastien Leuenberger et Daniel Archimi.

Résultats en catégorie "Nitro".

Même si ce site est totalement, résolument, fermement et fondamentalement orienté électrique, n'oublions toutefois pas la catégorie "Nitro", qui verra Arnaud Soulignac signer la pôle-position et obtenir la victoire lors des deux finales de 15 minutes, devant Nicolas Crausaz, Laurent Monbailly et Heli Spreng.

Autres sites ayant fait ou susceptibles de faire un reportage sur cette course:

Merci aux organisateurs pour leur accueil symphatique.
Les résultats fournis par ce site n'ont pas de valeur officielle.
Textes et photos: Georges.