Technique châssis.

La Awesometix A700 de Jonathan Porta.

Commençons tout d'abord par la sensation de ce samedi, la première sortie au SITCC d'une Awesomatix. Et c'est Jonathan Porta qui s'est jetté à l'eau le premier pour expérimenter cette auto qui sort carrément des canons actuelles niveau conception. Pour ne citer que quelques points qui la différencie, la transmission par cardan, les amortisseurs rotatifs, les triangles en carbone... Parmi les points positifs qui viennent à l'esprit après ce premier contact, c'est indéniablement très beau et original, la qualité perçue est excellente et le travail sur certaines pièces hallucinant. Parmi les points négatifs, les réglages, où les repères habituels sont perturbés, et la complexité pas forcément vraiment utile du différentiel à billes (qui laissera place ici à sa version à pignons) et d'autres pièces. Son propriétaire a d'ailleurs commis un excellent petit article sur le montage de cette auto sur le site du GMC (Geneva Model Club), et s'il est très content de son achat pour le moment, il nous a confié toutefois que la qualité de fabrication n'est pas aussi haute qu'on voudrait bien nous le faire croire sur les forums.

Une Team Associated TC3 Factory Team.

Revenons à de vrais valeurs, et quoi de mieux qu'une authentique Asso TC3, sans doute la plus fantastique Touring 1/10° électrique de toute l'histoire. Sorti peu avant l'an 2000, elle a marqué l'histoire et sert encore d'étalon, de référence et d'inspiration pour les productions actuelles. Si la transmission par cardan est passée de mode (quoique.. voir plus haut), ce n'est nullement le cas de la répartition des masses, les cinématiques de suspensions et le dessin des pièces. Sans parler de la direction "true Ackermann".

L'exemplaire en photos est toutefois équipé d'amortisseurs Tamiya pour la performance, d'une barre de renfort central en carbone pour le clin d'oeil historique et de chapes RPM blanche pour le look. Le clamp moteur a été modifié de façon à ce que ce soit lui qui se déforme, et non le châssis, lors du serrage de l'entredent. Cet exemplaire aurait du normalement rouler à cette course, mais malheureusement, il ne sera pas possible de voir évoluer cette légende sur quatre roues au sein d'un plateau composé de productions actuelles. Dommage, mais on n'espère que ce n'est que partie remise!

Pour ceux qui souhaiterait en savoir plus sur cette Touring de légende, il suffit de consulter les archives du site datant de 2000 à 2004 environ et plus particulièrement son montage et essai.

La X-Ray T3 2012 de Juan Cachaffeiro.

Ce pilote, qui fréquente régulièrement les circuits du championnat de France, a troqué cette année sa Yokomo contre une X-Ray T3 2012, ce qui semble bien lui réussir vu le résultat sur cette manche.

La 3Racing Sakura FF de Luc Lavergnat.

La 3Racing Sakura FF de Luc Lavergnat avait déjà été prise lors d'une manche de la saison SITCC de la saison précédente, mais lors de celle-ci, elle n'avait roulé que lors de la pause de midi. Cette fois-ci, son propriétaire a fait toute la course avec, où elle avait sa place en course sans rougir. Si la motricité est étonnante pour une traction (merci au moteur en porte-à-faux comme la Tamiya FF-03 et leur illustre ancêtre commune, la mythique Yokomo YRF-2; consultez Google d'urgence si vous ne connaissez pas cette auto), c'est sur ce point qu'elle est en désavantage par rapport aux quatres roues motrices. Cependant, la technicité des tracés du SITCC, un set-up adapté et surtout le talent du pilote gomme partiellement cette différence. Preuve en est son classement final.