GeMC Series 2018 Round 1
(Championnat Genevois, manche 1),
Meyrin, Suisse, 05/05/2018.

Edité le 14/05/2018.
Réactualisé le 16/05/2018.
Texte et photos: Georges.

Introduction.

Cette première manche des gemcseries 2018 s'est déroulée sous un soleil estival, avec une belle participation de 45 pilotes, dont 13 en Formule 1 (la meilleure participation dans cette catégorie depuis le début de ce championnat) et 7 en sous-catégorie Touring "Débutant". Sachant que plusieurs habitués étaient absent pour cause de vacances, cela est de bonne augure pour les prochaines manches. Encourageant était également le nombre de pilotes inscrit dans la sous-catégorie Touring "Débutant", dont plusieurs participaient ici à leur première course.

Le règlement.

Plusieurs changements dans le règlement pour la saison 2018 ont été opérés, principalement en catégorie Touring. Ainsi, si toutes les autos de cette catégorie courent toujours ensemble avec une motorisation brushless 13.5 type 540 (ou Brushless ou Brushed de puissance équivalente ou inférieure) et font l'objet d'un premier classement commun, trois sous-catégories sont distinguées par la suite et font l'objet d'un classement séparé: Open avec timing autorisé, Stock (suivant règlement SRCCA) avec timing zero et enfin Débutants, qui remplace la catégorie Juniors. Si les pneus Volante 36R (V5T-PG36R) sont toujours autorisés, les nouveaux pneus homologués du Championnat Suisse 2018, à savoir les Sweep EXP30 (EXP30-R2PG) le sont maintenant également.
La catégorie Formule 1 adopte également les nouveaux pneus du Championnat Suisse, à savoir les Volante F1 (VT-VF1-FM et VT-VF1-ARSS). Les Ride GR F1 (RI-26040 et RI-26042) restent toujours d'actualité.
Le traitement des pneus reste toujours interdit, même si le nettoyage avec le produit Würth Industry Cleaner fourni par l'organisation est toléré.

Le règlement officiel se trouve à l'adresse suivante: series.genevamodelcars.ch.

La piste.

Le tracé de cette première manche avait déjà été utilisé lors de la première manche du championnat 2017, dans le sens anti-horaire également, avec satisfaction. D'une fausse simplicité apparente, il se voulait en réalité fort technique. La petite ligne droite au pied du podium lançait directement l'auto un enchaînement de trois virages à 180° en serpentin, qui débouchait sur la fausse ligne droite en légère montée. A la fin de celle-ci, un freinage finement dosé était indispensable pour arriver à la bonne vitesse dans une courbe à plus de 180° qui jetait l'auto dans un dédale de portions sinueuses à souhait, où il était indispensable d'avoir la trajectoire la plus tendue possible pour pouvoir signer un bon chrono.

Technique châssis Touring.

Un Tamiya TT-02.

Le Tamiya TT-02 en photos ci-dessous est la preuve (si cela est encore nécessaire) qu'il n'est nul besoin de posséder un matériel ultra-haut-de-gamme et/ou dernier cri pour se faire plaisir en compétition! Son pilote, qui participait ici à sa première course, remportera d'ailleurs avec la finale D au général, et se classera quatrième de la sous-catégorie "Débutants". L'auto, strictement d'origine, hormis la suppression complète du parechoc arrière, et le remplacement de la platine supérieure de parechoc avant et de la barre de maintien d'accu par des pièces découpées dans une feuille de PVC de récupération. Ces opérations, dont le coût est quasiment nul, permettent de gagner environ 50 grammes sur l'auto. Cette auto (ou plus précisément la version TT-02R) et, entre autres, ces modifications, feront normalement bientôt l'objet d'un article prochainement sur OverRC.com.

La Tamiya TRF419X de Walter Pollet-Villard.

Une autre Tamiya en photos ci-dessous, mais cette fois ci une TRF419X, et plus précisément celle de Walter Pollet-Villard, qui décrochera la pole-position et finira sur la deuxième marche du podium en finale A. Outre un montage aux petits oignons (visserie aluminium là où il faut, platine supérieure fixée seulement avec deux vis à l'arrière, des prolongateurs de support de carrosserie arrière Zeppin Racing pour en récupérer à l'arrière, un ventilateur de dimensions généreuses - 40x40mm - pour le moteur avec une boîte à air légère pour bien canaliser le flux de refroidissement, des câblages radio et puissance au plus court mais sans exagération, etc.), les puristes auront remarquer la présence de plusieurs pièces issues du kit de conversion XR. Curiosité commerciale, Tamiya a choisi de ne proposer le kit complet du TRF419XR qu'au Japon, tandis que le reste du monde a seulement droit à un kit de conversion. Ce dernier contient un nouveau châssis de 2.25mm et une nouvelle platine de 2mm, un "Center Pitch Stiffener" (ou raidisseur central en français) comme le veut la tendance actuelle, un nouveau bâti moteur avec la possibilité d'une fixation centrale très en arrière, un axe de couronne revu, de nouvelles cellules avec des barres antiroulis pivotées sur des roulements, de nouvelles barres antiroulis qui vont avec, un lest central de 45 grammes, et un nouveau support de servo.

Seul le raidisseur central et le support de servo issus de ce kit de conversion ont été montés dans un premier temps, faute de temps, mais aussi par volonté de tester progressivement l'influence de ces pièces.

La VBC Racing WildFireD10 Dynamics Edition de Jonathan Porta.

Annoncée depuis un certain temps déjà, mais ayant connue plusieurs retard de livraison, la toute nouvelle auto proposée par VBC Racing, la D10, n'est réellement livrable que depuis peu. Commercialisée à un prix très intéressant eu égard à son équipement, elle présente 80% de pièces nouvelles par rapport à la D09. Elle est livrée par exemple avec deux châssis, un en carbone et un en aluminium, un raidisseur central en carbone et une biellette centrale, un support flottant de servo monobloc en aluminium, et un raidisseur arrière en V en aluminium façon AME pour Yokomo disposé entre le bâti moteur et les cellules arrières. Les amortisseurs sont également très intéressants, puisqu'ils sont de fort bonne facture, et comporte un corps dont le diamètre intérieur n'est pas cylindrique, mais comporte une partie inférieure dont le diamètre est constant, puis, sur le haut de la course du piston, le diamètre se rétrécie progressivement. Ce n'est pas réellement nouveau, Axon le propose sur ses amortisseurs depuis quelques temps déjà par exemple, mais ils s'agissaient de pièces optionnelles. Le train avant se veut également original, avec un système façon Schumacher permettant de se dispenser d'étriers de porte-fusée de direction. Les triangles sont réglables en longueur grâce à des inserts.

Tout cela semble très séduisant donc, mais il y a un problème... Les porte-fusées arrière ne sont pas percées droites, c'est flagrant à l'oeil. Cela ne serait pas grave s'il y avait une fusée droite et une fusée gauche, pour avoir du pincement outboard, mais ce sont des 0° théoriquement... Du coup, la voiture roule en crabe de boîte. Il semblerait que tous les premiers batches de production soient affectés de ce problème, tout comme les pièces détachées. Du coup, en attendant que le fabricant réagisse, ce pilote a monté des pièces de suspension de la D09, ce qui ne semble pas trop freiner son auto qui finira septième de la finale A.

A remarquer sur les photos ci-dessous, un moteur et un contrôleur (du non-rebadgé, c'est assez rare pour être souligné), loué pour sa souplesse, d'origine Maclan, une marque américaine peu connue mais qui semble avoir du potentiel, ainsi qu'une boîte à air réalisée par fabrication additive (ou en "impression 3D" pour ceux qui sont restés coincés en 2014 ;-).

La VBC Racing FF17 de Pascal Brunero.

Le seul châssis traction était cette VBC Racing FF17 qui semblait être plutôt à son aise sur ce circuit sinueux. Son pilote, qui faisait ses premières armes en piste, finira second de la finale D.

Une nouvelle FF18, basée sur la dernière D10, a été annoncée en février par VBC Racing.

Technique châssis Formule 1.

La Tamiya TRF102 de José Arza.

Cette auto sortie au milieu de l'année 2015 est reconnaissable à son train arrière très caractéristique, mélangeant un Té à déformation de matière et une articulation transversale pour accompagner les mouvement de pompage du train arrière, une formule rarement employée (mis à part sur certains autos japonaises rares et sur un ancien châssis optionnel Yeah Racing pour Tamiya). Cette configuration particulière oblige théoriquement à scotcher la batterie, non pas au châssis, mais à la platine supérieure, ou à trouver un autre moyen pour la surélever légèrement, afin de de ne pas brider les mouvements du Té.
Le train avant, sans triangles supérieurs mobiles, semble par contre provenir de la version antérieure, la TRF101.

Pour sa première course en extérieur avec ce châssis, son pilote finira à la septième place en finale A.

La marque aux deux étoiles a présenté à la foire de Nüremberg de cette année une nouvelle version, la TRF103, qui devrait être commercialisée sous peu. Au programme, d'après les photos disponibles, cette nouvelle auto propose un châssis permettant de choisir une suspension arrière basée sur un Té ou des biellettes latérales, avec deux dampers latéraux et un amortisseur central dont le point de fixation avant est positionné plus en avant, un nouveau train avant dans les canons actuels, la possibilité de positionner le pack de propulsion (de format Shorty naturellement) en position latérale ou en transversale, et un nouveau pod arrière au dessin plus actuel.

Technique pneus.

En Touring, les Sweep EXP30 (EXP30-R2PG) ont vite été adoptés par l'ensemble des pilotes. Si le grade 36 adopté lors du Championnat Suisse 2017 n'avait pas laissé un souvenir impérissable, les versions EXP30 semblent tenir toutes leurs promesses, agréables à rouler, performants, d'un usage facile, se décollant que très peu et d'un prix raisonnable. Le compromis entre l'air-gap et la dureté de l'insert semble bien choisi. Les jantes ne semblent pas avoir de point faible. L'usure est bien sûr plus rapide qu'avec les Volante 36R, mais dans des proportions acceptables. Les températures estivales enregistrées lors de cette première manche ont constituées un bon test à ce propos. A propos d'usure, un phénomène intéressant se produit avec ces EXP30. En effet, l'usure ne produit pas ou presque pas de sillon à l'intérieur de la bande de roulement. Au contraire, la bande de roulement s'use presque à plat. Toutefois, quand l'épaisseur de gomme sur celle-ci devient trop fine, l'auto devient de plus flou. Cela peut-être gênant en course, mais cela est plus tolérable en training.

En Formule 1, les Volante s'avèrent avoir un comportement assez différent des Ride. Certains pilotes préfèrent les Ride, d'autres les Volante. Les Volante, plus récemment arrivés sur ce marché, exigent toutefois de revoir les réglages, car la hauteur du flanc du pneu est plus faible, et leur diamètre et le déport donné par leurs jantes, particulièrement à l'avant, sont différents. La voie avant sera ainsi plus étroite avec les Volante qu'avec les Ride.

Technique motorisation.

Aussi bien en catégorie Touring que Formule 1, on trouve une grande variété de marque. Si Team Orion est encore la marque la plus présente du plateau, de par le fait qu'un moteur 13.5T de la marque est imposé lors du championnat hivernal SICC organisé par le club ERMC, et par l'existence d'un actif marché de l'occasion dans la région, on trouve de plus en plus de moteur Hobbywing, MuchMore, HobbyKing Trackstar, Trinity, mais aussi des marques moins diffusées dans la région tel que Scorpion, Orca, PRT, Fantom, Maclan, NVision,etc.
Au niveau des contrôleurs, là aussi une grande variété. On trouve principalement du Hobbywing, du Muchmore, du Orca, du Maclan, du Team Orion, du Scorpion, etc.

Technique batteries.

Là aussi, une énorme variété de marques: IP Intellect, LRP, Orca, Silverback, Team Orion, NVision, Arrowmax, Muchmore, etc.

Technique carrosserie.

Les carrosseries modernes à fort appui et à haute directivité séduisent de plus en plus de pilotes. Celle nouvelle génération de carrosserie est représentée principalement entre la Montech Racer et la Protoform type S, aux feelings quelque peu différents. La Protoform (qui a toutefois ma préférence entre ces deux modèles pour le moment) est un peu plus chère (quoique sensiblement moins qu'auparavant, Montech ayant revu ses tarifs à la hausse), mais le polycarbonate employé est de bien meilleure qualité que celui de Montech, qui a la faculté de se fendre à des endroits inhabituels. Malheureusement la Protoform n'existe qu'en grade Lightweight et Pro-lite, et pas en épaisseur normale, ce qui limite son accessibilité aux pilotes débutants. La Montech n'existe aussi malheureusement qu'en grade Lightweight. A noter que pour ces deux modèles, il faudra investir dans un aileron "hard" correct (style MR33, Protoform, Ride, Blitz, etc.), car si le dessin du Protoform est bon, il est trop mou car venu de forme avec la carrosserie, et car celui livré avec la Montech est mal dessiné et également trop mou.

Un seul pilote présent disposait de la nouvelle venue dans cette catégorie de carrosseries, la "JP8 high downforce" de chez Bittydesign (en photo ci-contre), qui semblait lui donner toute satisfaction et avec lequel il entrera en finale A

Le reste du plateau était composé principalement des classiques Protoform LTC-R et Mazda Speed 6, et Bittydesign M410.

Bon nombre de pilotes de la catégorie Formule 1 se sont laissés convaincre par les carrosseries ODP Dito Dito Gonzo Racing. Leur concepteur est en effet Daniel "Gonzo" Ghirlanda, Champion Suisse de la catégorie, et qui participe également régulièrement au Championnat Genevois.

La nouvelle Protoform F26, qui possède également un museau large pour récupérer de l'appui sur l'avant, avec un dessin différent toutefois, commence à faire également des adeptes.

Résultats.

Résultats en catégorie Formule 1.

Daniel Ghirlanda et Nicolas Albina ont survolé les qualifications, se disputant la pôle-position par manches interposées. Mais à l'addition des points, ce duel tournera à l'avantage de Nicolas. A la troisième position se trouvait Michel Rufenart, qui se rapprochait de plus en plus des deux leaders au fils des manches de qualification.

En finale, cela est resté très serrée entre Nicolas et Daniel, mais Nicolas est resté le plus rapide et a remporté les trois manches, devant Daniel. Michel conforme sa troisième place des qualifications.

La finale B a été remportée par Marc Lerousset (absent sur la photo), devant Pascal Chapuis et Pascal Carlucci.

Les résultats détaillés de la catégorie Formule 1 sont disponibles en cliquant le lien ici.

Finale

Position

Catégorie

Pilote

Total
points

Points
par manches

Châssis

A

1

Formule 1

Nicolas Albina

16

1:8, 2:8 [3:8]

Team XRay X1 2018

A

2

Formule 1

Daniel Ghirlanda

14

1:7, 2:7 [3:7]

Prototype Gonzo F1 2018

A

3

Formule 1

Michel Rufenart

12

2:6, 3:6 [1:3]

Team XRay X1 2017

A

4

Formule 1

Anthony Joye

10

1:6, 3:4 [2:2]

Team XRay X1 2017

A

5

Formule 1

Steve Joye

10

2:5, 3:5 [1:4]

Team XRay X1 2017

A

6

Formule 1

Rodrigo Amendoeira

9

1:5, 2:4 [3:0]

Team XRay X1 2017

A

7

Formule 1

José Arza

6

2:3, 3:3 [1:2]

Tamiya TRF102

A

8

Formule 1

Alex Carusi

1

1:1, 2:0 [3:0]

Team XRay X1 2017

B

1

Formule 1

Marc Lerousset

10

2:5, 1:5 [3:0]

Team XRay X1 2017

B

2

Formule 1

Pascal Chapuis

8

3:5, 2:3 [1:1]

/

B

3

Formule 1

Pascal Carlucci

8

2:4, 1:4 [3:4]

/

B

4

Formule 1

Cédric Decrauzat

6

3:3, 1:3 [2:2]

Team XRay X1 2017

B

5

Formule 1

Gérald Charbon

4

3:2, 1:2 [2:1]

Team Associated F6 Exotek

Résultats en catégorie Touring Car.

Walter Pollet-Villard s'est montré le plus véloce en qualification devant Bastien De Marco et Xavier Deparde. Les finales ont été, comme les qualifications, pleines de suspens. La première manche a été remportée par Walter Pollet-Villard devant Cham Dassanayake et Xavier Deparde. La seconde l'a été par Xavier Deparde devant Bastien De Marco et Cham Dassanayake, et la troisième par Bastien De Marco devant Walter Pollet-Villard et Xavier Deparde. A l'addition des points, c'est Bastien De Marco qui monte sur la première marche du podium. Walter Pollet-Villard est deuxième et Xavier Deparde troisième.

La finale B a été remportée par Steve Matthey devant Georges Camicas-Aycardi et Paul Franceschi. La finale C l'a été par Daniel Caiazza devant Kalen Dassanayake et Eric Baltensperger, et la finale D par Laurent Maggi devant Pascal Brunero et Julien Pellaton.

Les résultats détaillés de la catégorie Touring Car sont disponibles en cliquant le lien ici.

Les résultats détaillés de la sous-catégorie Touring Car Open Stock sont disponibles en cliquant le lien ici.

Les résultats détaillés de la sous-catégorie Touring Car Débutant sont disponibles en cliquant le lien ici.

Les résultats détaillés de la sous-catégorie Touring Car Débutants sont disponibles en cliquant le lien ici.

Seulement deux inscrits officiellement dans la sous-catégorie Touring Car Stock Blinky.

Les résultats détaillés de la sous-catégorie Touring Car Stock Blinky sont disponibles en cliquant le lien ici.

Finale

Position

Catégorie

Pilote

Total
points

Points
par manches

Châssis

A

1

TC 13.5 Open

Bastien De Marco

15

3:8, 2:7 [1:0]

Team XRay T4 2018

A

2

TC 13.5 Open

Walter Pollet-Villard

15

1:8, 3:7 [2:2]

Tamiya TRF419X / XR

A

3

TC 13.5 Open

Xavier Deparde

14

2:8, 3:6 [1:6]

/

A

4

TC 13.5 Open

Cham Dassanayake

13

1:7, 2:6 [3:3]

Team XRay T4 2017

A

5

TC 13.5 Open

Alexis Banderier

10

3:5, 2:5 [1:5]

Team XRay T4 2017

A

6

TC 13.5 Open

Paulo Rodrigues

8

3:4, 2:4 [1:4]

Team XRay T4 2018

A

7

TC 13.5 Open

Alexandre Amort

6

2:3, 1:3 [3:0]

Mugen MTC-1

A

8

TC 13.5 Open

Jonathan Porta

3

3:2, 2:1 [1:0]

VBC Racing D10 / D9

B

1

TC 13.5 Open

Steve Matthey

16

2:8, 3:8 [1:8]

Team XRay T4 2017

B

2

TC 13.5 Open

Georges Camicas-Aycardi

14

2:7, 1:7 [3:6]

Team XRay T4 2018

B

3

TC 13.5 Open

Paul Franceschi

13

3:7, 2:6 [1:6]

Team XRay T4 2017

B

4

TC 13.5 Open

Nicolas Crausaz

10

3:5, 2:5 [1:2]

HPI Pro5

B

5

TC 13.5 Open

Vincent Cavard

9

1:5, 3:4 [2:4]

Team XRay T4 2017

B

6

TC 13.5 Open

Alex Carusi

7

1:4, 3:3 [2:2]

HPI Pro5

B

7

TC 13.5 Open

Steve Joye

6

1:3, 2:3 [3:2]

Team XRay T4 2016

B

8

TC 13.5 Open

Cédric Courant

2

1:1, 2:1 [3:1]

/

C

1

TC 13.5 Open

Daniel Caiazza

16

3:8, 1:8 [2:8]

Destiny Racing RX-10S

C

2

TC 13.5 Stock

Kalen Dassanayake

13

2:7, 1:6 [3:5]

Team XRay T4 2014

C

3

TC 13.5 Open

Eric Baltensperger

13

1:7, 3:6 [2:6]

Team C TC10

C

4

TC 13.5 Open

Alexandre Steube

10

2:5, 1:5 [3:3]

3Racing Sakura XIs

C

5

TC 13.5 Open

Ivan Baltensperger

8

3:7, 1:1 [2:0]

Team C TC10

C

6

TC 13.5 Stock

Michel Rufenart

8

3:4, 1:4 [2:4]

Team XRay T4 2017

C

7

TC Débutants

Matthew Joye

6

2:3, 1:3 [3:2]

/

C

8

TC Débutants

Stéphane Pellaton

4

2:2, 1:2 [3:1]

Team XRay T4 2017

D

1

TC Débutants

Laurent Maggi

15

2:8, 1:7 [3:6]

Tamiya TT-02

D

2

TC Débutants

Pascal Brunero

15

1:8, 3:7 [2:7]

VBC FF17

D

3

TC Débutants

Julien Pellaton

12

2:6, 1:6 [3:5]

Hot-Bodies Cyclone

D

4

TC 13.5 Open

Julien Birraud

10

3:8, 2:2 [1:0]

Team XRay T4 2017

D

5

TC 13.5 Open

Sébastien Steube

9

2:5, 3:4 [1:3]

3Racing Sakura

D

6

TC Débutants

Maxime Franceschi

8

1:5, 2:3 [3:2]

Tamiya TT-02

D

7

TC 13.5 Open

Roland Steube

8

1:4, 2:4 [3:3]

3Racing Advance

D

8

TC Débutants

Louis Rezzonico

0

1:0, 2:0 [3:0]

HPI Sprint 2

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Texte et photos: Georges.