Troisième manche du SIORC 2012-2013,
Grand-Saconnex, Genève (Suisse), 12/01/2013.

Edité le 01/02/2013.
Réactualisé le 21/02/2013.
Texte et photos: Lonestar et Georges.
Cliquer sur les photos pour les agrandir.

Introduction.

100, oui, exactement 100 inscriptions pour cette troisième et avant-dernière manche du SIORC (Swiss Indoor Off Road Championship)! Que dire de plus au risque de se répéter, sinon que la réussite de la formule se confirme? Vu que certains pilotes doublent les catégories, on a été un peu paresseux sur ce coup pour calculer le nombre de pilotes réels, mais les stands étaient joyeusement bien remplis!

La piste.

La piste de cette manche se voulait dans le même esprit que celle de la manche précédente du mois de décembre, une piste d'hommes, de vrais, une piste sélective comme on les aime, mais parfois ingrate pour les pilotes les moins expérimentés. Pour les pilotes du haut du tableau, elle était également très tendue, car pour y aller vite, il fallait prendre de gros risques, qui se soldaient parfois par des grosses pertes de temps. Lors des essais libres du matin, nombreux furent les pilotes qui commirent de grosses fautes, en ne suivant pas la piste, tellement le trace était complexe. En gros, une piste très exigeante, qui s'accommodait un peu moins bien des nouveaux départs sans tours de chauffe en vigueur depuis récemment au Grand-Saconnex, mais toujours aussi passionnante! On vous embarque pour un tour? Déployez l'antenne (sur OverRC, on a une sensibilité vintage évidente) et suivez-nous!

Photo de Lonestar.

Départ (1) dans l'angle gauche le plus près du podium et devant le comptage, avec la désormais incontournable mini-table américaine en CTP sous laquelle se trouve la boucle de comptage. Comme toujours, il faut trouver la bonne vitesse pour la passer, sinon la voiture part en wheeling dans la ligne droite qui suit, et qui fait toute la longueur de la salle. Au bout de la ligne droite, une grande courbe à gauche (2), qui couvre deux largeurs de piste, avec une adhérence mixte moquette/lino, extrêmement piégeuse, car elle déséquilibre la voiture juste au mauvais moment où le train avant est en pleine charge. Les trajectoires divergent selon les pilotes, certains retiennent leur souffle et passent au plus près des cônes comme en Touring, d'autres freinent plus brutalement, plus loin, et vont chercher le point de pivot sur la plaque de moquette la plus éloignée. Un choix cornélien, à effectuer à chaque tour, en fonction des conditions de trafic et de la bataille du moment.

Cette courbe débouche sur un mini-tremplin, qui amène alors la voiture sur un tapis de gymnastique (3) . Celui-ci couvre la trajectoire autour d'une épingle à droite, avec un double profil, et un cône à son extrémité. Les plus rapides passaient sur le cône, le pilote lambda roulait sur le tapis, les pilotes moins chanceux (vous vous souvenez des "pros" du premier paragraphe qui prennent des risques?) se coinçaient dans le profil avant la corde du virage et devaient attendre le ramasseur pendant de précieuses secondes. Après la petite marche qui correspond à la fin du tapis, encore une épingle, à gauche cette fois, et on se trouve dans la partie éloignée de la piste.

De la, deux rampes SunWave (4), suivie par un obstacle mi-rampe, mi tremplin, fait de moquette recouvrant un autre tapis de gymnastique, et ne se trouvant pas dans l'alignement. Les plus courageux sautaient tout en un coup de gaz, en 4x4 toutefois. Mais après analyse, la solution qui donne les meilleurs temps au tour est de sauter les deux rampes, puis de soigner la trajectoire sur le tapis, pour ensuite se repositionner sur la plaque en CTP (5) qui fait la chicane, afin de bien aborder la désormais habituelle table d'angle à gauche (6) au coin du circuit.

Car de la manière dont on aborde cette table va dépendre le temps passé dans la section-clef du circuit, un pif-paf gauche-droite-gauche constitué uniquement d'angles à 90 degrés (7), qui passe sous les sauts encore à venir du milieu de circuit, et dans lequel les différences étaient flagrantes entre les voitures. Les meilleurs passent très vite et très près des cônes, la prise de risques ne payant cependant pas systématiquement. Evidemment, il ne faut pas se laisser distraire par les voitures qui vous volent perpendiculairement un mètre au-dessus...

Surtout qu'au sortir du pif-paf, on trouve le cauchemar de tous les pilotes ce jour-là, quatre mini tremplins très courts (plus que l'empattement de la voiture) simulant des whoops, disposés à fréquence irrégulière ( 1 + 1 + 2 ). La théorie voudrait qu'on ait une hydraulique souple pour les passer sans déstabiliser la voiture, mais à ce moment-là celle-ci serait un plot sur tout le reste de la piste! Trois solutions pour les passer: soit doucement, la voiture n'est pas déstabilisée mais on perd un temps fou, soit à vélocité constante et raisonnable mais deux fois sur trois, on se met au tas quand les roues avants sont sur la piste et les arrières sur le tremplin, et la fois où la voiture reste sur ses roues, on rate la corde de l'épingle qui suit, soit en freinant avant le premier, en accélérant entre le premier et le deuxième pour freiner entre le deuxième et le troisième puis sauter les deux derniers en une traite, mais pas trop vite afin de ne pas rater la corde de l'épingle à gauche (8) qui suit (ouf, on peut respirer maintenant!). En gros, à chaque tour, concentration maximale, impossible de se relâcher et de les passer sans réfléchir. C'était, pour un des auteurs de l'article en tout cas, le morceau de bravoure de la piste, car c'est seulement à la fin des qualifications que celui-ci a compris comment ne pas se viander misérablement à chaque passage et laisser quatre secondes par tour...

Une fois nos esprits retrouvés, on fait face à une double, à première vue simple, sauf que relativement longue (en 4x2) par rapport à la distance disponible pour prendre sa vitesse, surtout si on serre l'épingle qui la précède. En gros, il fallait régler le slipper juste pour prendre son envol de la bonne manière, sans trop cirer, mais sans rendre la voiture impilotable sur le reste de la piste non plus. Après cette double, une deuxième (9) qui ne présente pas tellement de difficultés en soi à part que ce même auteur (et d'autres pilotes!) ratait souvent son alignement, la précédente passant justement "limite, limite"... Juste après, c'est la libération, une petite épingle juste avant le comptage, et voilà, un tour de circuit effectue en une vingtaine de secondes pour les tous bons!

En conclusion, nous avons roulé toute la journée sur une piste qui ne laissait aucun répit! A la fin de l'après-midi, tout le monde était rincé, mais heureux, et probablement plus aguerri à la pratique du tout-terrain indoor grâce à la sélectivité du tracé. Si vous trouvez sur ioutoube des vidéos de pistes exotiques à l'autre bout du monde, dites vous qu'il suffit de venir rouler avec nous à Genève pour être dépaysés, le kilométrage en moins!

Technique.

Technique Buggy 2WD.

Le Rudebits DB1 de Samy Bouterfas.

Vu dans les stands, le Rudebits DB1 de Samy Bouterfas, qui n'a tourné que durant les essais, lui préférant son RB6 mid-motor pour cette course. C'est la première fois que cette auto, basée sur des pièces de Kyosho Ultima RB5 pour l'avant et de Lazer FS2 pour l'arrière, est présente sur le plateau du SIORC. Son implantation des masses particulières la rend très intéressante pour les pistes à fort grip, ce qui n'était pas le cas ici. Le kit de transformation est commercialisé par l'optionneur anglais Rudebits.

Le prototype ANSX de Xavier Ansellem.

Une page dédiée à cette superbe réalisation est disponible en lien en cliquant ici.

Le Durango DEX210 de Cham Dassayanake.

Sur son Durango DEX210, ce pilote, qui finira sur la troisième marche du podium en finale A, a monté des supports d'amortisseurs usinés en aluminium d'origine RDRP (Revolution Design Racing Products). A remarquer également l'utilisation d'un accu LiPo Shorty monté en position avant et le montage du contrôleur brushless entre ce dernier et le moteur, dans l'axe du châssis.

Le Kyosho RB6 de Rodrigo Amendoiera.

Comme la plupart des RB6 présents, ce pilote avait monté son auto en position Mid-Motor.

Technique Buggy 4WD.

Le X-Ray XB4 de Joao Godinho.

Première grosse nouveauté de cette journée, la présence du nouveau tout-terrain électrique quatre roues motrices X-Ray , le XB4, aux mains de Joao Godinho. Et on peut dire sans hésitation que pour un premier essai dans cette catégorie de la part de la marque slovaque, c'est plutôt réussi! Sous des apparences plutôt classiques aux premiers abords, on peut observer plusieurs choses intéressantes, comme par exemple la structure du châssis qui autorise un réglage de flex, et plein de petits détails sympathiques. Suite à des retours clients, X-Ray a sorti très rapidement un "Upgrade Package" comprenant un cellule avant renforcé, des pignons côniques renforcés, des satellites pour les différentiels et des renforts pour les supports d'amortisseurs avant et arrière et fourni gratuitement aux propriétaires de XB4. Très professionnel de la part de X-Ray!

Joao Godinho n'avait pas eu le temps de monter ce "Upgrade Package", mais aucune casse à signaler et surtout une troisième place en finale A à clef!

Le Team Associated B44.2 d'Arnaud Buffat.

Arnaud Buffat, vainqueur de la journée en catégorie 4WD, inaugurait ici son nouveau B44.2. Outre des amortisseurs "Big Bore", cette nouvelle version comprend, entre autres, un châssis plus long de 8mm, un nouveau slipper, des supports d'amortisseurs redessinés et une carrosserie JConcepts Finnisher +8.

Arnaud Buffat nous a montré une astuce afin d'augmenter sensiblement l'agilité du B44. Il a pour cela recoupé la barre d'Ackermann pour la raccourcir d'un peu plus de 6mm, comme on peut le voir distinctement sur les deux dernières photos.

Sur plusieurs photos apparaissent des couleurs cuivrés au niveau des cardans et sorties de différentiel. Il s'agit d'une graisse cuivrée d'origine Ultimate pour diminuer l'usure.

Le Durango DEX410 de Cham Dassayanake.

En photos ci-dessous, le Durango DEX410 de Cham Dassayanake. A remarquer l'utilisation d'un pack LiPo Shorty placé au milieu du châssis dans le sens de la longueur!

Le Team Associated B44.1 de Lionel Donati.

En photos ci-dessous, le B44.1 de Lionel Donati. A remarquer la carrosserie peinte par KifoPaint, un spécialiste de l'aérographe anglais, dont on commence à voir les réalisations sur plusieurs autos du SIORC et du SITCC.

Résultats.

Les résultats complets sont disponibles en ligne pour les qualifications et les finales.

Résultats en catégorie Short-course 2WD.

Finale

Place
en finale

Place
en
qualification

Pilote

Points

Châssis

A

1

1

Jean-Marc Betticher

2 [ 1 1 1]

Kyosho Ultima SC-R

A

2

2

Didier Baltensperger

4 [ 2 2 3]

HPI Blitz

A

3

3

Cyrille Gruaz

5 [ 3 3 2]

HPI Blitz

A

4

8

Rodrigo Amendoiera

8 [ 4 7 4]

HPI Blitz

A

5

5

Cédric Decrauzat

9 [ 10 4 5]

Team Losi Racing 22SCT

A

6

9

Carlos Garcia

11 [ 6 5 7]

Kyosho Ultima SC-R

A

7

6

Nicolas Huguenin

11 [ 5 6 8]

HPI Blitz

A

8

4

Luc Lavergnat

14 [ 9 8 6]

HPI Blitz

A

9

7

Fabrice Lombard

16 [ 7 10 9]

/

A

10

10

Yann Vigny

17 [ 8 9 10]

HPI Blitz

B

1

1

José Font

3 [ 2 3 1]

/

B

2

3

Ito Arza

3 [ 7 1 2]

HPI Blitz

B

3

2

André Gregory

4 [ 1 4 3]

HPI Blitz

B

4

5

Baptiste Roch

6 [ 4 2 5]

HPI Blitz

B

5

4

Julien Mallinjoud

7 [ 3 6 4]

HPI Blitz

B

6

7

Morgan Bollongeat

11 [ 6 5 6]

HPI Blitz

B

7

6

Boris Guertin

12 [ 5 7 10]

/

Résultats en catégorie 4WD.

Finale

Place
en finale

Place
en
qualification

Pilote

Points

Châssis

A

1

2

Arnaud Buffat

2 [ 1 3 1]

Team Associated B44.2

A

2

6

Arthur Brule

6 [ 4 2 6]

Team Associated B44.1

A

3

8

Joao Godinho

7 [ 2 6 5]

Team X-Ray XB4

A

4

4

Paul Franceschi

7 [ 3 4 7]

Team Associated B44.1

A

5

5

Romain Hecq

7 [ 5 9 2]

Team Durango DEX410

A

6

3

Vincent Cavard

8 [ 6 5 3]

Team Durango DEX410

A

7

7

Cédric Guillaud

11 [ 7 7 4]

Team Associated B44.1

A

8

1

Cham Dassayanake

11 [ 10 1 10]

Team Durango DEX410

A

9

9

Stéphane Kneubuhl

16 [ 8 8 8]

/

A

10

10

Sébastien Cuanoud

18 [ 9 10 9]

Team Durango DEX410

B

1

2

Lionel Donati

2 [ 1 3 1]

Team Associated B44.1

B

2

3

Stéphane Reverdy

3 [ 2 1 9]

Team Durango DEX410

B

3

1

Stan Hirschy

5 [ 4 2 3]

Tamiya TRF 511X

B

4

7

André Grégory

7 [ 7 5 2]

HPI Cyber10

B

5

5

Ricardo Lage

8 [ 3 9 5]

Team Associated B44.1

B

6

4

Georges Camicas-Aycardi

9 [ 5 4 8]

Ansmann X4TE

B

7

9

Lars Bretscher

10 [ 6 6 4]

Schumacher Cat SXIII

B

8

6

Mathieu Thevenot

14 [ 8 7 7]

/

B

9

8

Karim Wespi

14 [ 9 8 6]

/

B

10

10

Nicolas Crausaz

20 [ 10 10 10]

HPI Cyber10

C

1

1

Jonathan Porta

2 [ 1 10 1]

Tamiya TRF 502X

C

2

3

BCLC Driver

4 [ 3 1 10]

/

C

3

5

Raphael Zurfluh

4 [ 2 10 2]

/

C

4

2

Jules Reverdy

5 [ 4 2 3]

Team Durango DEX410

C

5

7

Antoine Brule

7 [ 5 3 4]

Ansmann X4

C

6

6

Eric Petoud

11 [ 6 10 5]

/

C

7

4

Olivier Charpy

17 [ 7 10 10]

/

Résultats en catégorie 2WD.

Finale

Place
en finale

Place
en
qualification

Pilote

Points

Châssis

A

1

2

Jean-Marc Betticher

2 [ 1 1 5]

Kyosho RB6

A

2

1

Arnaud Buffat

3 [ 3 2 1]

Centro C4.1

A

3

3

Cham Dassayanake

5 [ 2 3 4]

A

4

10

Paul Franceschi

7 [ 5 6 2]

Kyosho RB6

A

5

4

Didier Baltensperger

7 [ 4 9 3]

Kyosho RB6

A

6

5

Joachim Kallen

10 [ 6 4 7]

Kyosho RB5

A

7

6

Cyrille Gruaz

11 [ 9 5 6]

Kyosho RB6

A

8

8

David Naldini

14 [ 7 7 10]

Kyosho RB6

A

9

9

Xavier Ansellem

16 [ 8 8 9]

Prototype ANSX

A

10

7

Yael Zurfluh

18 [ 10 10 8]

/

B

1

3

Cédric Guillaud

2 [ 1 1 7]

Centro C4.1

B

2

1

Carlos Garcia

3 [ 2 6 1]

Team Losi TLR22

B

3

2

Stéphane Kneubuhl

5 [ 3 3 2]

/

B

4

4

Romain Hecq

6 [ 7 2 4]

Team Durango DEX210

B

5

8

Samy Bouterfas

7 [ 10 4 3]

Kyosho RB6

B

6

7

Alexandre Amort

9 [ 4 5 6]

Kyosho RB6

B

7

6

Vincent Cavard

10 [ 5 7 5]

Team Durango DEX210

B

8

5

Joao Godinho

14 [ 6 8 10]

Kyosho RB6

B

9

9

Philippe Popper

17 [ 8 9 9]

/

B

10

10

Georges Camicas-Aycardi

17 [ 9 10 8]

Centro C4.1

C

1

7

Alexandre Pittet

3 [ 2 2 1]

/

C

2

2

Cédric Schett

3 [ 4 1 2]

/

C

3

3

Pascal Schaller

4 [ 1 6 3]

/

C

4

5

Antonio Alj

7 [ 3 4 9]

/

C

5

10

Olivier Sarfati

8 [ 9 3 5]

/

C

6

4

Ricardo Lage

9 [ 5 7 4]

Team C

C

7

8

Cédric Decrauzat

11 [ 6 5 7]

Team Losi TLR22

C

8

9

Boris Guertin

14 [ 8 9 6]

/

C

9

6

Keenan Yazigi

15 [ 7 8 8]

/

C

10

1

Rodrigo Amendoiera

20 [ 10 10 10]

Kyosho RB6

D

1

9

Damien Danton

2 [ 9 1 1]

/

D

2

2

Sébastien Cuanoud

4 [ 1 3 4]

Team Durango DEX210

D

3

6

Joel Santos

5 [ 6 2 3]

/

D

4

10

Raphael Zurfluh

7 [ 3 4 5]

/

D

5

5

Javier Fernandez

7 [ 8 5 2]

/

D

6

8

Fabrice Lombard

9 [ 2 7 10]

/

D

7

4

Lars Bretscher

10 [ 4 6 6]

Schumacher Cougar SV2

D

8

1

Raffaele Tolotta

13 [ 5 10 8]

Kyosho RB6

D

9

3

Marc Camporini

14 [ 7 9 7]

/

D

10

7

Daniel Johner

17 [ 10 8 9]

/

E

1

10

Jonathan Porta

2 [ 1 2 1]

Team Losi TLR22

E

2

5

Yann Vigny

3 [ 2 1 4]

Tamiya TRF201X

E

3

7

Mathieu Thevenot

6 [ 11 4 2]

/

E

4

1

Karim Wespi

7 [ 4 3 7]

/

E

5

6

Ito Arza

8 [ 3 5 5]

/

E

6

3

Eric Petoud

8 [ 5 6 3]

Ansmann

E

7

8

Baptiste Roch

13 [ 9 7 6]

Himoto

E

8

9

Anne-Dominique Masseau

15 [ 6 9 9]

X-Factory X6 Square

E

9

4

BCLC Driver

16 [ 10 8 8]

/

E

10

11

Iara Godinho

17 [ 7 10 10]

/

E

11

2

Jean-Christophe Grandjean

18 [ 8 10 10]

Team Associated B4.1

En savoir plus:

Texte et photos: Lonestar et Georges.