GeMC Series 2022 Round 1
(Championnat Genevois, manche 1),
Meyrin, Suisse, 20/05/2023.

Edité le 19/06/2023.
Réactualisé le 19/06/2023.
Texte et photos: Georges.

Introduction.

Cette première manche des GenevaModelCars 2023 devait avoir initialement lieu le samedi précédent, mais en raison des prévisions météorologiques pessimistes, les organisateurs avaient décidé de reporter la course au samedi 20 mai 2023. Malgré un fort vent frais et un ciel menaçant, la course a pu se dérouler sur le sec pour le plus grand bonheur des pilotes inscrits. Pour cette première manche, la participation était plutôt timide, avec huit pilotes présent en catégorie Traction / FWD, cinq en catégorie Formule 1 et vingt-deux en catégorie Touring Car.

Pour ceux qui l'ignoreraient encore, cette piste vit sa dernière année d'existence. En effet, elle existe grâce à une convention établie entre l’Etat de Genève et le Service des Sports de la Ville de Genève, qui a donné lieu à une autre convention signée avec le GenevaModelCars, qui lui donne l’usufruit de la piste ainsi que la responsabilité de sa gestion. La convention convenue avec l’Etat de Genève ne sera pas renouvelée car l’Etat a préféré mettre fin à l’accord de manière unilatérale, afin de promouvoir un projet immobilier géré par la FTI (Fondation pour les terrains industriels de Genève) sur la parcelle occupée par la piste et ses voisines. Cela signifie que la piste devrait donc disparaître au plus tôt fin 2023, mais surtout que cette superbe piste a encore quelques mois d’existence devant elle et que tous les pilotes devraient en profiter au maximum. N'attendez pas trop donc...

Plus de renseignements et un appel à projets sont disponibles sur cette page: "Objectif piste 2024: Appel à projets!".

Le règlement.

Le règlement 2023 reste a évolué sur plusieurs points par rapport à celui de 2022.

La catégorie Traction/FWD qui courre avec des 17.5T en mode "Zero Timing" ne bouge pas.

Toutefois le règlement de la catégorie Touring Car adopte maintenant une motorisation brushless 17.5T Open (au lieu du 13.5T Open des années précédentes) avec ou sans timing (ou brushless ou bushed de puissance équivalente ou inférieure), s'alignant ainsi sur le règlement des courses hivernales "Indoor Series" organisées par le club IRCR (Indoor RC Romand).

En catégorie Formule 1, la motorisation reste de type brushless 21.5 type 540 (ou brushless ou brushed de puissance équivalente ou inférieure) en mode "Zero Timing". Toutefois, les pneus ont été rendus libres pour ne pas pénaliser les pilotes, qui ont donc maintenant également le choix entre pneus en mousse ou en caoutchouc.

Le traitement et le nettoyage des pneus reste toujours interdit, en Touring Car, en Formule 1 et en Traction.

Le règlement officiel se trouve à l'adresse suivante: series.genevamodelcars.ch.

La piste.

Le tracé choisi pour cette première manche était "Cavally" en sens horaire, qui avait été utilisé la dernière fois pour la troisième manche de la saison 2021. Ce tracé se voulait assez technique, car hormis la fausse ligne droite légèrement en descente, le reste était un furieux, mais plaisant enchaînement de virages. Tout cela demandait précision et retenue sur la gâchette de l'accélérateur.

Technique châssis Touring.

La 3Racing Cero Ultra d'Arnaud Soulignac.

Une des autos les plus remarquées dans la stand était la 3Racing Cero Ultra d'Arnaud Soulignac.

La marque hong-kongaise 3Racing avait déjà dévoilé en janvier 2022 des rendus en 3D de sa nouvelle Touring Car 1/10° électrique de compétition. Si on pouvait y déceler une indéniable inspiration qui est à chercher du côté de la Mugen MTC-2 (qui elle-même s'inspire sur certains points des productions Awesomatix), il ne s'agit pas d'une simple copie, car elle offrait nombre d'aspects intéressants, comme la possibilité de monter le bâti-moteur dans deux positions différentes sur le châssis (50/50 ou 60/40, moyennant une paire de courroies supplémentaires et l'usage d'autres platines supérieures), ledit bâti-moteur offrant également la possibilité de monter le moteur devant ou derrière la couronne centrale, un différentiel arrière à pignons compact, une géométrie de suspension spécifique avec des triangles inférieurs en carbone et des triangles supérieurs moulés en plastique, des amortisseurs offrant un faible ratio entre longueur de l'amortisseur et débattement, la possibilité de monter les supports de carrosserie en positions verticales ou horizontales, un support flottant de servo de direction monobloc en aluminium, une direction à double renvois entièrement en aluminium sur roulements, un système de prise de pincement à l'enfoncement (ARS) sur le train arrière, des cardans avant à double articulation, des hexagones de roue intégrés à l'axe pour un guidage précis, des butées avant à l'enfoncement de carrosserie, une anodisation bicolore, des supports d'amortisseurs scindés en aluminium, et on en oublie. Bref, de l'équipement haut-de-gamme pour un prix très concurrentiel.

Bref, la Cero semblait être un bon mélange entre solutions techniques récente éprouvées, quelques bonnes idées et des dessins de pièces plutôt plaisants, même si certaines choses pouvaient être sujettes à critique ou à discussion. On est bien loin des années où 3Racing avait réussi à commercialiser en 2010 un différentiel à rouleaux en lieu et place des billes, une des choses les plus anti-mécaniques qui m'ait été donné de voir dans notre hobby, qui n'en manque pourtant pas malheureusement.

Et ce qui pouvait faire un peu peur avec ces rendus 3D, c'est que ces choix de conception impliquait une qualité de fabrication irréprochable pour pouvoir fonctionner proprement. Bien fabriquée, cette auto pourrait se montrer diablement intéressante d'un point de vue des performances pures.

Si les premiers prototype ont été dévoilés en mai 2022 déjà, la commercialisation de la Cero semble dater d'octobre ou de novembre 2022. Mais depuis, hormis des publications sur les forums et les réseaux sociaux allant dans tous les sens, des très critiques au plus enthousiastes, je n'en avais jamais vu en vrai. Difficile donc de se faire une idée.

Ce pilote a donc décidé de se jeter à l'eau et de tester cette auto, qui faisait ses premiers tours de roues lors de cette première manche des GenevaSeries 2023. Les performances ont été au rendez-vous, puisque son pilote remporte sans peine deux des manches de la finale A sur trois. Et visuellement, sur la piste, l'auto semble très bien se comporter, stable et facile. Petite précision, le pilote utilisait des ressorts de suspension de la Mugen MTC2 qu'il connaissait bien.

Beaucoup d'observateurs voudraient voir dans cette auto un "game-changer", voir même "la voiture qui va sauver la catégorie Touring Car", mais il convient cependant de nuancer le propos.

En effet, des défauts de fabrication ont été constatés lors du montage. En premier, il semblerait que certains kits montrent des courroies beaucoup trop tendues (problème rencontré par le pilote de l'auto en photos), même avec le réglage le plus lâche. Il semblerait également que quand le spool est monté en position basse, sa poulie frotte contre les triangles inférieurs. Il convenait donc de placer quelques coups de meules ça et là. Il semblerait que 3Racing ait solutionné ce problème avec un châssis, des cellules et des triangles corrigés, dits "V2".

Autre exemple, lors du montage de l'auto ci-dessous, il a été constaté, entre autres, qu'un des corps d'amortisseurs était tout simplement inutilisable!

Le problème le plus connu est la grande fragilité des petits roulements à billes montés sur les cardans, qui sont de plus montés de manière simplifiée par rapport à ce que l'on peut rencontrer chez Team XRay ou Awesomatix par exemple. Il est donc fort probable que les roulements ne travaillent pas dans de bonnes conditions sur la Cero Ultra. Et hormis les roulements, les autres pièces du cardan seront également à surveiller niveau usure. Pour information, ces roulements de cardan peuvent être remplacées par des bagues en acier proposées en option par 3Racing (référence SAK-C147E).

Le montage n'est pas des plus facile, car hormis d'éventuels problèmes de qualité, la notice est disons largement perfectible et comprendrait des erreurs. Elle contient certes des liens vers des vidéos, mais elles ne servent pas à grand chose. Il faudra donc procéder à des vérifications et des ajustements minutieux. Certes, c'est le cas pour n'importe quelle voiture R/C, de loisir comme de compétition, mais certaines sont plus tolérantes que d'autres au montage approximatif.

Il y a également des points à surveiller. En premier lieu le châssis en carbone, qui ne comporte pas moins de trois paires de fraisages non débouchant symétriques transversaux. Autant dire qu'il risque de fatiguer plus rapidement que la moyenne. Toutefois, ces fraisages ne semblent pas trop profonds, ce qui est rassurant.

On regrettera également certaines points de conception, les fraisages non débouchant trop nombreux comme écrits plus hauts, l'emploi de roulements à billes de 6x10x3mm pour les axes de roues qui sur la notice, semble très rapprochés, l'absence de bague entre ceux-ci, le système d'immobilisation de la batterie indigent et l'impossibilité de fixer cette dernière avec du scotch toilé si on le souhaite.

On aurait aimé que 3Racing investisse un peu plus dans un contrôle qualité, quitte à économiser sur les coûts de fabrication. On peut s'étonner en effet du dessin relativement complexe de certaines pièces (augmentation du temps d'usinage et contrôle qualité plus long), de l'absence de symétrie et/ou de rationalisation de certaines pièces (moins de références de pièces détachées à gérer et en stock chez le fabricant, l'importateur et le détaillant) ou encore se dispense d'une dispendieuse anodisation bicolore. Le faible prix n'excuse pas tout.

La notice est assez approximative et comporterait des instructions au mieux, floues, et au pire, fausses. Les informations sont disséminées entre deux sites internet peu conviviaux et un Facebook relativement bien alimenté en informations pertinentes par contre.

De plus, il semblerait, d'après certains pilotes ayant envisagé l'achat de cette auto, que certaines pièces détachées clefs soient particulièrement difficiles à ce procurer ponctuellement.

Pour information, les pilotes ayant opté pour ce châssis commencent à monter des roulements 4x1.5mm de cardan d'origine Awesomatix (B415), et des rotules et boules toujours d'origine Awesomatix. Les triangles supérieurs, très rigides, peuvent être recoupés pour plus de flexibilité.

En bref, on a une auto, qui hormis des problèmes de qualité, semble indéniablement très performante (du moins quand elle est neuve), proposée à un prix alléchant, mais qui n'est pas forcément accessible techniquement à tous les publics. Mais point de snobisme ici, car cette auto peut tout-à-fait tenir la dragée haute en termes de performances sur la piste face à la concurrence aux mains de pilotes consciencieux, à la condition d'un montage soignée ainsi que d'une bonne préparation et d'une maintenance rigoureuse. L'objectif de cette prose n'est pas de décourager de futurs acheteurs, mais de nuancer des propos un peu trop enthousiastes, voir intéressés, que l'on peut entendre ici et sur cette auto, afin qu'ils ne soient pas déçus par trop d'attentes.

A noter que la Cero Ultra est également disponible dans une version avec un châssis en aluminium.

Pour information, 3Racing a sorti une version "Sport" de la Cero, proposée également à un prix très affutée, mais qui n'est pas également forcément accessible techniquement à tous les publics. La marque a également annoncé qu'une version V2 de la Cero Ultra devrait prochainement sortir, et qui devrait proposer un nouveau châssis, une nouvelle platine, de nouveaux supports de suspension et probablement de meilleurs roulements à billes. On espère pouvoir reparler de ces deux produits très attendus très bientôt!

Une page de présentation spécifique avec quelques photos supplémentaires est disponible sur ce même site.

La Awesomatix A800R de Bastien de Marco.

La Awesomatix A800R n'est également plus vraiment une nouveauté, mais celle de Bastien de Marco en photos ci-dessous est la première qui a croisé mon objectif.

Si les détails de cette nouvelle A800R était connus depuis janvier 2023, sa commercialisation effective n'a commencée que fin mars, et les quantités livrables étaient limitées.

Sur cette nouvelle auto, j'apprécie particulièrement les efforts visant à réduire les porte-à-faux avant et arrière, un objectif atteint notamment un châssis sensiblement plus court sans modification de l'empattement, un parechoc inférieur et sa platine redessiné, et de nouveaux triangles inférieurs. En effet, ce travail sur les porte-à-faux aura un impact direct sur le comportement de l'auto dans les phases d'accélération et de freinage.

A propos de ces triangles inférieurs, ceux-ci sont toujours en carbone mais sont maintenant de même longueur à l'avant et à l'arrière, et ne sont plus symétriques droite - gauche, mais avant droit - arrière gauche et avant gauche - arrière droit. C'est un peu curieux, car sur les précédentes générations de A800, les triangles avant et arrière avaient systématiquement une longueur différente, cette différence semblant avoir une importance effective sur la tenue de route de l'auto.

On regrettera que le parechoc inférieur ne soit fixé au châssis que par une seule vis. Certes, la platine de parechoc, moulée en plastique, donne de la tenue au tout par une fixation aux cellules avant. Il faudra voir ce que cela donne à l'usage. De nombreux pilotes retaillent cette platine de parechoc pour la rendre plus souple transversalement afin qu'elle interfère le moins possible avec le flex des cellules (voir photos ci-dessous par exemple). On regrettera également la fixation rapide du pack qui ne s'améliore pas, et qui ne propose toujours pas la possibilité aux clients d'opter plutôt pour une fixation par scotch toilé s'ils le souhaitent, ou encore le fait d'imposer de monter les colonnettes de carrosserie à l'horizontal à l'arrière et de ne pas laisser le choix pour le moment entre montage vertical ou montage horizontal.

Autre gros changement, les amortisseurs. Exit les amortisseurs rotatifs à aube, ceux-ci deviennent à palette. Ils offrent maintenant plus de réglages. Ainsi est maintenant présent le choix entre un mode linéaire et progressif pour l'hydraulique, en changeant la position d'une cale (référence AT243) dans le corps de l'amortisseur (démontage obligatoire donc pour le changer). Le taux d'amortissement est également réglable grâce à une vanne robinet (ST143) accessible depuis l'extérieur de corps de l'amortisseur. Autre évolution intéressante, le réglage du taux d'amortissement et de la raideur du ressort sont maintenant dissociés. La fixation du corps rotatif de l'amortisseur au bras le liant indirectement au triangle de suspension a été amélioré. Les guidages à ce niveau ont été améliorés par l'introduction d'un petit roulement à billes, même si cela devient compliqué et reste peu convaincant. Ainsi, on regrettera que les ressorts n'aient pas été modifiés et surtout que l'encoche à leur extrémité serve toujours malheureusement à guider le bras (ST102 F/R) lié au corps rotatif de l'amortisseur à la tige (ST205) comportant ledit roulement et lié au triangle de suspension. D'un point de vue tribologique, c'est très loin d'être optimal...

Autre chose constaté, beaucoup de propriétaires de A800R constantes que leurs amortisseurs fuient. J'avoue ne pas savoir si ces pilotes ont monté le piston P63 (qui d'un point de vue théorique a ma préférence) ou la membrane P263 dans la palette AT241, mais eu égard à la conception de l'ensemble, cela ne devrait pas changer grand chose.

Une bonne partie des pièces restent compatibles avec la MMX, dont la transmission, et bien sûr les excellents cardans. Il est dommage que les roues tournent toujours sur de trop petits roulements à mon goût.

D'autres semblent identiques, mais ont évoluées, à l'image des cellules avant et arrière, qui sont maintenant fixées au châssis avec des vis spéciales permettant d'assurer leur centrage. Une bonne idée sur le papier, mais interdiction d'en perdre une. Les barres antiroulis ont aussi été malgré les apparences, modifiées.

La notice de montage n'insiste pas assez sur certains points, comme par exemple le fait que les cellules doivent obligatoirement être montées avec les vis de centrage spécifiques ST112. Certes, cela est écrit noir sur blanc dans la notice, mais bon nombre de clients sont passés à côté de cette information faute d'une figure plus explicite. On y retrouve également quelques conseils très malheureux, comme celui d'écraser avec une pince les chapes de rotule de triangle P03 dans l'espoir de les libérer. A la décharge de Awesomatix, elle n'est pas la seule marque à conseiller cette ignominie.

Malgré ces quelques critiques d'ordre technique, Awesomatix reste et conforte sa place parmi les toutes meilleures Touring Cars 1/10° électrique de compétition avec cette nouvelle A800R.

A noter que la Awesomatix A800R est également disponible dans une version avec un châssis en aluminium.

Une page de présentation spécifique avec quelques photos supplémentaires est disponible sur ce même site.

La XPress Arrow AT1 de Paul Baron.

Pas moins de quatre autos à cardan Arrow de la marque XPress étaient présentes lors de cette manche, trois AT1 et une AT1S.

Celle de Paul Baron en photos ci-dessous était équipée d'une électronique de puissance compatible avec la catégorie "Hobby Fahrer 17.T" du challenge BWS (Berliner Winter Series) et la catégorie Pro-Stock de l'ETS, elles-même compatibles avec le règlement des GenevaSeries. Le moteur brushless est donc un ORCA 17.5T et le contrôleur un ORCA Blinky Pro BP1001, tous deux labelisés "ETS".

Son auto était sensiblement d'origine, hormis l'adoption d'une platine de parechoc en carbone, de biellettes en aluminium anodisé rouge (du plus bel effet, mais malheureusement assez fragiles) en lieu et place de celles en acier d'origine, ainsi que de sorties de spool en alliage en lieu et place de celles d'origine moulés en plastique autolubrifiant. A noter de l'adoption de ces sorties en alliage d'aluminium (référence XP-10962) imposent l'adoption d'axe de cardan de 39.3mm (référence XP-10334 pour l'axe de cardan et XP-10334 pour le cardan 39.3mm entier) associés à des embouts "blades", ceux du kit étant des 42mm (référence XP-10166 pour le cardan 42mm entier et XP-10610 pour l'axe de cardan).

Des pilotes de AT1 et AT1S ont constatés un mésalignement du petit axe arrière (XP-10993) entre la sortie de l'axe de la poulie et la sortie du carter de transmission arrière. Comme cet axe arrière est très court, ce n'est pas optimal au niveau du rendement de la transmission et de l'usure. La solution est heureusement assez simple, il suffit de surélever le carter en plaçant sous le demi-carter inférieur des rondelles fines. Par contre, je ne suis pas sûr de l'épaisseur à mettre, car j'ai entendu différentes opinions (entre 0.5 et 0.75mm de mémoire).

La XPress Arrow AT1S de Daniel Caïazza.

Daniel Caïazza effectuait ici ses premiers tours de roues avec son XPress Arrow AT1S. Cette version économique de la AT1 avait déjà fait l'objet d'une présentation sur ce même site fin 2022.

Son auto était entièrement d'origine, hormis un carter de transmission arrière légèrement surélevé pour les raisons invoquées ci-dessus, et très probablement les ressorts de suspension.

Côté motorisation, on trouvait sur cette auto un moteur Hobbywing Xerun V10 G3R 17.5T régulé par un contrôleur Xerun XR10 Pro de la même marque.

Au volant de cette auto entrée-de-gamme, ce pilote a remporté la finale C.

Technique châssis Traction / FWD.

La Team XRay T4F'21 de Francisco Chao.

La Team XRay T4F'21 de Francisco Chao était équipée d'un moteur Hobbywing Xerun V10 G3R 17.5T régulé par un contrôleur Xerun XR10 Pro de la même marque. La partie radiocommande est confiée à Sanwa et le servo de direction est un Sävox SB-2265-MG HV.

On pouvait aussi remarquer sur son auto un parechoc imprimé en 3D réalisé par job_97rm dans une matière proche de la mousse dense, et présentant des logements pour pouvoir acceuillir des lests pour charger plus ou moins le train avant. On en reparle plus bas dans cette article.

Une XPress Execute MF1.

La XPress Execute MF1 en photos ci-dessous ne roulait pas lors de cette première manche des GenevaSeries car son propriétaire n'avait pas eu le temps de finir de la monter. Une présentation détaillée de cette nouvelle auto avec de nombreuses photos est disponible sur ce site.

Technique Formule 1.

En matière de châssis en catégorie Formule 1, il y a malheureusement assez peu de choses à raconter. On ne trouve plus que des Team XRay de différentes générations dans les stands.

Les discussions se situent surtout au niveau des pneus. Comme écrit plus, pour cette saison, les pneus ont été rendus libres pour ne pas pénaliser les pilotes qui officient dans différents championnats, et qui ont donc maintenant également le choix entre mousse ou caoutchouc.

De mémoire, deux pilotes ont roulé en pneus mousse, deux en pneus caoutchouc, et un dernier a essayé les deux configurations. Les deux configurations ont chacune leurs avantages et leurs inconvénients.

Les pneus en mousse sont globalement plus performants car ils procurent plus de grip global. Toutefois, comme sur une Formule 1, les roues sont découvertes, le moindre accrochage entre concurrent peut détériorer un pneu, car les ailerons avant agissent comme une lame. Autre problème inhérent aux roues découvertes, l'effet catapulte lors d'un accrochage qui est encore augmenté en raison de l'accroche supérieure des pneus en mousse.
Un autre problème des pneus en mousse est la différence d'usure entre la droite et la gauche. En effet, leurs utilisateurs ont constaté rapidement des différences de diamètre importantes entre la gauche et la droite. Permuter régulièrement ses roues permet de limiter le phénomène, mais il reste présent de façon significative. Un passage au tour à pneus permettrait d'effacer le problème, mais premièrement le tour à pneus est interdit dans de nombreux règlement de compétition, et il s'agit de plus d'un lourd investissement pour les pilotes. De plus, passer ses pneus au tour est tout, sauf un moment de plaisir.

Les pneus en caoutchouc sont par contre plus facile à utiliser et plus constant, car les variations de diamètres sont d'un ordre nettement moindre. Par contre, ils rencontrent des difficultés d'approvisionnement et les fabricants sont de moins en moins enclin à développer de nouveaux produits, car la catégorie Formule 1 est globalement en déclin sur toute la planète.

Les appréciations sur le plaisir de pilotage en fonction du type de pneus varient suivant les pilotes. Certains préfèrent les pneus en mousse pour le grip procuré, et les trajectoires plus précises, et d'autres préfèrent le pilotage fin que requièrent les pneus en caoutchouc.

Technique autres.

Plusieurs pilotes disposaient sur leurs autos de parechocs imprimés en 3D réalisé par job_97rm dans une matière proche de la mousse dense, probablement du TPU (abréviation de polyuréthane thermoplastique). Ce fabricant régional en propose pour de nombreux modèles, Team XRay T4, T4F, X4 et X4F, Mugen Seiki MTC1 et MTC2, Awesomatix A800, A800MMCX, A800MMX, A800R, A800FX, A800FX Evo, Infinity IF14-2 FWD, et peut en fabriquer sur mesure (par exemple en proposant des logements pour des lests).

Le poids des parechocs imprimés 3D, quelque soit la matière employée, est souvent plus conséquent que ceux taillés dans de la mousse. Ce n'est pas forcément un désavantage, mais il n'en reste pas moins qu'ajouter de la masse en porte-à-faux est un réglage en soi, qui a une influence non négligeable sur la tenue de route de l'auto.

Ceux de ce fabricant sont annoncés pour 25 grammes.

Résultats de cette manche.

Les résultats complets se trouvent à l'adresse suivante: https://www.myrcm.ch/myrcm/main?pLa=fr&dFi=gemc&dId[E]=70014&hId[1]=search#

Résultats en catégorie Touring Car.

Bastien De Marco se montre de peu le plus rapide à l'issue des quatre manches de qualification, à égalité de points avec Arnaud Soulignac. Ben Jebira prend la troisième place, juste devant Julien Jost.

Arnaud Soulignac se montre le plus régulier lors la première finale A et remporte celle-ci devant Ben Jebira et Bastien De Marco. Arnaud récidive lors de la seconde manche, mais cette fois-ci c'est Bastien qui arrive second et Ben troisième. Arnaud est donc assuré dès la fin de sa seconde manche de monter sur la première place du podium. Les autres places sur le podium se joueront donc dans la troisième manche, qui sera remportée par Bastien, suivi d'Arnaud et de Ben. Bastien monte donc sur la deuxième marche du podium, et Ben, pour sa première participation aux GenevaSeries, sur la troisième.

Laurent Maggi remporte les trois manches de la finale B et gagne donc cette dernière. Xavier Colmagne est second et Georges Camicas-Aycardi troisième.

Daniel Caiazza remporte aisément la finale C devant Pierre-Yves Dupont et Alexandre Steube.

Finale

Position

Catégorie

Pilote

Total
points

Points
par manches

Châssis

A

1

TC 17.5 Open

Arnaud Soulignac

2

2:1, 1:1 [3:2]

3Racing Cero Ultra

A

2

TC 17.5 Open

Bastien De Marco

3

3:1, 2:2 [1:3]

Awesomatix A800R

A

3

TC 17.5 Open

Ben Jebira

5

1:2, 2:3 [3:3]

Team XRay T4'21

A

4

TC 17.5 Open

Julien Jost

8

2:4, 3:4 [1:6]

Schumacher Mi8

A

5

TC 17.5 Open

Corentin Ducret

10

1:4, 2:6 [3:6]

Awesomatix A800MMX

A

6

TC 17.5 Open

Alexis Banderier

10

2:5, 3:5 [1:8]

Awesomatix A800MMX

A

7

TC 17.5 Open

Jonathan Porta

12

1:5, 2:7 [3:8]

XPress Arrow AT1

A

8

TC 17.5 Open

Cristobal Santos

14

3:7, 1:7 [2:8]

Awesomatix A800R

B

9

TC 17.5 Open

Laurent Maggi

2

1:1, 2:1 [3:1]

Mugen Seiki MTC2

B

10

TC 17.5 Open

Xavier Colmagne

4

3:2, 2:2 [1:5]

XPress Arrow AT1

B

11

TC 17.5 Open

Georges Camicas-Aycardi

5

1:2, 2:3 [3:4]

Tamiya TRF420X

B

12

TC 17.5 Open

Fabian Bacchetti

8

1:3, 3:5 [2:6]

Team XRay X4'23

B

13

TC 17.5 Open

Antoine Dubois

8

3:3, 2:5 [1:8]

Awesomatix A800MMX

B

14

TC 17.5 Open

Romain Dupont

8

1:4, 2:4 [3:8]

Team XRay T4'19

B

15

TC 17.5 Open

Marc Lerousset

12

1:6, 3:6 [2:7]

Mugen Seiki MTC2

B

16

TC 17.5 Open

Sylvio Kiesewetter

14

1:7, 3:7 [2:8]

Serpent S400

C

17

TC 17.5 Open

Daniel Caiazza

2

2:1, 3:1 [1:1]

XPress Arrow AT1S

C

18

TC 17.5 Open

Pierre-Yves Dupont

4

2:2, 1:2 [3:2]

Team XRay T4'19

C

19

TC 17.5 Open

Alexandre Steube

6

2:3, 3:3 [1:4]

3Racing XIsport

C

20

TC 17.5 Open

Julien Gandolfi

8

1:3, 2:5 [3:5]

Team XRay T4'19

C

21

TC 17.5 Open

Paul Baron

8

2:4, 3:4 [1:5]

XPress Arrow AT1

C

22

TC 17.5 Open

Roland Steube

12

1:6, 2:6 [3:6]

3Racing Advance

Résultats en catégorie Traction / FWD.

En catégorie Traction, Cédric Ansermoz impose son rythme en qualification et décroche aisément la pôle-position. Dino Cilidonio se montre lui aussi véloce et se place second, tout comme Francisco Chao, troisième.

En finale A, les trois premières places sont occupés par Cédric qui finit premier de chacune des trois manches, par Dino qui finit trois fois second, et par Tonio Grand qui finit troisième à toutes les manches.

Les deux débutants nominés de la journée roulaient justement en catégorie Traction, et sont Coralie Dupont et Romain Cosman.

Finale

Position

Catégorie

Pilote

Total
points

Points
par manches

Châssis

A

1

Traction / FWD

Cédric Ansermoz

2

1:1, 2:1 [3:1]

Team XRay X4F'23

A

2

Traction / FWD

Dino Cilidonio

4

2:2, 1:2 [3:2]

Team XRay X4F'23

A

3

Traction / FWD

Tonio Grand

6

1:3, 2:3 [3:3]

Mugen Seiki MTC2FWD

A

4

Traction / FWD

Francisco Chao

8

2:4, 3:4 [1:4]

XRAY T4F'21

A

5

Traction / FWD

Pierre-Yves Dupont

10

1:5, 3:5 [2:7]

MST TCR

A

6

Traction / FWD

Coralie Dupont

11

2:5, 1:6 [3:6]

MST TCR

A

7

Traction / FWD

Romain Cosman

13

2:6, 1:7 [3:7]

MST TCR

A

8

Traction / FWD

Alexis Banderier

17

1:8, 2:9 [3:9]

MST TCR

Résultats en catégorie Formule 1.

Lors des qualifications de la catégorie Formule 1, Antoine Dubois se montre le plus rapide devant Sylvio Kiesewetter et Olivier Dubois.

Cet ordre sera respecté pour chacune des trois manches de finale, et c'est donc très logiquement que Antoine monte sur la première marche du podium, suivi de Sylvio et d'Olivier.

Finale

Position

Catégorie

Pilote

Total
points

Points
par manches

Châssis

A

1

Formule 1

Antoine Dubois

2

1:1, 3:1 [2:1]

Team XRay X1'21

A

2

Formule 1

Sylvio Kiesewetter

4

1:2, 3:2 [2:2]

Team XRay X1'21

A

3

Formule 1

Olivier Dubois

6

3:3, 1:3 [2:3]

Team XRay X1'23

A

4

Formule 1

José Arza

8

2:4, 1:4 [3:4]

Team XRay X1

A

5

Formule 1

Sergio De Marco

10

2:5, 1:5 [3:5]

Team XRay X1

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Texte et photos: Georges.