Montage, essai et préparation
de la Tamiya TRF415
Première partie.

Edité le 15/06/2004.
Réactualisé le 29/09/2004.
Textes et photos de Yaann.
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Présentation:

Le Tamiya TRF 415 est livré dans une boite en carton identique au précèdent modèle de sa ligné (TRF 414, M2, WCR, TA04...) Elle est assez grande, de façon à pouvoir y accueillir une carrosserie. La boite est divisée en trois par des petits pliages cartonnés, au centre les pièces en aluminium ou en acier, et autres visseries, châssis, courroies. Dans les deux autres compartiments, deux paires de jantes et les triangulations et dans l'autre, les diverses grappes plastiques. Une notice, deux planches de stickers, une Tamiya 415 et une seconde Tech Racing. La notice est claire et complète, Toutes les informations et astuces sont présentes pour monter correctement ce superbe châssis.

Le montage:

Par rapport aux marques concurrentes, les sachets ne sont pas remplis de façon à ce que chaque sachet corresponde à une étape du montage de l'auto. Ils sont en faite rangés par matière en quel que sorte. Toutes les pièces aluminium ensemble, deux sachets de visseries, les pièces carbone ensemble. Pièces plastiques idem, biellettes, etc. Mais ce n'est pas vraiment gênant si on est bien organisé, il suffit d'avoir deux ou trois coupelles pour y verser la visserie, les rondelles pour éviter de les perdre. Il faut cependant noter que c'est un châssis de compétition très haut de gamme pourvu de pièces de grande qualité et magnifiquement usinées et anodisées.

Les pièces en carbone ont toutes une épaisseur de 3mm mise à part la barre de direction qui fait 2,5mm et la platine supérieur qui fait 2mm. L'auto est également livrée avec trois duretés de barres anti-roulis avants et arrières ainsi que 7 cales en aluminium de fixation et pincement de la triangulation.

L'anticabrage, l'anti-plongé et le centre de roulis sont quand à eux réglés par l'ajout de cales en aluminium de différentes épaisseurs.

Nota: Le châssis qui vous est présenté ici à été monté avec l'ajout de quelques options:

  • Visserie Titane (Square).
  • Couronne 64dp 101 dents (Xenon).
  • Fusées arrières de 1° en aluminium (Tamiya).
  • Bouchons haut et bas d'amortisseurs de couleur bleu (Tamiya).
  • Coupelles de ressorts en aluminium anodisé de couleur bleu (Tamiya).
  • Courroies "low friction" de chez Ova Racing. Il en existe également chez Echo, les blanches que l'on voient parfois sur les autos officielles sont d'origine Tamiya et ne sont pas encore disponibles à la date de l'écriture de l'article. Il semblerait que les courroies d'origine soient le point faible de l'auto, car elles se détendraient assez vite. Réputation à vérifier à l'usage.

  • Cardans avants en aluminium anodisé bleu (Tamiya).

  • Axes de roue en titane (Tamiya).
  • Support de puce (Tamiya).

  • Flasques de différentiel autocollant (Atlas).

Le montage commence par la préparation du châssis. Il faut réaliser des chanfreins au niveau des logements d'accus pour rabaisser le pack d'accus et bien le caler. Cette partie du montage est assez longue, le châssis étant très épais (3mm).

Il faut limer correctement de façon à ce que le pack ne dépasse pas du châssis et que tous les logements soit chanfreinés de la même façon et à la même hauteur pour avoir le pack bien à plat, parallèle au châssis et au sol.

Pour ma part, j'ai utilisé une lime plate. Puis j'ai fait la finition à l'aide d'une lime aiguille plate également. J'ai procédé logement par logement et contrôlé au fur et à mesure à l'aide d'un élément seul pour jauger la hauteur. Une fois fini, Tamiya indique de cyanoliter la partie limée pour l'isoler de manière à éviter tout court-circuit avec le pack dans le cas où vos gaines seraient un peu abîmées.

Il indique également de cyanoliter tout le contour du châssis.

Ensuite le montage continue avec l'installation des supports de suspension, des colonnettes de renfort et des triangles de suspension.

Puis on passe au montage du différentiel arrière. Pour le différentiel, n'ayant aucune expérience de la graisse Tamiya j'ai préféré la remplacer par de la HML pour les billes de couronnes et par de la graisse noir Associated pour la butée.

Puis le montage se poursuit avec le montage des cellules arrières et ainsi que l'assemblage des raidisseurs, courroies, roue libre central, cardans et fusées.

Pour ces dernières, il vous faudra limer les triangles proprement pour qu'elles puissent rentrer et avoir un jeu minimum de façon à avoir un ensemble libre. Et enfin avec les biellettes et les barres anti-roulis.

On passe au train avant, montage de la roue libre puis assemblage de la cellule avant. A noter que, comme son homologue arrière, les cellules sont pourvues d'excentriques dans lesquels viennent se loger les roulements de noix de cardans, ce qui permet ainsi de pouvoir régler la tension des courroies.

On passe à présent à la direction, qui est magnifique. Elle est composée d'une barre de liaison en carbone de 2,5mm et de palonniers en aluminium dans lesquels sont prémonté des roulements.

La barre est également équipée de roulements épaulés sur les points de fixations du palonnier, pour une liberté optimale.

Puis on vient fermer tout ça avec le montage du raidisseur avant.

Montage cardans avants (nota : en acier dans le kit), fusées, étrier, biellette, barre anti-roulis.

Montage des amortisseurs:

Les amortisseurs Tamiya sont un régal à monter et à remplir, et le résultat est vraiment top. Pas étonnant de voir des pilotes de marque concurrentes utiliser ces combinés. (nota : les joints toriques ont été montés avec de la graisse Green-Slime de chez Associated, et ce pour un fonctionnement encore plus onctueux.

Le montage touche à sa fin, il ne reste plus qu'à monter les supports d'amortisseurs ainsi que ces mêmes amortisseurs.

La voiture est quasiment finie, il ne reste juste à faire l'installation radio.

Sur notre voiture, nous n'avons pas monté le sauve-servo, mais un simple palonnier (d'origine Futaba), mais il ne s'agit pas d'un exemple à suivre forcement. Car malgré le fait d'avoir une direction très précise, en cas de choc, le pignon fusible du servo risque d'y laisser des dents.

Dernière ligne droite:

Ce sera le montage de la platine supérieure, des roues, des supports de carrosseries et du pare choc.

Concernant ce dernier, il a été recoupé, étant assez long, il peut frotter sur le sol lors de fortes prises d'appuis, deux solutions s'offrent à vous, soit réaliser un chanfrein sur chaque extrémité (vu sur l'auto de Satochi Maezumi dans le magazine japonais RCWORLD) ou soit comme nous couper les extrémité du pare-choc.

On y gagne en look mais les roues ne sont plus protégées.

Conclusion:

On est en présence d'un châssis vraiment superbe, ultra rigide, incroyablement bien équipé et agréable à monter. Le montage ne pose aucune difficulté, il suffit d'être patient et appliqué. L'ensemble est réellement magnifique est vraiment bien conçu.

En savoir plus:

Exemples de TRF415 en course sur d'autres sites:

Exemples de TRF415 en course sur ce site:

Textes et photos (sauf mention particulière) de Yaann.