GeMC Series 2019 Round 3
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Edité le 25/07/2019. |
Introduction.Malgré une date a priori défavorable, cette manche trois des GeMC Series a totalisé 11 inscriptions en catégorie Formule 1 (dont une seule en catégorie "Débutants") et 29 en catégorie Touring (dont trois en catégorie "Débutants"). Plusieurs habitués étaient absent pour cause de vacances. A vos agendas, la prochaine manche des GenevaSeries aura lieu le samedi 31 août 2019, avec comme date de réserve le 07 septembre 2019 en cas de problème avec la météo. |
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La piste.Le tracé de cette manche avait été gardé secret jusqu'à la dernière minute. Alors que le tracé de la manche 2 (qui était en réalité la première de l'année, la première manche ayant été reportée à la date de réserve pour cause de pluie, et finalement annulée car la météo était annoncée pluvieuse également à la date de réserve) se voulait d'une fausse simplicité apparente pour commencer en douceur la saison, celui de cette manche 3 se voulait nettement plus technique et exigent, en plus d'être inédit. Plusieurs pilotes, qui avaient réglés leurs autos sur le tracé habituel d'entraînement plus roulant, se sont retrouvées face à des décrochements intempestifs du train arrière en virage, et ce plus probablement parce que le train avant n'étant pas assez directif d'emblée, l'auto devait être trop brusquée pour amorcer chaque virage, car ne tournant pas assez naturellement. |
Technique Touring.La Team XRay T4 2019 Mid-Motor Conversion Zero Tribe de Bastien de Marco.La marque japonaise Zero Tribe a été la première à commercialiser un kit de conversion Mid-Motor pour la Team XRay T4. Comme d'habitude chez ce petit fabriquant japonais à surveiller de très près, c'est bien très bien pensé (on pourrait spéculer sur certains choix techniques, mais tout est une question de compromis au final) et magnifiquement fabriqué. Pour ceux qui l'aurait déjà oublié, Zero Tribe propose également un kit de conversion traction FWD pour cette même auto, qui n'a absolument pas à rougir face à la T4F proposée directement par Team XRay après, et dont l'essai est disponible sur ce même site. Commercialisé depuis peu mais testé depuis un certains temps en compétition, le kit de conversion Zero Tribe présente un ensemble support de couronne et bâti-moteur à deux paliers, droite et gauche, associé à une plaque arrière en forme de croix autorisant différent réglages de flex. La platine supérieure semble rigoureusement symétrique. Ces choix techniques font que le moteur est légèrement plus décentré que sur la T4 d'origine, mais la partie centrale entre le fraisage du châssis sous le moteur et son symétrique est du coup plus large, ce qui est bon pour le flex dans la durée. Au moins trois autres fabricants vont ou se sont lancés dans l'aventure du kit de conversion Mid-Motor pour Team XRay T4. Rebellion-RC (RC-Carbonstore) a été le second à se lancer dans la conversion Mid-Motor pour T4 (et Yokomo BD9 vu l'étonnante similitude de certaines pièces avec celles de la T4), mais les choix du constructeur allemand sont radicalement différents d'un point de vue technique, n'en déplaise aux "spécialistes" des réseaux sociaux. En effet, le concept Mid-Motor avec deux courroies de longueurs égales ne date pas d'aujourd'hui. Souvenons-nous du légendaire Tamiya TA05 apparu en 2005 déjà, ou encore des Ova Racing au tout début des années 2000 par exemple. Kaï Models (voir article dédié sur ce même site) a également souvent décliné ce concept à la même période. Arromax a été le troisième à présenter son kit de conversion dénommé #Medius. Peu d'informations disponibles à son sujet, mais d'après les premières vues, il y aurait un ensemble support de couronne et bâti-moteur sans palier droit, la couronne restant au centre, mais la platine supérieure étant asymétrique. Le moteur semble un peu plus recentré que sur le kit de conversion Zero Tribe. RC-Cox a également annoncé son kit de conversion. Pour le moment, seul le dessin de l'ensemble support de couronne et bâti-moteur a été dévoilé fin juin, et il ressemble malheureusement furieusement à celui de Zero Tribe. Espérons que ce futur kit de conversion de RC-Cox propose une vraie alternative technique, et non une stupide copie sans âme. Laquelle des ces quatre versions préfigure-t-elle le plus la future version 2020 de la T4 (ou T5?) que préparerait Team XRay si la marque slovaque retient la solution Mid-Motor? L'avenir le dira, mais d'après les photos floues de loin, il semblerait que les prototypes officiels ressemblent à la future version Arrowmax (couronne au centre des poulies et platine passant des deux côtés). A remarquer sur cette auto l'utilisation d'un moteur 13.5 brushless SMC Racing Low Rider qui présente des spécificités techniques intéressantes. Parmi celles-ci, on peut citer une cage de plus petit diamètre que la normale (33.90mm contre 36mm en général) avec des trous de fixation décentrés par rapport à l'axe du rotor, mais aussi un noyau de stator spécifique car le passage des vis d'assemblage du moteur ne passent pas dans au milieu du plan de symétrie de chacun des trois enroulements, mais entre ceux-ci. A ce sujet, on ne peut que conseiller la vidéo explixative de |
La Gizmo GZ1 2017 de Maxime Weebourg.La Gizmo de Maxime Weebourg était sans doute la curiosité du jour dans les stands, et, à titre personnel, c'était la première fois que j'en voyais une autrement qu'en photos. Gizmo était à l'origine une création danoise de plusieurs pilotes tels que Martin Christensen, Steen Gravesen, Martin Lissau et Adrian Berntsen par exemple. Les premiers prototypes de cette auto étaient visibles fin 2015. L'idée de base était de créer une architecture Touring autour des packs LiPo au format Shorty, qui commençait à rattraper en performance les packs au format longs habituels, de sorte à recentrer la position du moteur. Pour centrer les deux courroies de la transmission, cette dernière fait appel à deux couronnes engrenant avec le pignon moteur dont la première transmet le mouvement vers le spool avant et la seconde vers le différentiel arrière. Cette transmission a fait d'après la communication autour de cette auto l'objet d'une demande de brevet. Il semblerait que la transmission permettait de réaliser, en jouant sur la taille des couronnes, d'obtenir une prépondérance avant ou arrière. Toutefois, la fabrication et la distribution de cette auto ont été rapidement reprises (vers 2017) par le distributeur américain qui continue toujours à la faire évoluer. Les dernières versions ont perdues beaucoup de spécificités de la version originale danoise pour adopter des solutions techniques plus conventionnelles. La version en photos ci-dessous est probablement la version GZ1 de 2017, fabriquée aux Etats-Unis. Achetée d'occasion par son pilote actuel, elle est arrivée dans un piteux état, son propriétaire précédent ayant procédé à un montage et à un entretien bien peu soignés. L'auto a donc été entièrement remise en état. Ainsi, certaines pièces Awesomatix ont laissé place à des pièces RC-Express, plus pratiques et surtout bien moins chères. Néanmoins, à l'usage, cette auto s'avère très contraignante. Le différentiel, issu de la fabrication additive, n'est pas étanche et perd continuellement son huile. Les amortisseurs, pour une raison mystérieuse, fuient continuellement. Il n'est pas improbable que ceux-ci, avec leurs dimensions particulières, soient mal tolérancées d'origine. Les réglages sont difficiles à apprécier. Sur la piste, le comportement est très curieux. La voiture semble être sur un coussin d'air, et semble manquer de motricité, de précision et de directivité. Il s'agit probablement de la seule auto du plateau à manquer à manquer de grip latéral avec les pneus Hudy A1-36. Après beaucoup d'efforts de mise au point sur son auto, son pilote est arrivé néanmoins à gagner la finale C. Cette auto serait probablement plus à l'aise sur une moquette hyper accrocheuse américaine avec une motorisation brushless 17.5 ou 21.5 Blinky, et il reste énormément de travail à faire (lestage, ressorts et hydrauliques des amortisseurs, épures de suspension, etc.) pour la faire fonctionner correctement sur le bitume avec une motorisation plus exigeante. A remarquer sur les photos les magnifiques roues de réglage vintage en aluminium anodisé bleu d'origine Yokomo. Un must! |
La Tamiya TA07MS de Georges Camicas-Aycardi.Bien que très certainement bien moins rare que la Gizmo, la Tamiya TA07MS est une auto qui reste très discrète sous nos latitudes, bien que fort sympathique à rouler. Cette auto, qui ne porte pas le label TRF malgré son orientation compétition, peut se décrire grossièrement comme un mélange entre les trains roulants d'un TRF419 avec une transmission de TA07. Sur celle en photos ci-dessous, hormis quelques rares options telles que les nouvelles chapes renforcées et percées d'origine, les sorties de spool pour blades de cardan, on remarquera également le passage de un à deux roulements à billes sur deux des trois tendeurs de la courroie unique de sorte que celle-ci travaille bien à plat, le prolongement du parechoc en mousse de sorte que les carrosseries LCG HD soient correctement en appui sur celui-ci, un une tuyère de canalisation d'air pour le ventilateur du moteur adapté aux platines verticales et deux-trois autres subtilités qui devraient être reprise dans un prochain deuxième volet faisant suite au premier consacré à cette auto sur ce même site. |
Une MST TCR-FF.L'auto présentée en photos ci-dessous ne roulait pas lors de cette course, mais elle aurait tout-à-fait pu car absolument rien ne l'interdit dans le règlement des GenevaSeries. Ce piste 1/10° électrique minimaliste développée par MST, un fabricant plus connu pour ses réalisations dans le domaine du Drift et du Crawler, mais qui a aussi commis une auto de Rally quatre roues motrices, présente un philosophie intéressante. Elle offre tout d'abord une modularité permettant d'adopter différentes dimensions de carrosserie (empattement de 245mm, 251mm ou de 257mm) et différentes implantations moteur, FF, MR ou RR, en deux roues motrices. Les épures de suspension sont simples, car composées d'un triangle fixe inférieur et d'un triangle supérieur mobile, et sont identiques à l'avant et à l'arrière. La suspension est assurée par un simple ressort. Un tableau plutôt séduisant, non? Tout n'est pas parfait néanmoins. Tout d'abord, quel choix commercial étrange que celui de mettre un différentiel à billes? Ca marche très bien, ce n'est pas le problème, mais un différentiel à billes demande une certaine rigueur au niveau de l'entretien, peu compatible avec une clientèle à la recherche d'une auto "zéro-prise-de-tête". Ensuite, le prix de vente de cette auto n'est pas forcément des plus concurrentiels, malgré les pièces simples et standardisées. Certes, la carrosserie d'origine est réaliste et détaillée (ce qui veut dire prendre une licence du constructeur, d'où une augmentation du prix non négligeable, même si les constructeurs japonais sont parmi les plus raisonnables à ce niveau d'après mes informations), mais le prix de vente aurait gagné à être un peu moins cher. Bon, pas de panique, il reste relativement abordable. Sur les photos, on peut voir une barre de renfort supérieure. Celle-ci est de confection personnelle et est destiné à donner plus de rigueur au comportement de l'auto. La carrosserie n'est pas celle d'origine, il s'agit d'une Protoform Europa. Et sur la piste, comment se comporte cette MST? Et bien c'est très fun à piloter et à voir rouler. Propulsée par un moteur brushless 13.5T en mode Zero Timing et chaussée de pneus Hudy A1-36, l'auto en photos ci-dessous montée en traction moteur avant (FF) atteint vite des vitesses pas très raisonnables, aidée par un poids plume, tout en restant pilotable. Toutefois, avec un moteur brushed Silver Can stype Mabuchi 540 tout simple associé à un variateur électronique de vitesse de bonne facture, il doit y avoir moyen de se faire bien plaisir sans trop s'attirer les foudres de son banquier. |
Technique Formule 1.Sur les onze inscrits en catégorie Formule 1, quatre seulement ne roulaient pas avec des Team XRay X1, Antoine Dubois avec une Team Associated RC10 F6 (présentée dans un précédent reportage de course), la Tamiya TRF de José Arza (également présentée dans un précédent reportage de course) et les deux pilotes des autos présentées ci-dessous. |
La Roche Rapide F1 Evo de Gérald Charbon.Pour son retour en catégorie Formule 1, Gérald Charbon roulait ici avec une voiture plutôt rare sous nos contrées, une Roche Rapide F1 Evo. Si l'architecture de cette auto est relativement classique, on peut remarquer certains détails intéressants, tels que par exemple l'impressionnant support de servo monobloc en aluminium ou les supports avant des biellettes latérales surélevés afin de permettre une découpe plus étroite du châssis. L'esthétique de cet auto est particulièrement soignée, avec notamment des pièces en aluminium bicolores. |
Prototype Formule 1 1/10° électrique Gonzo F1.Une des premières versions de ce prototype Formule 1 1/10° électrique avait déjà été présentée fin 2015 dans un article dédié sur ce même site, puis en 2017 dans un autre article dédié, et bien sûr, les spécialistes de la catégories ont pu l'apercevoir dans différents reportages de course. Toujours aucune photo sans la carrosserie n'est autorisée pour le moment de ce prototype qui décrocha ici la pole-position et la victoire. On respectera donc la volonté de son concepteur, Daniel Ghirlanda, car l'originalité de sa réalisation se situe essentiellement sous celle-ci. On remarquera cependant un train avant à deux biellettes par train façon Trinity Evolution 10 avec réglages de la chasse et du carrossage simultanés, et probablement de la variation de la chasse à l'enfoncement, comportant une partie fixe inférieure en époxy et plusieurs pièces issues de l'impression 3D. Les triangles inférieurs du train avant sont probablement en composite fibre de verre et époxy, moins rigide que le carbone mais avec une meilleure absorption des vibrations dans certaines gammes de fréquence. A remarquer également la carrosserie aux formes de suite identifiables, conçue également par Daniel Ghirlanda, témoignant d'une grosse réflexion sur l'aérodynamisme. Le flux d'air est canalisé au niveau du nez, et arrive devant la figurine du pilote sur une forte proéminence pour être scindé. La partie arrière est également très travaillée, avec des galbes prononcés. La boule de gomme verte sur le museau de la carrosserie masque en réalité une partie cassée. Ce pilote testait en effet une nouvelle matière pour sa carrosserie différente de la version commerciale, mais celle-ci s'est avérée cassante à l'usage. Vous pouvez suivre toutes les évolutions de cette auto en cours de développement sur la page Facebook de Gonzo-Racing. |
Action ramassage!
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Résultats.Les résultats complets se trouvent à l'adresse suivante: http://www.myrcm.ch/myrcm/main?pLa=fr&dFi=gemc&dId[E]=45457&hId[1]=arv |
Finale |
Position |
Catégorie |
Pilote |
Total |
Points |
Châssis |
A |
1 |
TC 13.5 Open |
Bastien De Marco |
15 |
3:8, 1:7 [2:3] |
Team XRay T4'2018 Mid Zero Tribe |
A |
2 |
TC 13.5 Open |
Arnaud Soulignac |
14 |
1:8, 2:6 [3:6] |
ARC R11 |
A |
3 |
TC 13.5 Open |
Walter Pollet-Villard |
14 |
3:7, 2:7 [1:6] |
Tamiya TRF419XR / ARC R11 |
A |
4 |
TC 13.5 Open |
Alexis Banderier |
13 |
2:8, 3:5 [1:4] |
Awesomatix A800 |
A |
5 |
TC 13.5 Open |
Paul Franceschi |
10 |
1:5, 2:5 [3:2] |
Team XRay T4'2019 |
A |
6 |
TC 13.5 Open |
Cham Dassanayake |
7 |
3:4, 1:3 [2:2] |
Team XRay T4'2019 |
A |
7 |
TC 13.5 Open |
Nicolas Crausaz |
7 |
2:4, 3:3 [1:2] |
Kyosho TF 7.7 |
A |
8 |
TC 13.5 Open |
Julien Jost |
0 |
1:0, 2:0 [3:0] |
Awesomatix A800 MMCX |
B |
9 |
TC 13.5 Open |
Vincent Cavard |
16 |
3:8, 2:8 [1:7] |
Team XRay T4'2018 |
B |
10 |
TC 13.5 Open |
Steve Matthey |
14 |
1:8, 2:6 [3:6] |
Team XRay T4'2019 |
B |
11 |
TC 13.5 Open |
Cédric Ansermoz |
13 |
2:7, 1:6 [3:4] |
Awesomatix A800 |
B |
12 |
TC 13.5 Open |
Hervé Cettour |
12 |
3:7, 2:5 [1:2] |
Team XRay T4'2019 |
B |
13 |
TC 13.5 Open |
Georges Camicas-Aycardi |
9 |
3:5, 2:4 [1:4] |
Tamiya TA07 MS |
B |
14 |
TC 13.5 Open |
Jean-Claude Bignens |
8 |
1:5, 2:3 [3:1] |
ARC R11 |
B |
15 |
TC 13.5 Open |
Georgios Galyfianakis |
6 |
1:3, 3:3 [2:1] |
Destiny RX-10S |
B |
16 |
TC 13.5 Open |
Steve Joye |
4 |
2:2, 3:2 [1:1] |
Team XRay T4'2018 |
C |
17 |
TC 13.5 Open |
Maxime Weebourg |
16 |
2:8, 1:8 [3:8] |
Gizmo GZ1 2017 |
C |
18 |
TC 13.5 Open |
Davide Spadola |
14 |
2:7, 3:7 [1:6] |
Team XRay T4'2019 |
C |
19 |
TC 13.5 Open |
Ivan Baltensperger |
13 |
1:7, 2:6 [3:6] |
Team C TC10 |
C |
20 |
TC 13.5 Open |
Alex Carusi |
10 |
2:5, 1:5 [3:1] |
HPI Pro5 |
C |
21 |
TC 13.5 Open |
Laurent Maggi |
8 |
3:5, 1:3 [2:1] |
Team Magic E4 RS4 |
C |
22 |
TC 13.5 Open |
Eric Baltensperger |
8 |
1:4, 3:4 [2:3] |
Team C TC10 |
C |
23 |
TC 13.5 Open |
Daniel Caiazza |
7 |
2:4, 3:3 [1:2] |
VBC Racing Ghost |
C |
24 |
TC 13.5 Open |
Michel Maurer |
4 |
3:2, 2:2 [1:1] |
Tamiya TRF418 |
D |
25 |
TC 13.5 Open |
Stéphane Pellaton |
10 |
1:5, 3:5 [2:3] |
Team XRay T4'2018 |
D |
26 |
TC 13.5 Débutants |
Olivier Dubois |
9 |
2:5, 3:4 [1:4] |
Team Associated TC7.2 |
D |
27 |
TC 13.5 Débutants |
Maxime Franceschi |
7 |
2:4, 3:3 [1:3] |
Team XRay T4 |
D |
28 |
TC 13.5 Débutants |
Sophie Franceschi |
4 |
1:2, 3:2 [2:2] |
Team XRay T3 |
D |
29 |
TC 13.5 Open |
Julien Pellaton |
0 |
1:0, 2:0 [3:0] |
Hot-Bodies Cyclone |
Finale |
Position |
Catégorie |
Pilote |
Total |
Points |
Châssis |
A |
1 |
Formule 1 |
Daniel Ghirlanda |
12 |
3:6, 1:6 [2:6] |
Gonzo F1 2020 |
A |
2 |
Formule 1 |
Sylvio Kiesewetter |
10 |
1:5, 2:5 [3:5] |
Team XRay X1 |
A |
3 |
Formule 1 |
Chrigu Baeriswyl |
8 |
1:4, 2:4 [3:3] |
Team XRay X1 2019 |
A |
4 |
Formule 1 |
Ivan Baltensperger |
7 |
3:4, 1:3 [2:2] |
Team XRay X1 2019 |
A |
5 |
Formule 1 |
Steve Joye |
4 |
2:3, 1:1 [3:1] |
Team XRay X1 |
A |
6 |
Formule 1 |
Michel Maurer |
4 |
1:2, 3:2 [2:1] |
Team XRay X1 2018 |
A |
7 |
Formule 1 |
José Arza |
10 |
2:5, 3:5 [1:5] |
Tamiya TRF102 |
A |
8 |
Formule 1 |
Eric Baltensperger |
8 |
1:4, 2:4 [3:2] |
Team XRay X1 2016 |
A |
9 |
Formule 1 |
Michael Hangartner |
7 |
3:4, 1:3 [2:2] |
Team XRay X1 |
A |
10 |
Formule 1 Débutants |
Antoine Dubois |
6 |
3:3, 2:3 [1:2] |
Team Associated RC10 F6 |
A |
11 |
Formule 1 |
Gérald Charbon |
1 |
1:1, 2:0 [3:0] |
Roche Rapide F1 Evo |
En savoir plus:
Photos: Laurent, Airwave, Georges |