IndoorSeries 2024-2025 Round 2,
Savigny, Suisse, 07-08/12/2024.

Edité le 22/12/2024.
Réactualisé le 04/01/2025.
Photos et Texte: Georges.

Introduction.

Quarante pilotes venant de toute la Suisse et de France voisine, dont sept en classement "Juniors" se sont donnés rendez-vous pour cette seconde manche des IndoorSeries organisée par les bénévoles du club IRCR (Indoor RC Romand) à Savigny, un chiffre en légère progression par rapport à la première manche qui avait eu lieu un mois auparavant.
A comparer avec les saisons précédentes, la participation cette saison apparait plus modeste. Mais cela semble être une tendance malheuseument une tendance généralisée, puisque par exemple se déroulait le même weekend en Suisse la première manche des "Axxelerate Arena Winter Series" dans un immense complexe indoor semi-permanent situé à Zug avec treize participants (dont certains doublant des catégories) répartis sur trois catégories (FWD, Touring Car Real Stock 21.5T et Touring Car Super Stock 17.5T), ou encore la deuxième manche des "TIT-Cup meets SundayRACE 2024/2025" dans la piste indoor permante du Team Indoortrack Schöftland, avec 15 participants répartis sur trois catégories (1/12 GT, M-Chassis, Touring Car Real Stock, la catégorie FWD n'ayant pas roulée).

Du côté positif, on a noté des pilotes participants pour la première fois aux IndoorSeries, la venue de top-drivers depuis l'Hexagone et une progression notable des inscriptions à la catégorie "Juniors", ce qui fait plaisir!

La troisième et dernière manche aura lieu les 1 & 2 mars 2025. Les inscriptions sont d'ors et déjà ouvertes sur MyRCM.ch.

La piste.

Pour cette seconde manche, un tracé pratiquée dans le sens horaire avait été choisi. Dans ce tracé, la plus grande ligne droite est au pied du podium et qui conduit rapidement à un premier virage à gauche à angle droit donnant sur une courte ligne droite longeant le côté droit de la piste qui débouche sur un second virage à gauche à plus de 180°, puis un troisième serré à droite. Ce dernier déboule immédiatement sur une chicane parallèle à la grande ligne droite qui enchaîne sur quatrième virage serré à droite. Après une courbe à droite et un cinquième virage à gauche, on retrouve une seconde courte ligne droite. Pas le temps toutefois de se reposer, puisque ce dernier donne un sixième virage à gauche, qui après un grande chicane et un septième virage serrée à gauche, redonne sur la grande ligne droite au pied du podium.

Technique châssis.

La Team Xray X4 2025 de Benjamin Elbisser.

Plusieurs pilotes disposaient déjà pour cette seconde manche de la nouvelle version 2025 de la Team XRay X4.
Cette évolution propose des amortisseurs encore plus courts, positionnés 3 mm plus bas que la géométrie précédente et dénommés XLP2. Ils restent néanmoins compatibles avec les ressorts de la génération précédente XLP. Ces amortisseurs XLP2 sont conçus avec le ressort centré sur le corps de l’amortisseur, et non sur la bague filetée de compression du ressort. Le capuchon supérieur se visse quand à lui dans le corps de l’amortisseur, directement dans un filetage intérieur de ce dernier. Conséquence de cette conception très compacte, la bague filetée de compression du ressort.
De nouveaux supports d’amortisseurs sont donc logiquement proposés pour repositionner le point de montage supérieur des amortisseurs pour s’adapter à cette géométrie plus courte.
Un support de servo flottant monobloc rabaissé façon Awesomatix voit également le jour. Il offre toutefois en plus par rapport à celui de Awesomatix un réglage de la raideur du châssis au niveau de ses points de fixation sur ce dernier.
Dans les kits de cette version 2025 sont maintenant également livrés des triangles supérieurs à doubles biellettes façon Awesomatix en plus des habituels triangles supérieurs "CFF". Pour rappel, l'abréviation "CFF" ne signifie pas "Chemins de Fers Fédéraux Suisses", mais "Carbon Fiber Fusion", qui est la désignation de Team XRay pour ses triangles inférieurs et supérieurs comprenant une âme découpée dans une plaque de composite à base de fibres de carbone sur laquelle est surmoulée une structure comprenant les chapes de rotules de suspension et les supports de barre antiroulis. A noter qu'aucun pilote Team Xray n'avait monté pour cette seconde manche des Indoor Series 2024-2025 les triangles supérieurs à doubles biellettes.
Un parechoc imprimé en 3D au design alvéolé très traditionnel est également maintenant livré dans le kit. Il est associé à une nouvelle platine de parechoc monobloc en plastique injecté.

Comme à l'accoutumée, Team XRay propose sa X4 2025 en deux versions, une avec châssis en carbone (référence XR-300040) et avec châssis en aluminium flex (référence XR-300041), à un tarif malheureusement incompatible avec de nombreuses bourses.

Une page dédiée à la présentation de cette auto est disponible sur ce même site.

La Team Xray X4 2025 avec châssis en aluminium en photos ci-dessous est celle du pilote officiel Team Xray Benjamin Elbisser, entre autres champion d'Europe Junior 2023 et 2024 en catégorie Touring Car Stock, est motorisé par Orca (moteur brushless Boost Plus Outlow 17.5T, contrôleur OE1 Mark II et accus LiPo ULCG Infinite X 6090mAh). Le servo de direction est un PowerHD S15-X, spécifiquement dédié aux Team Xray X4, car il se dispense des fixations d'origine pour se fixer directement le châssis, et dont la sortie du fil est de plus déportée vers la droite de son boîtier, du côté du centre du châssis, ce qui permet une implantation radio plus propre. La partie radiocommande est confiée à Sanwa. On remarquera également sur cette auto la présence de visserie en titane T-Works à tête UFO.

Au volant de cette auto, Benjamin Elbisser a décroché la pôle-position et remporté la finale A en catégorie Touring Car 17.5 Open.

La Team Xray X4 2025 de Maxime Ripoll.

La Team Xray X4 2025 en photos ci-dessous est celle d'un autre pilote officiel Team X-Ray, Maxime Ripoll (qui a à son palmarès entre autres des titres de Champion de France, un podium au championnat d'Europe, et qui a été Champion d'Europe et du Monde Junior en catégorie 1/8e thermique) et qui a fini second en qualification et second de la finale A. A l'instar de Benjamin Elbisser, il est également motorisé par Orca, mais avec un matériel légèrement différent (moteur brushless Blitreme 17.5T et contrôleur OE1 Mark II). Son auto semble sensiblement d'origine. La partie radiocommande est confiée à Sanwa et le servo de direction est un SRT BH815S Brushless HV Low-Profile qui offre des performances plutôt haut-de-gamme (sous 6.0V: 10kg/cm et 0.065s; sous 7.4V: 13.0kg/cm et 0.055s).

La Team XRay X4 2025 de Francisco Chao.

Francisco Chao disposait également pour cette manche de la nouvelle X4 2025. Sur son auto, on pouvait également remarquer diverses pièces de sa fabrication personnelle réalisées grâce à l'impression 3D, telles qu'un parechoc au dessin original mélangeant des alvéoles et de plus grandes ouvertures cylindriques obliques, inclinées dans le sens de la marche comme il se soit, une pièce officiant comme renfort reliant le parechoc à la cellule avant et comme support central avant de carrosserie, ainsi qu'un canalisateur d'air pour le ventilateur moteur.

L'auto de ce pilote est propulsée par un moteur Hobbywing Xerun XR10 G4 régulé par un contrôleur Xerun XR10 Pro de la même marque. Le servo de direction est un PowerHD S15 et la radiocommande est une Sanwa MT-44.

La Team XRay X4 2023 de Jean-Laurent Ripoll.

La Team XRay X4 de Jean-Laurent Ripoll en photos ci-dessous est une version 2023, toujours très appréciée de nombreux pilotes, reconnaissable à sa disposition traditionnelle des amortisseurs à l'extérieur des triangles et à l'adoption d'amortisseurs courts de génération XLP qui remplaçaient les ULP (Ulra Low Profile) qui étaient 9mm plus longs. Son auto semble sensiblement d'origine

Jean-Laurent Ripoll a monté sur son auto une électronique assez proche de celle employée par son fils Maxime, à savoir un moteur brushless Orca Blitreme 17.5T et un servo de direction SRT BH815S Brushless HV Low-Profile. Le contrôleur est par contre un Hobbywing Xerun XR10 Pro et la partie radiocommande est de marque Futaba.

La XPress Execute XQ3S de Xavier Colmagne.

Xavier Colmagne, manager du magasin français The Hobbies Gate, roulait ici avec son Execute XQ3S, une des autos d'entrée-de-gamme en Touring Car 1/10 électrique de la gamme XPress aux côtés de la AT1S, présentée sur ce même site en décembre 2022, et de la XQ2S, essayée en février 2024. La XQ3S est sortie en avril 2024, mais elle reste pourtant assez discrète sur les circuits.

La XQ3 reprend l'architecture de la XQ11 (également présentée sur ce site) et de son évolution la XQ11R, avec bien sûr quelques compromis pour diminuer son prix.

Ainsi par exemple, châssis et platine supérieure sont en composite fibres de verre et époxy au lieu d'être en composite à base de carbone. Des pièces normalement en aluminium ou en carbone, telles que par exemple les cellules, les supports d’amortisseurs ou les corps d'amortisseurs, sont maintenant en plastique injecté. Malgré tout, elle conserve des arguments qui n'en font pas une version au rabais, comme la reprise des trains roulants de la XQ11 dans un plastique moins raide, un support moteur en aluminium (low profile, donc pas possible de monter un moteur à charbons sans un adaptateur type Yeah racing par exemple), des colonnettes de renfort en aluminium des cellules avant et arrière, des cardans avant et arrière articulés (mais pas de double articulation à l’avant), un différentiel à pignons à l'arrière et un axe rigide à l'avant, une flexibilité de la platine supérieure ajustable avec des inserts, des tendeurs de courroie, des hexagones de roue en aluminium, une fixation rapide de la batterie, un train arrière à pincement variable, et bien sûr des biellettes à pas inversé (en acier), de vrais amortisseurs hydrauliques (à corps plastique) et des roulements à billes partout où c'est nécessaire.

A l'instar de la XQ11, la XQ3S possède tous les réglages modernes indispensables.

Avec ses épures de suspension plus modernes et complexes, la XQ3S se veut plus évoluée que la XQ2S, toujours au catalogue XPress. La XQ3S nécessite par exemple un banc de réglages, se dont peut se dispenser une XQ2S. La XQ3S a commercialement clairement dans son viseur 3Racing et ses différentes versions de Cero Sport, et peut-être dans une moindre mesure la Yokomo Rookie Speed RS1.0 et RS2.0.

Proposée au tarif contenu d'environ 185 euros, la XQ3S peut aller sans rougir aller taquiner en compétition d'autres autos qui valent plusieurs fois son prix. On regrettera juste l'absence du kit de barres antiroulis (référence XP-11203). Moins indispensables, les cardans à double articulation (référence XP-11069) apporteront plus de confort associés à l'axe rigide à l'avant. Avec ces deux options, l'auto revient à environ 235 euros.

Une page de présentation de cette auto est disponible sur ce même site.

La Xpress Execute XQ3S de Xavier Colmagne en photos ci-dessous est équipée d'un peu de visserie en aluminium anodisé rouge pour le look, d'un châssis en aluminium de 2.00mm d'épaisseur (référence XP-11061) pour rendre l'auto plus facile sur les pistes à très haut niveau de grip, de ressorts d'amortisseurs de marque Axon et d'un parechoc imprimé en 3D avec un dessin présentant des alvéoles inclinées dans le sens de la marche commercialisé sous la marque THG et sous la référence SMBG14.

L'auto est motorisée par un moteur brushless 17.5T Team Zombie Evo II régulé par un contrôleur Team Powers MS Radon 100A alimenté par des batteries LiPo HV Sunpadow 2S1P sde 6500mAh. La radiocommande est un Sanwa MT-44 associé à un récepteur sans antenne RX-482.

    La Yokomo BD12 de Frédéric Beys.

    Les Yokomo récentes (BD11, BD12 et la dernière MS1.0 présentée en avril 2024) sont extrêmement rares sur les circuits romands, pour ne pas dire absentes, et ce malgré la présence d'un importateur suisse.

    Présentée en avril 2024, la BD12 ne manquait pourtant pas d'originalité, mais n'a que très peu séduit commercialement. Ainsi par exemple, cette auto présente une platine supérieure en deux parties sensiblement plus courtes que chez la concurrence, dont la partie arrière est reliée à la cellule arrière par un système baptisé ATF (pour "active top deck flex"). Le bâti-moteur central, renforcé longitudinalement par une grande pièce en carbone, est assez long pour pouvoir travailler avec les deux parties courtes composant la platine supérieure, et la couronne centrale de base fait 90 dents, de sorte à rabaisser le centre de gravité. Des roulements ont été intégrés aux coupelles inférieures de ressort pour absorber la torsion des ressorts lorsque les amortisseurs sont comprimés. Le support arrière d'amortisseurs est un plaque de carbone horizontale qui supporte également des supports de carrosserie horizontaux. Les triangles sont taillés dans du carbone, mais associés à une suspension traditionnelle avec C-Hubs.

    La Yokomo BD12 de Frédéric Beys en photos ci-dessous est motorisée par un moteur brushless 17.5T SP5 Reedy régulé par un contrôleur LRP Flow X.

    Une Awesomatix A800R.

    En photos ci-dessous, une Awesomatix A800R sensiblement d'origine dont je ne me souviens plus avec certitude à qui elle appartient, désolé! Sur celle-ci est montée un moteur brushless 17.5T Hobbywing Xerun V10 G3R et un contrôleur de la même marque.

    La Team XRay X4 2024 de Loïc-Morgane Larsonneur.

    La Team XRay X4 2024 de Loïc-Morgane Larsonneur était motorisée par un moteur brushless 17.5T Hobbywing XeRun V10 G3 régué par un contrôleur Xerun XR10 G2S de la même marque. La radiocommande est une Sanwa M17 associé à un récepteur sans antenne apparente RX-482. Le servo de direction Low Profile est également de marque Sanwa et est un PGS-LH2 SXR programmable.

    Une Maverick Strada.

    Cette Maverick Strada en version brushless complètement d'origine carrossée en Renault 5 Turbo roulait aux mains d'un très jeune pilote en catégorie "Juniors". On aimerait voir plus d'autos de ce type sur les circuits!

    La Mugen Siki MTC-2 de Tommaso Chervaz.

    Les Mugen MTC-2 et MTC-2R commencent à se faire rares sur les circuits. Dommage, car cette auto est toujours dans le coup et proposé à un très bon prix chez certains détaillants en raison de l'arrivée au printemps 2025 d'une toute nouvelle MTC-3.

    La Mugen Seiki MTC-2 en photos ci-dessous est celle de Tommaso Chervaz. Elle est motorisée par un moteur brushless 17.5T Hobbywing Xerun V10 G3R régulé par un contrôleur Xerun XR10 Pro de la même marque. Le servo de direction est un PowerHD S15 et la radiocommande est une Sanwa.

    Technique autres.

    Comme évoqué plus haut, Francisco Chao m'a montré diverses pièces de sa fabrication personnelle réalisées grâce à l'impression 3D, telles qu'un parechoc au dessin original mélangeant des alvéoles et de plus grandes ouvertures cylindriques obliques en photo ci-contre en bas, inclinées dans le sens de la marche comme il se soit, une pièce officiant comme renfort reliant le parechoc à la cellule avant et comme support central avant de carrosserie, ainsi qu'un canalisateur d'air pour le ventilateur moteur. Il m'a également montré cette astucieuse pièce verte en photo ci-contre qui permet de tasser en parallèle les inserts de deux roues en même temps.

    Pourquoi faire? Dans certains cas, l'insert du pneu n'est pas disposé correctement entre la gomme et la jante. Afin de le mettre proprement en position et de tasser légèrement ce dernier, il est conseiller de faire rouler le pneu sur un plan avec une certaine pression en effectuant une dizaine d'aller-retours. Pour en savoir plus, on vous invite à lire l'article "Préparation des pneus 1/10 TouringCar pour la moquette" disponible sur le site de l'IRCR.

    Technique carrosserie.

    Xavier Colmagne, manager du magasin français The Hobbies Gate, nous a montré une nouvelle carrosserie pour la catégorie Touring Car 1/10° électrique qu'il distribue, la Aguila du fabricant indonésien SubRC (SurabayaRC), plus connu dans le monde de la Mii-Z et autres autos R/C au 1/28°. Disponible en épaisseur "Ultra Lightweight" pour le moment, elle a des petits airs de Extreme Twister, mais plus courte et avec moins de porte-à-faux à l'avant. Une version homologuée EFra avec le marquage règlementaire devrait être bientôt disponible. La carrosserie étant transparente, les photos de celles-ci étaient râtées, mais visuellement le thermoformage de cette carrosserie semble très propre et les masquages de vitres corrects. Seul la planche d'autocollants est un peu maigre. Ainsi par exemple, les phares auraient mérités un peu plus de travail pour leur donner un "regard" propre à la marque.

    Résultats de cette manche.

    Les résultats complets se trouvent à l'adresse suivante: https://www.myrcm.ch/myrcm/main?pLa=fr&dFi=ircr&dId[E]=81683&hId[1]=search

    Résultats en catégorie Touring Car 17.5T Open.

    Lors des premières manches de qualification, le pilote officiel Team Xray Benjamin Elbisser a dominé avec 33 tours bouclés en 5:06.754, réalisant un meilleur tour de 8.890 secondes. Il a devancé un autre pilote officiel Team Xray, Maxime Ripoll, auteur du tour le plus rapide de la manche avec 8.866 secondes. Vincent Cavard sur Awesomatix A800MMX s’est imposé avec 32 tours en 5:04.713 et un meilleur tour à 9.196 secondes, suivi de Jean-Philippe Michel, Cristobal Santos, Non-Merens Haupt, Cédric Ansermoz, Markus Schneider, tous franchissant également la barre des 32 tours.

    Les deuxièmes manches de qualification ont confirmé la bonne forme de Maxime Ripoll, qui a pris sa revanche avec un impressionnant total de 33 tours en 5:02.003, assorti du meilleur tour des qualifications à 8.823 secondes. Benjamin Elbisser a terminé deuxième avec 32 tours en 5:03.438. Vincent Cavard a continué sur sa lancée, bouclant 32 tours en 5:00.942, son meilleur temps au tour descendant à 9.098 secondes. Julien Jost, pilote officiel Schumacher sur Mi9, a pu rentrer dans le club des 32 tours avec un temps de 5:04.797.

    Maxime Ripoll a été le seul à franchir les 33 tours (avec un temps de 5:12.382) lors des troisièmes manches de qualification, devant Vincent Cavard (32 tours en 5:01.17, Benjamin Elbisser (32 tours en 5:01.442), Julien Jost (32 tours en 5:03.559), Jean-Philippe Michel (32 tours en 5:04.632), Cristobal Santos (32 tours en 5:05.947) et Jean Hannecart (32 tours en 5:09.466).

    La vitesse des autos monte brutalement d'un cran dans les quatrièmes et dernières manches de qualification puisque deux pilotes ont passé le cap des 34 tours, Benjamin Elbisser avec un temps de 5:07.335, et Maxime Ripoll avec un temps de 5:09.309. Suivent en 33 tours Bastien De Marco (5:02.806) sur son prototype, Vincent Cavard (5:07.776) et Jean Hannecart (5:09.293).

    A l'addition des points, c'est Benjamin Elbisser qui a décroché la pôle-position avec un score de 200 points, à égalité de points avec Maxime Ripoll. Vincent Cavard est troisième avec 198 points, devant Bastien De Marco (194 points), Julien Jost (194 points également), Jean-Philippe Michel (193 points), Cristobal Santos (191 points) et Jean Hannecart (190 points).

    Benjamin Elbisser a dominé la première manche de la finale A, bouclant 33 tours en 5:03.789. Il a ainsi devancé Bastien De Marco (32 tours, 5:01.206) au volant de son prototype et Maxime Ripoll (32 tours, 5:01.894). À noter, Vincent Cavard a terminé quatrième, juste derrière (32 tours, 5:02.177), dans une course extrêmement serrée, les pilotes étant séparés par quelques dixièmes de seconde seulement. Julien Jost et Jean-Philippe Michel n'ont pas pu défendre leur chance dans cette première manche suite à un incident dans le premier tour.

    Dans la seconde manche de la finale A, Benjamin Elbisser a confirmé malgré la pression de Maxime Ripoll. Benjamin a réalisé un 33 tours avec un temps de 5:03.407. Maxime Ripoll s’est bien battu pour décrocher la deuxième place (32 tours en 5:00.177), tandis que Julien Jost (32 tours en 5:00.441) a repris du poil de la bête en terminant troisième après n'avoir pas pu finir sa première manche.

    Lors de la dernière manche de la finale A, Benjamin Elbisser a franchi un cap en réussissant à effectuer 34 tours, terminant avec un chrono de 5:06.819 et un impressionnant meilleur tour en 8.744 secondes. Dans son sillage, Maxime Ripoll a pris la deuxième place (33 tours en 5:05.474), suivi par Jean Hannecart (32 tours en 5:05.967).

    Grâce à ses victoires dans les trois manches, Benjamin Elbisser s’est logiquement adjugé la première place du classement général. Maxime Ripoll, régulier tout au long de l’épreuve, finit deuxième, suivi de Bastien De Marco, malgré une deuxième manche écourtée.

    La finale B comportait plusieurs pilotes performants qui pouvaient prétendre à la finale A et ont été le théâtre d’une lutte acharnée entre les pilotes visant à décrocher les places 9 à 15 du classement général.

    La première manche de la finale B a vu Franceschi Paul, sur Schumacher Mi9, avec 32 tours bouclés en 5:04.207, devancer Cédric Ansermoz qui a pris la deuxième place avec un retard de 2,651 secondes. Non-Merens Haupt et Markus Schneider se sont livrés une bataille serrée pour la troisième position, Non-Merens réussissant à devancer Markus de justesse. Lucas Michel et Sergio Pestana Ramos ont complété le top six, tandis que Franceschi Maxime a eu des contretemps lui faisant perdre de nombreuses secondes, terminant à 27 tours.

    Lors de la deuxième manche de la finale B, la RC Maker SP1 de Cédric Ansermoz a franchi la ligne d’arrivée en tête après 32 tours en 5:08.595, malgré une moyenne légèrement inférieure à celle de la manche précédente. Markus Schneider s’est hissé à la deuxième place avec un 31 tours en 5:01.705, signant au passage le meilleur tour de cette manche en 9.056 secondes. Sergio Pestana Ramos et Non-Merens Haupt ont terminé respectivement troisième et quatrième à quelques centièmes d'intervalle, tandis que Franceschi Paul a dû abandonner prématurément après 28 tours, compromettant ses chances de victoire dans cette finale.

    Lors de la dernière manche de la finale B, Markus Schneider sur Awesomatix A800R a pris sa revanche en remportant la victoire avec 32 tours bouclés en 5:05.337. Cédric Ansermoz, toujours compétitif, a terminé à moins de 300 millisecondes du vainqueur. Franceschi Paul, après une course difficile lors de la deuxième manche, a démontré sa résilience en terminant troisième, avec également 32 tours. Non-Merens Haupt, Lucas Michel et Maxime Franceschi ont complété les positions suivantes, tandis que Pestana Ramos a connu des difficultés, terminant avec seulement 29 tours.

    Lors de la première manche de la finale C, Sébastien Dreyer a pris au volant de son Awesomatix A800R une longueur d'avance en réalisant 31 tours avec un temps de 5:07.069, son meilleur tour affichant 9.522 secondes. Il devance Xavier Colmagne sur XPress XQ3S, Laurent Maggi sur Mugen Seiki MTC-2R et Francisco Chao sur Team XRay X4 2025, qui terminent respectivement avec 30 tours en un peu plus de 5 minutes.

    La deuxième manche de la finale C confirme la domination de Sébastien Dreyer qui réealise un 31 tours avec un temps de 5:04.831. Xavier Colmagne monte sur la deuxième marche avec un 30 tours en 5:01.601, talonné par Francisco Chao et Laurent Maggi.

    La dernière manche voit une nouvelle victoire de Sébastien Dreyer, assurant sa place de leader incontesté de cette finale C avec 31 tours bouclés en 5:05.875. La surprise vient de Frédéric Beys, qui monte en puissance et décroche une belle deuxième place (30 tours en 5:04.228). Francisco Chao et Xavier Colmagne restent compétitifs avec 30 tours, finissant respectivement troisième et quatrième.

    Avec trois victoires consécutives, Sébastien Dreyer décroche la seizième place au classement général. Xavier Colmagne et Francisco Chao prennent respectivement les deuxième et troisième place sur le podium de cette finale C.

    Dans la première manche de la finale D, Antoine Dubois a bouclé 30 tours avec un temps en 5:08.9 avec sa RC Maker SP1, surclassant ses adversaires, Cédric Courant, deuxième avec 28 tours, et Alex Carusi, troisième avec 27 tours.

    Antoine Dubois réédite un 30 tours avec un temps 5:06.322 dans la seconde manche de la finale D, devançant Sylvain Panchaud (28 tours en 5:09.342) et Rodrigo Amendoeira, qui avait du s'arrêter au bout de trois tours dans la manche précédente, terminant troisième avec 28 tours.

    La troisième manche de cette finale D a offert un retournement de situation, car Yoann Dreyer, Antoine Dubois et Rodrigo Amendoeira seront tous contraint d'arrêter au bout de deux tours. Sylvain Panchaud en a profité pour rafler la première place de cette manche, améliorant au passage sa performance avec un 29 tours en 5:06.429. Cédric Courant a devancé Pascal Carlucci pour la deuxième position.

    Grâce à ses deux victoires en dans les manches 1 et 2, Antoine Dubois a assuré la première place de cette finale D avec un total de 2 points. Sylvain Panchaud, grâce à sa victoire en manche 3, a terminé deuxième avec 3 points, suivi de Cédric Courant à la troisième place avec 4 points. Les places suivantes ont été disputées par Pascal Carlucci et Alex Carusi, à égalité de points, Rodrigo Amendoeira et Yoann Dreyer complétant le classement.

    La finale E n'opposait que quatre pilotes, mais cela n'empecha pas de belles batailles!

    Dès la première manche de la finale E, Loïc-Morgane Larsonneur sur Team XRay X4 2024 a pris les commandes avec une course maîtrisée. Réalisant 28 tours en 5:07.541, il s'est démarqué grâce à un meilleur tour en 9.817 secondes, le plus rapide de la manche. Derrière, Tommaso Chervaz a terminé deuxième avec 27 tours, suivi de Marco Teixeira en troisième position avec 26 tours. Malheureusement, Olivier Dubois a rencontré des problèmes mécaniques dès le départ, complétant seulement un tour.

    La deuxième manche de cette finale E a vu Olivier Dubois et son Awesomatix A800MMX revenir en force. Il a bataillé avec Loïc-Morgane Larsonneur jusqu'au dernier tour, franchissant la ligne avec 28 tours en 5:10.951. Cependant, c'est encore Loïc-Morgane qui s'est imposé avec un temps final de 5:05.660, établissant un nouveau record personnel avec un meilleur tour en 10.134 secondes. Marco Teixeira et Tommaso Chervaz ont tous deux rencontré des difficultés, complétant respectivement 25 et 24 tours.

    Lors de la troisième et dernière manche de cette finale E , Olivier Dubois a livré une performance remarquable, remportant la course avec 28 tours en un temps impressionnant de 5:00.031, soit le meilleur résultat des trois manches. Sa constance et son rythme soutenu ont eu raison de Larsonneur, qui a dû se contenter de la deuxième place avec 26 tours. Pendant ce temps, Tommaso Chervaz a terminé troisième, et Marco Teixeira a malheureusement abandonné après seulement 7 tours.

    Loïc-Morgane Larsonneur est donc monté sur la première place du podium de cette finale C, suivi d'Olivier Dubois et Tommaso Chervaz.

    Finale

    Position

    Catégorie

    Pilote

    Total
    points

    Points
    par manches

    Châssis

    A

    1

    TC 17.5 Open

    Benjamin Elbisser

    2

    3:1, 2:1 [1:1]

    Team XRay X4 2025

    A

    2

    TC 17.5 Open

    Maxime Ripoll

    4

    3:2, 2:2 [1:3]

    Team XRay X4 2025

    A

    3

    TC 17.5 Open

    Bastien De Marco

    7

    1:2, 3:5 [2:7]

    Prototype sur base Awesomatix

    A

    4

    TC 17.5 Open

    Julien Jost

    7

    2:3, 3:4 [1:9]

    Schumacher Mi9

    A

    5

    TC 17.5 Open

    Jean Hannecart

    7

    3:3, 2:4 [1:5]

    Awesomatix A800MMX

    A

    6

    TC 17.5 Open

    Vincent Cavard

    10

    1:4, 3:6 [2:6]

    Awesomatix A800MMX

    A

    7

    TC 17.5 Open

    Cristobal Santos

    11

    2:5, 1:6 [3:7]

    Awesomatix A800MMX

    A

    8

    TC 17.5 Open

    Jean-Philippe Michel

    18

    1:9, 2:9 [3:9]

    Team XRay X4 2025

    B

    9

    TC 17.5 Open

    Markus Schneider

    3

    3:1, 2:2 [1:4]

    Awesomatix A800R

    B

    10

    TC 17.5 Open

    Cédric Ansermoz

    3

    2:1, 3:2 [1:2]

    RC-Maker SP1

    B

    11

    TC 17.5 Open

    Franceschi Paul

    4

    1:1, 3:3 [2:7]

    Schumacher Mi9

    B

    12

    TC 17.5 Open

    Non-Merens Haupt

    7

    1:3, 3:4 [2:4]

    Awesomatix A800R

    B

    13

    TC 17.5 Open

    Sergio Pestana Ramos

    9

    2:3, 1:6 [3:7]

    Team XRay X4 2024

    B

    14

    TC 17.5 Open

    Lucas Michel

    10

    1:5, 3:5 [2:6]

    Team XRay X4 2025

    B

    15

    TC 17.5 Open

    Franceschi Maxime

    11

    2:5, 3:6 [1:7]

    Team XRay T4 2021

    C

    16

    TC 17.5 Open

    Sébastien Dreyer

    2

    2:1, 3:1 [1:1]

    Awesomatix A800R

    C

    17

    TC 17.5 Open

    Xavier Colmagne

    4

    2:2, 1:2 [3:4]

    XPress XQ3S

    C

    18

    TC 17.5 Open

    Francisco Chao

    6

    2:3, 3:3 [1:4]

    Team XRay X4 2025

    C

    19

    TC 17.5 Open

    Frédéric Beys

    7

    3:2, 2:5 [1:6]

    Yokomo BD12

    C

    20

    TC 17.5 Open

    Laurent Maggi

    7

    1:3, 2:4 [3:6]

    Mugen MTC-2R

    C

    21

    TC 17.5 Open

    Jean-Laurent Ripoll

    11

    3:5, 2:6 [1:7]

    Team XRay X4 2023

    C

    22

    TC 17.5 Open

    Georges Camicas-Aycardi

    13

    1:5, 2:8 [3:8]

    Team Axon TC10/3

    D

    23

    TC 17.5 Open

    Antoine Dubois

    2

    2:1, 1:1 [3:6]

    RC-Maker SP1

    D

    24

    TC 17.5 Open

    Sylvain Panchaud

    3

    3:1, 2:2 [1:5]

    Team XRay X4 2023

    D

    25

    TC 17.5 Open

    Cédric Courant

    4

    1:2, 3:2 [2:6]

    Schumacher Mi9

    D

    26

    TC 17.5 Open

    Pascal Carlucci

    7

    3:3, 1:4 [2:5]

    HPI Pro5

    D

    27

    TC 17.5 Open

    Alex Carusi

    7

    1:3, 2:4 [3:4]

    Team XRay T4 2021

    D

    28

    TC 17.5 Open

    Rodrigo Amendoeira

    10

    2:3, 1:7 [3:7]

    Team XRay T4 2021

    D

    29

    TC 17.5 Open

    Yoann Dreyer

    11

    3:5, 1:6 [2:7]

    Awesomatix A800R

    E

    30

    TC 17.5 Open

    Loïc-Morgane Larsonneur

    2

    2:1, 1:1 [3:2]

    Team XRay X4 2024

    E

    31

    TC 17.5 Open

    Olivier Dubois

    3

    3:1, 2:2 [1:4]

    Awesomatix A800MMX

    E

    32

    TC 17.5 Open

    Tommaso Chervaz

    5

    1:2, 3:3 [2:4]

    Mugen MTC-2

    E

    33

    TC 17.5 Open

    Marco Teixeira

    6

    1:3, 2:3 [3:4]

    Team XRay X4 2025

    Résultats en catégorie Touring Car Juniors.

    Sept jeunes pilotes se sont affrontés dans une série de quatre manches de qualification dans cette catégorie Touring Car Juniors.

    La première manche de qualification a vu une domination claire d’Eloan Baudet au volant de sa Yokomo Rookie Speed RS1.0, qui a complété 24 tours en 5:07.789, établissant également le meilleur tour à 11.673 secondes. Mathys Gropetti, également sur Yokomo Rookie Speed RS1.0, et Valentin Comte ont suivi avec respectivement 22 et 20 tours.

    Eloan a de nouveau brillé en remportant la seconde manche de qualification avec 23 tours en 5:05.659. Valentin et Mathys se sont disputé la deuxième place, Valentin terminant avec un tour d’avance.

    Lors de la troisième manche, Eloan a poursuivi son élan en complétant 24 tours avec un temps record au tour de 11.395 secondes. Mathys et Valentin ont fini avec 22 et 21 tours respectivement. Sheldon Panchaud, malchanceux dans les deux première manches où il n'a pas pu terminer, a fini quatrième avec 19 tours.

    La quatrième finale de qualification a été marquée par une course serrée entre Mathys qui a nettement accéléré son rythme et Eloan, ce duel tournant à l'avantage de ce dernier. Valentin a confirmé sa régularité en décrochant une solide troisième place avec 22 tours.

    A l'addition des points, c'est Eloan qui a décroché la pôle-position avec un score de 200 points, Mathys est second avec 198 points et Valentin troisième avec 197 points.

    La première manche de finale a offert un duel palpitant entre Mathys et Eloan. Avec une belle constance, Mathys a terminé en tête grâce à 24 tours en 5:03.024, établissant un meilleur tour à 11.451 secondes. Eloan a pris la deuxième place, à seulement deux secondes (24 tours en 5:05.389), suivi de Valentin, troisième avec 22 tours en 5:02.411, puis de Sheldon, Guillaume Minder, Matteo Sirena et Manoé Cana-Panchaud qui a eu une panne a quatrième tour.

    Eloan a remporté la deuxième manche de finale avec un 24 tours en 5:02.560 et un meilleur temps au tour de 11.305 secondes. Suite à un incident dans son vingt-unième tour lui faisant de trop nombreuses secondes, Mathys ne pourra faire mieux que second (22 tours en 5:22.942), suivi par Valentin (21 tours en 5:11.149), puis Sheldon, Guillaume, Manoé et Matteo.

    La troisième et dernière manche de finale a vu une nouvelle victoire d’Eloan, terminant ses 24 tours en 5:01.132 et consolidant sa position en tête du classement général. Egalement en 24 tours (5:11.497,) Mathys a pris la deuxième place, tandis que Valentin a sécurisé la troisième position avec 22 tours en 5:10.950. Sheldon, Guillaume, Manoé et Matteo ont complété l'ordre d'arrivée.

    Le classement final des pilotes reflète les résultats cumulés des trois manches, avec Eloan vainqueur de cette catégorie grâce à deux victoires de manche. Mathys s’est adjugé la deuxième place, grâce à sa victoire dans la première manche et sa régularité. Valentin complète le podium grâce à ses trois troisièmes places.

    Finale

    Position

    Catégorie

    Pilote

    Total
    points

    Points
    par manches

    Châssis

    A

    1

    TC 17.5 Open Juniors

    Eloan Baudet

    2

    3:1, 2:1 [1:2]

    Yokomo Rookie Speed RS1.0

    A

    2

    TC 17.5 Open Juniors

    Mathys Gropetti

    3

    1:1, 3:2 [2:2]

    Yokomo Rookie Speed RS1.0

    A

    3

    TC 17.5 Open Juniors

    Valentin Comte

    6

    1:3, 3:3 [2:3]

    /

    A

    4

    TC 17.5 Open Juniors

    Sheldon Panchaud

    8

    3:4, 1:4 [2:4]

    Team XRay T4

    A

    5

    TC 17.5 Open Juniors

    Guillaume Minder

    10

    3:5, 1:5 [2:5]

    /

    A

    6

    TC 17.5 Open Juniors

    Manoé Cana-Panchaud

    12

    2:6, 3:6 [1:7]

    Tamiya TT-02 Type SRX

    A

    7

    TC 17.5 Open Juniors

    Matteo Sirena

    13

    1:6, 2:7 [3:7]

    Tamiya TT-02

    Ambiance sur la piste.

    Ambiance sur le podium de pilotage.

    Ambiance dans les stands.

    En savoir plus:

    Photos et texte: Georges.