HPI/Orion Cup Touring Classic
Zillisheim (France)
27-28/10/2007

Edité le 31/10/2007.
Réactualisé le 02/11/2007.
Photos & textes: Georges.

Introduction.

Le club Sud Alsace Modélisme (SAM68) a accueilli le week-end du 27 et 28 octobre 2007 la traditionnelle HPI/Orion Cup Touring Car Classic. Des reportages des éditions 2001, 2002, 2003 et 2004 sont à ce propos toujours disponibles sur ce site.

Cette édition accueillera environ une soixantaine de pilotes de plusieurs nationalités (français, suisses, belges, allemands, anglais...) au total. Un nombre de pilotes faible du en partie à la concurrence de plusieurs championnats nationaux importants et autres courses de niveaux internationales se situant à la même période de l'année, mais qui s'explique aussi par une faible communication préalable autour de cet évènement.

Ce club et ses bénévoles nous ont habitué à conjuguer un accueil très sympathique et une rigueur dans l'organisation, et cette édition ne dérogera pas à la règle. Une restauration de qualité à prix raisonnables (spécialités locales et pâtisseries faites maison) était disponible à toute heure de la journée. On regrettera par contre une méthodologie particulièrement fantaisiste du contrôle de la garde au sol (dommage pour une course qui se veut de niveau international), un fond musical répétitif tout au long du week-end ainsi qu'un petit manque d'ambiance au micro. Ambiance par contre très bonne dans les stands et très beau spectacle, particulièrement en finale A, mais également dans les plus petites finales.

Le règlement.

Les pilotes étaient répartis en deux catégories.

Les Experts (moteur libre en 5 éléments, pneus Take-Off CS27 montés-collés avec inserts JB Foam bicolore blue/yellow imposés et fournis par l'organisation).

Les Amateurs (moteur 19 tours rebuiltable sur roulements Team Orion en 6 éléments, ressorts et charbons imposés, pneus Take-Off CS27 montés-collés avec inserts JB Foam bicolore blue/yellow imposés et fournis par l'organisation).

Le reste du règlement se basait sur celui de l'EFRA.
Les pilotes ont eu droit à trois séances d'essais par groupe, toutes chronométrées, à cinq séances de qualification et à trois finales.

La piste.

Le tracé était sensiblement identique aux années précédentes. La moquette utilisée était assez bosselée, avec un grip variable suivant les zones du tracé. Le scotch pouvait parfois se montrer piégeur. Le balisage (composé de tubes de carton coupés dans le sens de la longueur et de cornières métalliques triangulaires) épargnait relativement les châssis.

Technique châssis.

Hot-Bodies

Le pilote anglais Olly Jeffries, poleman en catégorie Open, roulait sur une Cyclone visuellement identique à celle du kit. Celui-ci n'avait même pas adopté les supports spécial brushless (rehaussant l'axe de la couronne d'environ 2mm pour permettre le montage de plus grandes couronnes).

Le pilote anglais testait par contre les nouvelles poulies 18 dents et les courroies plus longues associées (indispensable avec ces nouvelles poulies). Le rapport interne passe ainsi d'environ 2.43 à 2.16, ce qui donne plus de roue-libre et moins de frein-moteur au lâcher des gaz. Il avait également monté la mini-platine arrière en carbone et non celle du kit en aluminium. Le choix de l'une ou l'autre influe notablement sur le comportement du train arrière, car elle gère son flex et sa nervosité. Cette pièce a une telle influence que certains pilotes retaillent même la pièce en carbone pour lui donner une autre géométrie. Pour l'anecdote, sur certaines pistes, les pilotes Tamiya au Japon scie carrément leur mini-platine arrière pour assouplir la liaison entre les cellules droite et gauche (mais les roulements doivent moyennement apprécier cette opération...)

Remarquée pour son esthétisme particulièrement soigné, la Hot-Bodies Cyclone Black de Steffen Leinburger. Par quelques pièces anodisées bleu clair (visserie, rondelles et biellettes sont doute d'origine Tamiya), ce pilote allemand a donné à son châssis une allure superbe auquelle les photos en lien sur cette page ne rendent malheureusement pas grâce. Comme options étaient montés les supports d'amortisseurs en carbone de la version Moore ainsi que les paliers special brushless (qui permettent de rehausser l'axe de la couronne d'environ 2mm). Ces derniers imposent de glisser deux rondelles sous la mini-platine arrière en carbone.

La Hot-bodies Cyclone Moore Edition du pilote belge Alain Sonval (troisième en qualification en catégorie Stock) était équipée de plusieurs options assez rares sur les circuits.

La plus visible est le palier de cellule arrière droit d'origine Square, qui remplace celle en demi-lune d'origine. Bien que très élégante, ce pilote ne la recommande pas car elle fausse un peu plus la symétrie du flex du châssis. Le support de la couronne est allégée et de plus grand diamètre par rapport à celui d'origine, mais d'origine inconnue. Le refroidisseur moteur est d'origine 3Racing. Pour protéger le différentiel, des flasques autocollants façon carbone Jeed Racing ont été placés. Enfin, une des plus intéressantes, une platine supérieure d'origine Team Bomber. Celle-ci offre plus de flex par une découpe différente de celle d'origine, tout en étant d'épaisseur identique. Ce pilote la monte lorsque le grip est moyen ou faible. Plus de détails en photos ici.

X-Ray

La X-Ray T2'008 (en version rubber-tires 5-cells) de Steven Weiss, révélation des derniers championnats d'Europe, est encore une version prototype, car certains détails ne sont pas conformes aux spécifications annoncées sur le site internet de la firme slovaque. Plus de photos de ce nouveau châssis dont la commercialisation est imminente sur cette page.

Le pilote français Aurélien Tréhout disposait également du châssis prototype de la T2'008. Cependant, il avait installé sur celui-ci des amortisseurs Fluorine d'origine Tamiya.

Yann Gradelet a repris son ancienne X-Ray T1 FK05 après un court passage sur une Tamiya. Quasiment d'origine, certains détails de préparation sont toutefois à relever, tels que la suppression de deux des quatre vis de fixation de la platine supérieure sur les paliers arrières et l'instalation du récepteur à l'avant du pack. La sixième en qualification de la catégorie Stock de ce pilote prouve (si besoin est) qu'il n'est nullement indispensable de posséder le dernier châssis up-to-date pour bien figurer en compétition. L'important est de rouler sur un châssis en lequel on a confiance.

Schumacher

Alexandre Laurent, toujours fidèle à la mythique firme anglaise, étrennait sur sa Mi3 plusieurs options intéressantes. Les premières sont des cellules allégées pour se rapprocher du poids minimum en configuration 5 éléments. De nouveaux cardans, renforcés, de section plus forte et de montage et d'entretien plus faciles font leur apparition. Enfin, une option plus originale (et testée avec succès par ce pilote) consiste en des poulies de plus petit diamètre, pour obtenir de l'overdrive ou de l'underdrive. Alexandre Laurent avait opté d'en monter une à l'avant. Ainsi, les roues avants tournent plus vite que les roues arrières. Plus de détails en cliquant ici.

Yoann Bukowski, surnommé "Ptityo", a adopté depuis un certains déjà la Schumacher Mi3. Ce pilote est maintenant connu pour ses préparations de moteurs Brushless que l'on peut voir dans différentes catégories électriques en championnat de France ainsi que pour sa gamme d'accessoires (graisses diverses, planches de stand en verre, écrous molettés pour banc de set-up, chemises et casquettes, etc.)

Corally

Olivier Beining, couronné cette année champion de France en catégorie SSB (moteur brushed 12 tours maxi et pack 6 éléments) roulait ici avec une RDX (la version précédant la RDX Phi). Parmi les modifications observées, on notera la suppression de la barre de fixation en carbone au profit de scotch toilé, l'adoption de deux tendeurs de courroies sur la platine supérieure et l'implantation du récepteur derrière le pack, malgré l'utilisation de packs 6 éléments. Ce pilote s'adjugera la pôle-position et la première place en finale A Stock.

Gerrit Swijgenhoven, pilote belge très rapide (second en qualification et finale A Stock), roulait avec une Corally RDX sensiblement de boîte. On peut néanmoins observer le montage d'un kit de visserie allégée et l'emploi de ressorts X-Ray (un classique). Peut-être plus étonnant est l'emploi du spool avec une motorisation 19 tours. Un choix qui s'avèrerera judicieux comme le démontre sa place en finale.

Tamiya

Le pilote belge Jacob Demsey pilotait un magnifique TRF415 Classic, un châssis certes plus très récent, mais toujours recherché pour ses qualités indéniables sur la moquette. Petites touches pour le mettre up-to-date, l'adoption des derniers amortisseurs black-coated de la marque aux deux étoiles, mais surtout la modification du différentiel arrière pour plus de constance et de fiabilité (sorties de différentiel en aluminium et poulie modifiée issue du tout-terrain 501X).

Le pilote français Jérémy Clavey testait ici des renforts de châssis en carbone (fabriqués par Alien Racing) sur son Tamiya TRF415 MRE. Le but de cette manoeuvre est reproduire partiellement le flex typique du TRF415 Classic.

Jasmin Michaël, quinzième au final en catégorie Open, disposait d'une Tamiya TRF415 MSXX. Sur son auto, les deux vis de la direction sont sans tête, pour minimiser le tweak.

Jean-François Potiez inaugurait pour la première fois en course son Tamiya TA05R, une auto au potentiel intéressant. Par rapport au TA05 de base, il est équipé de plusieurs options sympathiques comme les amortisseurs Fluorine, les biellettes à pas inversé, les courroies à meilleur rendement, etc. Cependant, les rotules en aluminium au niveau des amortisseurs et des biellettes sont un peu fragiles, et lorsqu'elles cassent, il devient difficile de les enlever. Il est préférable si l'on est pas sûr de son pilotage de les remplacer par leur homologue en acier et en laiton.

Team Losi

Depuis peu, les frères Urbain ont opté pour un châssis peu répendu et à la mauvaise réputation (malheureusement justifiée sur plusieurs points), la Team Losi JRX-S Type R. Enorme travail de leur part sur ce châssis complexe à mettre au point (en raison de ses petits triangles notamment) qui sera récompensé par l'accession à la finale A de Lucas (bien aidé il est vrai par des doigts en or).

Lucas Urbain a retouché la platine centrale en la recoupant fortement afin de lui donné plus de flex.

Son frère Joan quant à lui n'avait pas vissé cette platine (qu'il n'avait pas recoupée) au niveau des colonettes latérales dans ce même but, mais semblait être plus favorable à l'option prise par son frère. A remarquer aussi sur son auto le montage particulier de son pack 5 éléments, afin de pouvoir centrer au maximum le long régulateur brushless GM Racing.

Team Associated

Alexandre Beauquier et Sébastien Fender, qui ont toujours été convaincus des qualités indéniables de ses trains roulants depuis des années - et ce malgré des essais sur pas mal d'autres châssis plus récents, roulaient ici avec une Associated TC3. Un châssis qui date pourtant de 1999, et qui a marqué plus d'un compétiteur de cette époque - voir l'essai de cette auto sur ce même site datant de 2001.

Un certain travail a néanmoins été nécessaire pour adapter la TC3 aux contraintes modernes. Ainsi les slots d'accus ont été retraivaillés pour pouvoir recentrer et loger les accus modernes type IB4200, plus longs et plus lourds. Exit la barre de fixation d'accu pour du scotch toilé, ceci pour les mêmes raisons. Le logement du moteur a été revu pour pouvoir loger le moteur brushless, un peu plus long que les moteurs brushed de l'époque. Un kit de capuchons VCS a été monté sur les amortisseurs pour avoir un volume constant. L'axe central est d'origine Yokomo, sans doute pour des questions de disponibilité. Le reste est d'origine. Ces deux pilotes montaient leur pack 5 éléments tout à l'avant. Plus de détails en cliquant sur les photos ci-contre.

Quelques TC5 étaient visibles dans les stands. On remarquera plus particulièrement celle de Philippe Gross, qui à l'image d'autres pilotes suisses-allemands (voir reportage sur la troisième manche du championnat suisse 2007 à Lostallo), a beaucoup travaillé sur son auto.

Première modification notable, l'adoption d'amortisseurs Fluorine Tamiya. En effet, d'après ce pilote, les amortisseurs d'origine ont un corps trop long, ce qui diminue le débattement de la suspension de manière assez notable. Ceci peut poser des problèmes sur certaines pistes. Pour une même longueur d'encombrements, les amortisseurs Tamiya offre plus de débattement.

Autre modification visible, l'adoption d'un Multi-Diff X-Ray (associé à des blades d'origine Corally. Cette modification s'est justifiée de par le fait que quand ce pilote a commencé a roulé avec sa TC5, le spool Associated n'était pas disponible commercialement. Le Multi-Diff X-Ray se monte sur la TC5, moyennant quelques petits ajustements (rondelles de calage notamment).

Serpent

Le pilote belge Manuel Henriet roulait avec une des trois ou quatres Serpent S400 présentes. Outre l'utilisation de cardans arrière, des supports de triangles avants et d'amortisseurs d'origine Tamiya, on notera l'adoption du châssis optionnel 5 éléments de la marque hollandaise.

Serpent annonce d'ailleurs plusieurs options à venir, tels que notamment des étriers avants en aluminium, des fusées arrières moulées en plastique (en aluminium d'origine) et des cardans allégés.

Kyosho

Jean-Marc Betticher était un des rares, sinon le seul pilote présent, avec un châssis Kyosho, en l'occurrence la Stallion Shin Edition. Cette version corrige un certain nombre de point par rapport à la précédente version (implantation des masses revue, bras de suspension plus courts à l'arrière, transmission façon Cyclone, etc.) L'auto de JMB était équipée d'un châssis de 2.5mm, mais la version commerciale disposerait d'un châssis de 2mm.

Yokomo

La Yokomo MR4-TC BD du pilote français Julien Galineau était une des rares, sinon la seule présente ici. Cette auto, plus reputée comme dédiée au bitume, semble bien marcher également sur la moquette.La marque nipponne devrait commercialiser un nouveau châssis pour 2008, en vue des Worlds.

Technique moteurs / variateurs.

En catégorie Stock, les moteurs fournis par l'organisation étaient des 19 tours rebuiltables (calage 5°, sur roulements) d'origine Team Orion. Ce moteur est identique à celui utilisé en championnat suisse, seuls les ressorts étaient différents (plus fermes), car 6 éléments ici (contre 5 pour le championnat helvète). Le règlement n'autorisant aucune modification du moteur, la plupart des pilotes se sont contentés d'une passe au tour du collecteur et d'un rôdage soigné. Les rapports employés ocillaient entre 6.7 et 6.2 en finale A. Le moteur étant imposé, tout comme les charbons et les ressorts, peu de gain était à espérer de ce côté en termes de performance. Elle sera à rechercher plutôt du côté des accus, de la liberté de la transmission et de la motricité. A noter que, contrairement à l'édition prédente, aucun pilote n'a semble-t'il fumé son moteur. Difficile en effet de "tuer" un moteur calé à 5°, ceux de l'édition précédente étant calé à 24° (23 tours avec charbons lay-down).

Les variateurs pour moteur brushed étaient principalement des bases KO Propo (KO, Corally, Atsushi Hara, etc.), mais on pouvait voir également des Robitronic et des Keyence.

En catégorie Open, 100% de motorisation brushless. Les brushless devaient être pour la plupart des 3.5, les plus raisonnables ayant plutôt optés pour du 4.5. Beaucoup de marques présentes, Team Orion, LRP, Nosram, GM Racing, Novak, SpeedPassion, par contre, côté contrôleur, les jumeaux LRP/Nosram font carton plein.

Technique accus.

Grosse nouveauté sur cette course, la présentation par Oscar Jansen de nouveaux éléments, les 4200 SHO (Super High Output). Ceux-ci ne sont pas simplement (d'après les informations données) des IB (Intellect Brothers), des Grepow (même si Team Orion les trie depuis peu) ou encore des Vigor ou autres EP (East Power) dans une nouvelle gaine, mais de vrais nouveaux éléments fabriqués en Chine (comme la quasi-intégralité des éléments NiMH disponibles sur le marché) par un acteur de cette industrie qui n'a pas encore de connexion dans le modélisme.

Ce sont les gros problèmes de fiabilité récurrent des dernières séries d'IB 4200, mais aussi le nouveau règlement EFRA plus strict sur les dimensions (les IB 4200, comme d'autres éléments récents, ne sont plus conformes à la norme SC, en hauteur comme en diamètre) qui ont incité Team Orion à rechercher de nouvelles voies.

Le "motor-guru" se montre très confiant dans les qualités de ce nouvel élément. En effet, il est certes pour le moment légèrement moins bon en capacité qu'un IB4200, mais il est environ 7 grammes plus léger et se montrerait plus fiable et plus stable en performance dans le temps. Même en cas de stockage prolongé, les éléments ne plongent pas à 0V.

Ces éléments devraient être disponibles commercialement d'ici deux semaines environ. Difficile de spéculer plus sur les performances, mais ce partenariat étroit entre ce fabricant chinois et Team Orion permettra au trieur suisse d'orienter l'équilibre fiabilité - durée de vie -autonomie - punch - voltage moyen selon ses souhaits. Quant à savoir si ces éléments seront disponibles chez d'autres trieurs, la question est encore débattue. Oscar Jansen recommande pour le moment de les charger et de les entretenir comme des IB4200. En fin de charge, ces éléments sont moins chauds que les IB, ce qui est normal.

Des éléments 4500 à la gaine identique en design étaient également visibles, mais ils semblent plus destinés au marché du loisir.

Autrement, dans les stands, une grosse majorité d'IB4200 (en gaine d'origine Intellect Brothers ou en gaine VTEC). Bien sûr, on a eu droit à la rituelle explosion d'élément, sans conséquence trop grave heureusement. Mais elle empêchera un malheureux pilote de discuter sa dernière finale. Bien qu'incontournables en raison de leurs performances, le manque de fiabilité de ces éléments irrite les pilotes. On pourra même voir un très rapide pilote allemand qui, à l'écoute d'un petit bruit de soupape sur son pack en charge, le plaça immédiatement dans une boîte et mis son pied sur son couvercle.

Certains pilotes ont redecouvert les éléments GP4300, dont les dernières versions SHV semblent selon eux offrir un très bon compromis fiabilité-performances. On reproche par contre aux GP4600 un manque certain de pêche. Quasiment aucun élément EP (East Power) dans les stands, ni de Grepow.

Technique pneus.

Les pneus étaient ici imposés et fournis par l'organisation. Il s'agissait de Take-Off CS27 montés-collés avec inserts JB Foam bicolore blue/yellow sur jante Team Orion. Deux trains pouvaient être marqués et utilisés lors des qualifications et des finales.

En matière de traitement, on pouvait voir essentiellement sur les tables le maintenant classique Fish (en majorité). Le Corally Jack the Ripper TC4 était également apprécié et recherché.

Très peu de pilotes utilisaient des couvertures chauffantes.

Technique carrosseries.

Principalement des Mazda 6 (de chez Protoform, en version normal ou Speed, cette dernière étant moins courrue que la première, ou de chez Hot-Bodies) et pas mal de Stratus 3, qui tournent plus "rond".

Quelques images:

Résultats en catégorie Stock.

Dans cette cette catégorie, les pilotes les plus rapides passeront le cap des 18 tours sur cinq minutes. A l'addition du temps des deux meilleurs manches, on retrouve en tête le champion de France SSB 2007 Olivier Beinig, suivi de Gerrit Van Swijgenhoven et d'Alain Sonval.

Dans les trois finales, on retrouvera systématiquement le même trio de tête à l'arrivée, i.e. Olivier Beinig, Gerrit Van Swijgenhoven et Stéphane Roufosse. Gerrit Van Swijgenhoven sera déclassé au contrôle technique à la fin de la troisième manche, mais heureusement pour lui, cela ne modifiera pas son classement final.

Aubert Nicolas remporte la finale B de cette catégorie.

Classement final

Nom et Prénom

Total points

Place en qualification

Châssis

1

Beining Olivier

2

1

Corally RDX

2

Van Swijgenhoven Gerrit

4

2

Corally RDX Phi

3

Roufosse Stéphane

5

4

/

4

Jadot Florent

7

7

X-Ray T2'007

5

Swijsen Urbain

9

5

/

6

Sonval Alain

10

3

Hot-Bodies Cyclone Moore Edition

7

Lemoine Nicolas

10

8

/

8

Gradelet Yann

14

6

X-Ray T1FK05

9

Clavey Jérémy

14

9

Tamiya TRF415 MRE

10

Camicas-Aycardi Georges

18

10

Hot-Bodies Cyclone Surikarn Edition

11

Aubert Nicolas

2

11

Corally RDX

12

Avaro Cédric

4

13

Schumacher Mi3

13

Munoz Frédéric

6

14

/

14

Gysembergh Renaud

6

12

/

15

Delorme Jean

7

17

/

16

Delorme Pierre

9

18

/

17

Talevski Zoran

10

15

/

18

Schuller Cédric

13

16

/

19

Gremillet Olivier

13

19

/

20

Delmas Cédric

17

20

/

21

Jean-François Potiez

/

21

Tamiya TA05-R

Résultats en catégorie Open.

Le pilote britannique Olly Jeffreis décroche la pôle-position devant Steven Weiss (poleman au championnat d'Europe 2007 à Montbrison) et le français Lucas Urbain. Les 20 tours sur cinq minutes seront passés par les plus rapides.

Les finales dans cette catégorie seront très discutées, et ce avec beaucoup de fair-play. Un magnifique spectacle a été offert aux pilotes et au public présents.

La première finale sera remportée par Jeffreis Olly, juste devant Laurent Alexandre, très en forme ce week-end et le toujours très rapide Tréhout Aurélien.

Dans la seconde finale, Laurent Alexandre remonte comme une bombe de sa cinquième place sur la grille à la troisième place. Puis il profitera habilement du fait que les deux leaders se soient gênés mutuellement, mais surtout maintiendra et creusera l'écart avec ces deux poursuivants pour remporter cette finale sous les acclamations des pilotes français.

La troisième manche sera remportée par Steven Weiss, devant Laurent Alexandre et Jeffreis Olly à l'issue d'une manche, elle aussi palpitante. Gros suspens à l'issue de cette manche, car ces trois pilotes sont à égalité de points! Les places seront donc décidées suivant le nouveau règlement EFRA, qui stipule que l'on doit prendre le meilleur temps de la meilleure place en finale pour départager. C'est donc l'allemand Steven Weiss, qui avait fait preuve d'un acte de fair-play applaudi par le pilote qui aurait pu lui faire tout perdre dans la première finale, qui remporte cette nouvelle édition de ce Grand Prix de Zillisheim, devant le français Alexandre Laurent et l'anglais Jeffreis Olly.

Classement final

Nom et Prénom

Total points

Place en qualification

Châssis

1

Weiss Steven

3

2

X-Ray T2'008

2

Laurent Alexandre

3

5

Schumacher Mi3

3

Jeffreis Olly

3

1

Hot-Bodies Cyclone Moore Edition

4

Tréhout Aurélien

7

6

X-Ray T2'008

5

Leinburger Steffen

11

9

Hot-Bodies Cyclone Black

6

Carpentier Jérôme

11

4

Tamiya TRF415 MSXX

7

Lnenicka Ronny

11

8

X-Ray T2'007

8

Beauquier Alexandre

12

7

Team Associated TC3 Factory Team

9

Urbain Lucas

14

3

Losi JRXS type R

10

Henriet Manuel

17

10

Serpent S400

11

Bultinck Olivier

2

11

/

12

Betticher Jean-Marc

3

14

Kyosho Stallion Shin Edition

13

Joosens Koen

4

13

/

14

Demsey Jacob

8

16

Tamiya TRF415 Classic

15

Jasmin Michaël

9

12

Tamiya TRF415 MSXX

16

Ragaut Hugo

10

17

X-Ray T2'007

17

Jespers Patrick

10

15

/

18

Couvreur Rémi

12

20

Hot-Bodies Cyclone Moore Edition

19

Limoges Jérémy

13

18

X-Ray T2'008

20

Joosens Nick

17

19

/

21

Meier Matthias

3

21

Hot-Bodies Cyclone

22

Pollet-Villard Walter

4

22

Serpent S400

23

Galineau Julien

6

27

Yokomo MR4-TC BD

24

Lnenicka Sacha

6

23

X-Ray T2'007

25

Jadot Christophe

7

25

X-Ray T2'007

26

Miltat Patrick

10

26

X-Ray T2'007

27

Urbain Joan

11

24

Losi JRXS type R

28

Matthieu Johnny

12

29

/

29

Fender Sébastien

14

30

Team Associated TC3 Factory Team

30

Boudet Serge

14

28

X-Ray T2'007

31

Bukowski Yoann

2

31

Schumacher Mi3

32

Moncomble Nicolas

4

33

/

33

Hendrickx Gilles

6

34

/

34

Meurs Niels

6

35

/

35

Petit David

8

32

/

36

Gross Philippe

10

36

Team Associated TC5

37

Mandras Christophe

13

37

/

Malgré un manque certain de pilotes par rapport aux précédentes éditions, cette édition a offert un très beau spectacle sur la piste aussi bien en catégorie Stock qu'en Open.

Cette course s'est achevée sur une très belle remise de prix, avec de nombreux lots (châssis RTR HPI E10, chargeurs Team Orion Advantage, moteurs et packs, etc.)

Sur la photo ci-contre, de gauche à droite, se trouvent Jean-Marc Betticher, qui représentait la marque Team Orion, Philippe Goettelmann, le commissaire de piste pour tout ce week-end de course, et enfin Laurent Mille, le nouveau président du club organisateur.

Autres sites ayant fait ou susceptibles de faire un reportage sur cette course:

Merci aux organisateurs pour leur accueil symphatique.
Les résultats fournis par ce site n'ont pas de valeur officielle.
Photos & textes: Georges.